Aimer un démon ? Impossible. (Livaï x Oc)

Chapitre 3 : Intégration

Annie et moi étions sur un bateau afin de nous transporter de l'autre côté avec des habitants, et leur présence nous étaient bien désagréable.

À côté de nous, il y avait 3 enfants : Une fille au cheveux noirs et longs, un blond au visage d'ange (ironie) et un brun aux yeux verts.

Le petit brun retient mon attention. Il avait l'air d'être sacrément en colère. Il criait qu'il allait rejoindre le bataillon de je ne sais quoi, pour exterminer tout les titans. Qu'il est drôle !

Mais attendez... Il me semble que 2 d'entre eux étaient ceux qui courraient de l'autre côté.. Comment ont-ils pu s'en sortir ?

Ma foi. Tant mieux pour eux.

Nous arrivons vers une sorte d'auberge pour accueillir tous les rescapés.

Des personnes nous distribuent des rations de nourriture. Bon, ça me fend le coeur d'accepter ce misérable pain venant d'un démon, mais je dois admettre que j'ai bien la dalle. C'est lorsque je prends ma première bouchée, que j'entends un soldat qui gueulait de partout :

- Pfff ! Les titans auraient dû faire plus de victimes, ça aurait fait moins de bouches à nourrir !

- PAS FAUX ! Je m'exclame.

Annie me tape sur la tête.

-  Aiiie, Annie ! je lâche agacée. Ne te comporte pas comme si c'était toi l'aînée !

- Ester, tu vas finir par tout faire foirer. Murmure t-elle.

- Mais foirer quoi Annie ? Ces bouffons ne se doutent même pas que des humains peuvent se transformer en Titans.

- On ne sait jamais. Dit-elle fermement en mangeant sa ration.

- N'empêche, si ça c'est l'Armée... je continue en observant autour moi, leurs uniformes sont trop moches. Hors de question que je porte ça si nous l'intégrons.

Mes pensées sont coupées par des bruits de coups, réveillant mon attention. Je tourne la tête et aperçois le même petit brun qui essayait de frapper le soldat en question. Il jette la portion que les habitants du mur dans lequel nous sommes nous a donné, refusant leur aide. 

- Eh beh ! Qu'il est rebelle celui là ! Il est en pleine crise d'ado !

- Il gueule trop, me répond Annie, ça m'irrite les oreilles.

- Viens, je lui dis en me levant, on va se balader un peu.

Elle se lève pour me suivre.

Le soleil se couche. On était dans la ville, à marcher, en attendant nos camarades, pleines de désespoir. La porte du Mur Rose s'était refermée. On ne savait pas comment Reiner et Bertolt allaient faire pour nous rejoindre de l'autre côté.

Sur le chemin, nous croisons un soldat qui nous dit de rentrer à l'auberge pour nous coucher. Dépitées, nous acceptons, dans l'espoir que nous allons peut être les retrouver demain.

**

Le lendemain, des hommes nous ont assignées aux champs pour augmenter la production de nourriture, vu qu'il y a plus de gens à nourrir désormais.

Nous exécutons donc à contre cœur le boulot.

Moi, Ester Williams, je suis là, sous le soleil brûlant, en train de travailler dans les champs. C'est ennuyeux à mourir. Je râle tout haut en labourant la terre, exprimant ma frustration.

- Franchement, ça m'emmerde ! je lâche en m'essuyant le front, j'ai pas signé pour ça ! 

- Moi non plus ! intervient une voix féminine.