Aimer un démon ? Impossible. (Livaï x Oc)

Chapitre 14 : Livai Ackerman

Une douce main dans mes cheveux me réveille. Mes yeux s'ouvrent tout doucement. J'étais complètement sonnée. J'avais pas dormi depuis un bon moment.

Assise sur une chaise, la tête enfouie dans mes bras qui étaient appuyés sur un lit, je lève doucement mon visage, et papillonne mes yeux avant de stabiliser ma vue.

- Livai.. J'émets d'une voix à peine audible, mais rassurée.

- C'est pas trop tôt.

- Pardon !? Je lâche scandalisée. Ça fait 3 putain de jours que je reste éveillée pour assister à ton réveil !

C'est pas croyable. Livai se réveille après 3 jours de sommeil à l'hôpital, je suis restée à ses côtés, luttant contre moi même pour ne pas fermer l'œil tellement je tenais à le voir se réveiller, et la seule fois où je décide de m'endormir quelques heures tellement j'étais faible, il faut que monsieur se réveille !

- Oui, je l'avais remarqué à ta gueule que je dors depuis un moment.

Il est définitivement l'homme le moins mignon du monde. J'ai peut être des cernes, le teint pale, les cheveux décoiffés, mais bordel ! Je fais ça pour lui ! Si je suis moche, c'est de sa faute ! Enflure ! Il ne me mérite vraiment pas. Puis c'est lui qui parle ? Le médecin a enfin enlevé tout ses bandages, on voit des cicatrices de partout, et son oeil tout blanc. Il ferait mieux de se regarder.

- Livai.. Je grogne les sourcils froncés. Je te jure que dès que t'es sur patte, je te tabasse à mort.

Il ne répond pas, et je le vois retirer sa couette pour voir l'état de sa jambe. Heureusement, il a été pris en charge à temps. Sa jambe n'est donc pas arrachée, il l'a toujours. Il avait beaucoup points de suture, c'était pas très beau, mais le plus important c'est qu'il l'avait gardée. Cependant, elle n'a pas récupéré toutes ses forces. Il pouvait se tenir debout, et même marcher, mais le plus raisonnable serait qu'il utilise un fauteuil roulant pour les longs trajets. Voilà ce que je lui explique.

- Ça aurait pu être pire, déclare t-il.

- Oui, mais tu me fais chier, je vais devoir pousser ton fauteuil roulant en permanence. Un vrai gosse assisté.

- Tch. Dit-il en se levant du lit, de l'autre côté d'où j'étais. Je n'en aurais pas autant besoin que tu ne le crois.

- OH ! Je me lève en furie pour me mettre devant lui et le rassoir sur le lit. TU NE BOUGES PAS !

- Ça fait 3 jours que je pionce, je vais mieux gamine.

- Reprends correctement tes idées avant de marcher.

Il lâche un soupire et reste assis au bord du lit.

- Alors, demande t-il les bras croisés, qu'est ce qu'il s'est passé depuis ?

- Rien de spécial. Une bonne partie de la population a été décimée. Nous sommes vus comme les héros qui ont sauvé ce monde. Toutes les personnes en vie sont pour l'instant à Paradis, mais beaucoup comptent repartir sur leur terre pour réparer les dégâts et essayer de reprendre une vie normal.

- Et c'est ça, rien de spécial gamine ? Me demande t'il dans l'incompréhension.

- Ah oui ! Dans les informations croustillantes, Armin et Annie se sont péchos ! Je dis enthousiaste.

- Ester.. Souffle t-il les yeux au ciel, excédé. Je m'en fou de ça.

- Ohhh, le rabat joie est de retour, j'avais oublié !