« In a hole in the ground, there lived a Hobbit... »
Bienvenue dans mon imaginaire :)
Voici des OS personnalisés où vous incarnerez (T/p) aux côtés de nos personnages favoris issus du monde fantastique de Tolkien. J'espère qu'ils vous plairont, et q...
Ce soir Hobbitebourg ne dormirait probablement pas, car ses habitants dansaient et chahutaient tous ensemble autour d'un grand feu de joie pour célébrer la fin des vendanges. La musique entrainante et les torches flamboyantes invitaient à la fête, il y avait un je-ne-sais-quoi de magie dans l'air qui faisait pétiller le cœur des Hobbits. Les parfums savoureux des mets se mêlaient aux couleurs chatoyantes des habits, et tous n'avaient qu'une envie : profiter et s'amuser jusqu'au bout de la nuit !
Pippin faisait évidemment partie des festoyeurs assidus.
Accompagné de ses amis et cousins, il slalomait entre les buffets et les danseurs avec habileté, toujours rieur et bienheureux. On n'avait aucun mal à repérer sa touffe de cheveux châtains dans la foule : de tous les Hobbits, il était celui qui bondissait et riait le plus ! La nuit noire le poussait aux meilleures frasques et son visage restait perpétuellement illuminé par un grand sourire. En un mot : la Comté était en fête, et Pippin ne pouvait pas être plus heureux !
Enfin, c'était ce qu'il pensait naïvement jusqu'à ce qu'il aperçoive la plus jolie créature du pays à quelques pas de lui...
Pour un peu, il ne l'aurait pas reconnue. (T/p) avait l'habitude de vagabonder avec eux en salopette pour faire les quatre cent coups, et il devait avouer qu'elle lui plaisait déjà énormément ainsi : spontanée et libre, avec un brin de malice dans le regard. Mais ce soir, si elle n'avait pas changé sa façon d'être et son naturel enjoué, elle s'était embellie comme jamais... Sa robe cintrée de rubans multicolores voletait sur son passage, ses cheveux rebelles dansaient sous la lumière des torches. Heureuse et festive, elle riait en compagnie de ses amis et n'avait pas encore conscience du regard de Pippin sur elle.
Merry explosa de rire quand il vit l'air ébaubi de son cousin. Bouche bée, Pippin restait figé avec sa chope dans la main alors que la Hobbite passait près d'eux pour les saluer d'un signe de la main. Il y répondit d'un drôle de rictus, qui lui donnait un air un peu idiot mais attendrissant. Elle s'éloigna ensuite d'un pas léger, et il la suivit des yeux sans parvenir à s'en empêcher.
- Alors, tu as perdu ta langue ? le taquina Merry.
Son coup de coude moqueur réveilla Pippin de sa transe, et il se tourna vers lui :
- Tu as vu comme elle est belle ? Je veux dire... Encore plus que d'habitude !
- Il fallait le lui dire, idiot !
- Je n'ai pas encore bu assez de bière pour ça, regretta-t-il. Le courage me manque Merry.
- Réveille-toi Pip', l'encouragea-t-il. Tu as toutes tes chances, tu n'es pas plus bête qu'un autre !
- Merci bien, rit-il.
Les paroles de son ami l'avaient un peu réconforté, et le rire avait toujours été son moyen de prédilection pour chasser l'anxiété. Pippin n'avait certes jamais osé approcher (T/p) à la façon d'un galant, mais cela ne voulait pas dire qu'il n'en mourait pas d'envie...
À cet instant précis la musique s'arrêta, et les Hobbits s'écartèrent pour laisser un espace vide au milieu de la foule. Les rires et les gloussement retentissaient déjà, car ceux qui en avaient l'habitude se préparaient pour l'événement qui allaient suivre avec bonne humeur. Il y avait une tradition, en la Comté, pour la célébration des vendanges... Pendant la soirée, chaque année, les jeunes filles célibataires du pays étaient appelées à former une ronde et à danser jusqu'à ce qu'un jeune Hobbit se présente pour leur demander une danse. On disait de ce couple, s'il se formait sous les heureux auspices de la fête, qu'il serait éternellement jovial et fêtard !
Alors on appela toutes les demoiselles à se rassembler au centre de la foule, et un brouhaha de rires et de brimades put se faire entendre. Les plus impatientes bondissaient déjà, les plus réservées en souriaient à l'avance. On voyait leurs amoureux les fixer avec désir depuis les rangs extérieurs, et nul doute que beaucoup attendaient de pouvoir rejoindre leur dulcinée !
La musique se remit à jaillir des instruments, les violons et les flûtes firent naître un rythme endiablé qui créa un mouvement de festivité parmi les gens. Entraînée par ses amies, (T/p) prit place dans la ronde avec une joie toute naturelle et commença à danser aussi. Et, fruit du hasard ou pure malice, elle croisa le regard de Pippin à cet instant précis et lui fit un clin d'œil.
Il ne pouvait plus se défiler, pas après ce signe du destin ! Le Hobbit bondit sur ses pieds en oubliant sa chope, et Merry le regarda avec surprise :
- Bah, où vas-tu ?
Pippin redressa le col de son veston en inspirant profondément pour se donner du courage. Il indiqua la ronde de jeunes filles d'un signe de tête, avant de s'avancer avec résolution :
- Je vais en inviter une !
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Merry laissa échapper un rire franc alors que Pippin traversait la foule d'amis et d'admirateurs, pour parvenir au bord de la ronde rieuse. De tous les tissus multicolores qui s'emmêlaient là, il ne voyait que la belle (T/p) dans sa robe automnale avec son grand sourire. Et alors...
Il saisit sa chance.
Alors que beaucoup se défilaient aux bras quémandeurs de leurs amoureux, il n'eut aucun mal à saisir la main de (T/p) et à la tirer de la ronde. Elle avait les joues rougies par l'exercice et les yeux brillants à cause du vin, mais son rire bienheureux trahissait sa joie de finir dans les bras de Pippin. Il sentir son cœur se gonfler de fierté à cette idée et la prit par la taille, demandant avec une solennité empreinte de malice :
- Puis-je avoir cette danse ?
- Avec plaisir ! rit-elle.
Elle posa une main sur son épaule et entrelaça l'autre dans la sienne avec bonheur, propageant un sourire éclatant sur le visage du Hobbit. Alors les deux jeunes gens se mirent à danser, bondissant au rythme de la musique dans un tourbillon de couleurs et de rires. Les yeux de Pippin pétillaient de joie, ses mains ne lâchaient plus sa précieuse conquête.
Ils dansèrent et dansèrent jusqu'au petit matin, jusqu'à ce que leurs pieds ne puissent plus les porter, jusqu'à ce que leurs cœurs leur fasse mal à force de battre si fort. Les vendanges étaient un prétexte idéal pour un premier baiser, alors ils firent se réaliser le proverbe...
