Dégoutée des hommes

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On passa au MacDo pour prendre de quoi manger.

Il se gara en haut d'une petite colline d'où la vue portait sur les villes et paysages alentours.

Il sortit nos menus et on s'assit sur le parechoc de sa voiture. Le Soleil se coucha peu à peu. C'était tout simplement magnifique.

J'appuyai ma tête sur l'épaule de Benny tandis que celui-ci m'entourait de ses bras.

On finit notre repas en riant avant de repartir en direction de l'appartement.

Je pris une douche et enfilai le t-shirt de Benny avant de m'allonger dans le lit à ses côtés.

Le lendemain je me préparai avant de partir.
-"Benny ?
-Oui mon cur.
-On est vendredi donc je rentrerai plus tard ce soir.
-Rohh on aurait pu sortir, répondit-il l'air déçu.
-J'ai dis que je rentrai plus tard, pas très tard. Et il n'y a pas d'heure pour profiter d'un moment avec quelqu'un qu'on aime.
-Tant mieux, j'ai déjà hâte", dit-il en se rapprochant de moi pour m'embrasser.

Je pris ensuite la voiture et me rendit sur mon lieu de travail.

"De retour princesse, lança un voix alors que j'entrais à peine dans le bar, ta beauté et ton corps de rêve m'avaient manqué".

J'étais à la limite de la baffer mais je repris mon calme et commençai à travailler.

La journée passa terriblement lentement et il était maintenant 20h00. Je devais encore travailler 2 heures avant d'être enfin libérée et de pouvoir retrouver mon copain.

Je préparais la commande d'un client lorsqu'une main se posa sur mes fesses. Je tentai de l'enlever mais en vain.

Je pris le plateau et allai servir le client en espérant que la main se retire. Effectivement, celle-ci s'enleva mais par pour longtemps.

De retour au bar, elle s'agrippa à mon bras avant de me tirer en direction des toilettes.

Il ouvrit la porte, me poussa à l'intérieur avant de la refermer à clé.

Je le fixais avec peur et étonnement.

Il s'approcha près de moi, beaucoup trop près. La même peur que celle que je ressentais lorsque j'étais avec mes frères s'empara de mon corps.

Il m'embrassa de façon terriblement désagréable. Je grimaçai tout en me reculant.

Tentative qui échoua lorsque mon dos heurta violemment le mur de carrelage.

Je mis toute ma force dans mes bras pour le repousser mais il était trop fort.

Il était évident que cette fois mon collègue dépassait les bornes.

Mais le pire n'était pas encore passé. Je sentis sa main se déposer sur ma poitrine, défaisant peu à peu les boutons de ma chemise blanche.

Je tenta de crier mais il mit son autre main dans mon cou, signe de menace.

Les larmes coulaient lentement sur mon visage pendant que ce pervers me touchait.

J'étais définitivement dégoutée des hommes.

Entre deux murs Où les histoires vivent. Découvrez maintenant