L'arrivée

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Le taxi me déposa devant un vieil immeuble, plutôt sale. Je pense que ma meilleure amie Linda n'aurait pas pu le regarder plus de deux secondes sans sortir sa phrase fétiche : "Quelle horreur !". Mais bon, maintenant que j'étais là, je ne pouvais plus retourner en arrière.

Le chauffeur m'aida à descendre mes bagages, puis partit rapidement. Je m'avançai doucement jusqu'à la porte principale, qui n'était franchement pas attirante à mon goûts. Au fond de moi je savais que je serai mieux ici qu'avec cette "famille". J'appuyai sur la poignée et poussai la porte pour entrer. Mes yeux se penchèrent de suite sur le paillasson sale et déchiré et toutes ces boîtes aux lettres rouillées. Des noms apparaissaient dessus : Carper, Boyen, Aldin ... Puis mon attention se tourna vers un escalier en colimaçon. Pas d'ascenseur ? Bon, après tout, monter mes lourds bagages par les escaliers me ferait faire un peu de sport.

C'est toute essoufflée que j'arrivais enfin devant la porte de mon nouvel appartement. Je dus faire une pause de quelques minutes devant celle-ci histoire de reprendre mon souffle. Puis je plongeai la main dans mon sac et en ressortis une clé. Elle était rouillée, elle aussi.

Une fois à l'intérieur de l'appartement, je fus étonnée de voir qu'il n'était pas aussi sale que dans mes pensées. C'était surtout le fait qu'il fasse nuit qui le rendait un peu sombre. J'abandonnai mes valises pour faire un tour des lieux. La porte d'entrée donnait sur une pièce ni trop petite ni trop grande, dans laquelle se trouvait un petit canapé, une table basse et un meuble télé. Elle m'allait très bien, cette pièce principale. Puis sur ma gauche, une porte blanche donnait sur une seconde pièce cette fois plus petite. C'était une chambre. Simple mais efficace. Je retournai dans la pièce principale et visitai l'autre partie de l'appartement. Une salle de bain avec toilettes intégrés, suivie d'une petite cuisine. Je m'y sentais pas trop mal ici.

Je finis ma soirée en déballant mes affaires et en les rangeant. Puis je pris une douche et allai me coucher. J'avais pas très faim, pour être franche.

Entre deux murs Où les histoires vivent. Découvrez maintenant