Chapitre 1

970 40 9
                                    

Le désespoir des frères et des sœurs, des maris et des femmes ne s'étaient jamais éteint malgré le temps écoulé. Mais alors que les Pevensie avait le luxe d'être tous ensemble. Severus lui, est resté seul des années durant.

Presque vingt ans, seul, sans ami, sans sa sœur, sans sa femme. Sans amour tout simplement. Il avait fait des conneries, il venait de perdre sa Lucy à tout jamais, il savait que jamais il ne la reverrait. Il venait à peine de la quitter lorsque les maraudeurs l'attendait pour l'abaisser plus bas que terre, sa meilleure amie Lily avait voulu lui venir en aide mais il l'a envoyer balader. Et Severus s'est enfoncé dans les ténèbres, ne parvenant pas à dormir le soir, cauchemardant toutes les nuits. La vie ne l'avait pas épargné, loin de là car un soir un cauchemars plus violent que les autres le prix. Il venait de rentrer de mission pour Voldemort et il ouvrit enfin les yeux. Sa Lucy lui parlait, elle était là, belle comme la rosée, avec ses longs cheveux au reflet d'or et grand yeux bleus. Elle lui parlait simplement mais cela paraissait si réel ! Elle ne cessait de lui dire que ce n'était pas grave, que ce n'était pas sa faute mais qu'il devait se rattraper. Mais Severus doutait de lui, doutait qu'il y avait encore un moyen. Le lendemain matin il alla voir Dumbledore pour lui proposer d'être son espion, comme l'aurait sûrement proposer son frère, Edmund, même si sa femme et sa sœur l'aurait tué pour faire une chose pareille. Le vieillard accepta mais bientôt, très bientôt, Severus échoua, il devait tuer une fillette. Une fillette avec de grands yeux bleus et des cheveux bruns, vêtus d'un peignoir vert, lui rappelant la gamine qu'il avait secouru des eaux d'une rivière gelé il y a plus de vingt ans. Il n'a pas put la tuer et Voldemort était si furieux qu'il le laissa entre les mains d'un vampire. Jamais plus Severus ne désobéit à une tâche, jamais plus il ne dormit, jamais plus il ne vit l'espoir. Il espéra longtemps se suicider, rejoindre sa Lucy qu'il savait morte dans un accident de train alors qu'elle n'avait que dix-sept ans. Monde cruel.

Il souhaitait la rejoindre du plus profond de son âme, si elle existait encore car juste après, il perdit sa Lily, sa dernière amie. Il voulait demander de l'aide à d'autre vampire, leur demander de l'achever, seulement Dumbledore ne voulait pas le lâcher et il dût refaire une année en tant qu'enseignant à poudlard. Il n'avait plus d'espoir de ce sortir de cette situation, jusqu'au jour où il croisa le regard d'une fillette de douze ans.

Elle était si petite, avec ses cheveux frisés. Si son cœur battait encore il aurait put en faire une attaque. Sa grande sœur était son élève. Sa grande sœur était pure et innocente. Pendant encore quatre années il fut seul avec sa peine, à la regarder grandir dans l'espoir qu'elle ne le rejette pas pour toutes ses méchancetés quand elle reviendrait de Narnia. Parce que c'est tout ce qu'il lui restait. L'espoir que sa grande sœur l'aime encore. L'espoir qu'un jour ils soient à nouveau Hermione et Severus, enfant d'Hécate, roi et reine de Narnia. L'espoir qu'ils soient de nouveau une famille. Et le si sombre maître des potions vit avec un soulagement immense ce jour arriver.

Pendant une semaine entière, Hermione Granger avait agit bizarrement, ne pipant mots à ses amis ou pendant les cours, regardant dans le vide, affichant des faux sourires qu'il arrivait à détecter à plus de trois kilomètres à la ronde. Car malgré les années, Severus reconnaît chaque tic, chaque mimique de la femme qu'il a un jour appelée grande sœur. De cette femme qui a pris soin de lui aussi longtemps qu'elle l'avait pu. Alors il l'a regardé avec espoir, étant légèrement moins sadique pendant ses cours avec elle, juste beaucoup plus tyrannique avec Potter qui ne voyait rien de la détresse de sa soit disant meilleure amie. Et le jour tant attendu est arrivé.

C'était après un cours de potion. Hermione avait remballé ses affaires lentement alors que ses camarades sortaient à toute vitesse, elle avait déposé un livre sur le bureau de son professeur et lui avait sourit. Un sourire que Severus a gravé dans sa mémoire, un sourire qu'il voyait tous les jours à une époque. Un véritable sourire. Le sourire d'une femme heureuse avec sa famille. Puis elle était partie et il avait ouvert le livre. C'était son livre. Le premier tome des Chroniques de Narnia que sa mère lui avait offert il y a plus de trente ans. Cela faisait des années qu'il l'avait perdu, maintenant il comprend. C'était ce livre que sa brune de sœur lisait dans la bibliothèque. En ouvrant le livre, l'homme autrefois garçon ne pu s'empêcher de pleurer en trouvant une lettre de sa grande sœur :

Les Enfants d'Hécate à Narnia TOME 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant