Chapitre 10

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 De leur côté, Severus et Lucy n'avait pas chaumé. L'adolescent s'était épuisé à la tâche, avec l'aide de quelques faunes et centaures restant, ils avaient mis en place leur « issus de secours ». Deux issus pour être tout a fait exacte, la première, beaucoup plus discrète pour fuir en cas de pépins, pour les enfants principalement. La deuxième purement stratégique pour la bataille qui se profile. La jeune fille quant à elle, après avoir finit ses potions avec les enfants était venu prêter mains fortes à l'équipe de construction. A présent, les deux jeunes gens, sont assis l'un contre l'autre, la tête de la petite fille sur l'épaule du garçon. La table de pierre brisée sous leur fesse, ils n'ont pas dormit de la nuit, trop anxieux, inquiet, pour leur frères et leur sœurs. Au petit matin, les jeunes enfants mariés entendent de grand bruit au dehors ! Ce sont eux ! Courant main dans la main jusqu'à l'entrée, Lucy peine un peu avec sa longue robe rouge et blanche. Que ne donnerait-elle pas pour attraper un pantalon ! Severus, elle ne donnerait pas Severus vous pouvez en être certain.

L'adolescent prend peur en voyant sa sœur boitillait en s'appuyant contre son mari. A croire qu'elle se fait toujours blessé ! Contrairement aux autres fois cependant, la brune n'est pas pleine de sang et le sourire qu'elle a sur ses lèvres lui indique que la mission c'est bien passé. Seulement, le visage grave de Caspian arrête le troisième année, il a fait une bêtise. Le prince à la tête d'une personne qui a fait une grosse bêtise et la marque rouge sur sa joue en dit long sur ce qu'en a pensée la sœur du sorcier.

L'amour de sa vie vient à lâcher sa main pour sauter dans les bras de son grand frère, Edmund leur sourit et répond à l'étreinte de sa cadette.

- Vous avez réussit ? Demande alors Peter tenant fermement contre lui une Hermione somnolente.

- Plus que réussit. Nous avons terminer les deux issus et nous avons plus de potion de soin que mon sac personnel ne pourrait en contenir, avoue Severus.

- Je viendrais voir tout à l'heure, je vais emmener Mia au lit.

- Tu veux de l'aide ? Demande Severus.

- Que s'est-il passé ? Demande Lucy en voyant l'état de fatigue flagrant de celle qu'elle considère comme sa grande sœur.

- Tout va bien Sev', aller vous reposer tout les deux. J'ai juste utilisé plus de magie aujourd'hui qu'en deux ans, ne vous en faîtes pas pour moi, dit la grande reine en embrassant le front de son cadet. Mais toi ! on va devoir avoir une petite discussion tout les deux, dit Hermione devenant tout a fait menaçante à son mari alors que quelques secondes auparavant elle souriait doucement aux deux enfants.

Severus ne répond rien et ne comprend rien, tout comme les deux autres garçons. Quant à Susan, elle lève les yeux au ciel. Si sa famille n'avancent pas, leur soldats vont finir par s'endormir sur l'herbe... Bientôt Hermione dort à point fermé contre son homme (du moins adolescent mais ne lui dîtes pas il s'en vexerait), Susan et Edmund discutent avec les centaures et aide Lucy et Severus à soigner les blessés. Le bilan de cet attaque aurait été bien plus funeste sans l'intervention magique de la Reine sorcière... Et ça Caspian le sait pertinemment. Perdu dans ses pensées assis sur la table de pierre, il ressent un tout petit peu, un rien les vibrations magique de cette table ancestrale, pour cause, la Reine Guerrière était proche de lui lorsqu'elle a utilisé sa magie qu'il pense au maximum de ses capacités. Mais il n'en est rien. La magie d'Hermione était loin d'être à sa pleine capacité et heureusement, elle s'en serait de suite évanouit par manque cruelle de pratique. Le jeune prince réfléchit, fait un contrôle de conscience.

La jeune femme a raison, encore un peu, et il conduisait de nombreux soldats à la mort. Pour être un bon roi pour Narnia, il va falloir qu'il travaille énormément sur lui-même, qu'il repousse ses capacités, physique et psychologique, ses envies personnelles comme celle de tuer Miraz pour commencer. La femme et Edmund lui ont fait le sermon de sa vie lorsqu'une fois descendu de cheval pour laisser un blesser prendre les reines, Hermione lui avait mis une gifle. Jamais encore Caspian n'avait reçus pareil sanction mais ce geste aura eu le don de lui faire un « électrochoc ». Les rois et reines ont raison, on ne naît pas roi, on le devient. Et Caspian est conscient que son chemin va être long, très long, si il veut ne serait-ce qu'arriver à la cheville des rois et reines de l'âge d'Or. Il aimerait avoir l'empathie de Peter, la stratégie de Edmund, le tir aussi juste que celui de Susan, la bravoure de la petite Lucy, le sang froid d'Hermione et la ruse Severus. 

Mais il y arrivera car il veut y arriver, il veut rendre son peuple heureux, son père fier, il veut être un meilleur roi que ses ancêtres ne l'ont été. Le jeune homme finit par s'endormir près de la table de pierre, sans se douter qu'à quelques mètres de là, des ombres l'observent attendant sagement son réveil pour passer à l'action...

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 Un couteau sous la gorge le jeune Prince ne peut qu'avancer. Voilà cinq pauvres petites minutes qu'il est réveillé. Cinq pauvre minutes... Il aurait dû rester coucher. Au moins ces deux... choses, ne l'ont pas tué dans son sommeil, ce qui est un bon point pour lui. En même temps, ils souhaitent qu'il ramène Jadis la sorcière blanche qui avait plongé Narnia dans un hiver de cent longues années qui paraissait interminable.

Un loup-garou ? Le nain qu'il pensait son ami et une... chose ? Lui ont dit que les autres ne le comprenaient pas, qu'il n'avait rien fait de mal mais que si il le voulait, il pouvait avoir le pouvoir. C'est avec un peu de mal, à peine réveillé que le prince a finit par comprendre que les créatures parlaient de la famille Pevensie et de ce qu'il s'était produit pendant l'attaque de la forteresse. 

Mais Caspian ne veut pas de tout ça ! Ce qu'il veut c'est du respect parce qu'il est un bon prince, un bon roi, pas parce que les gens ont peur des représailles si ils ne s'agenouillent pas ! Le jeune prince ne peut se débattre et cette femme aux cheveux blonds qui est devant lui enfermer dans une paroie de glace, ne cesse de répéter : « une seule petite goûte de sang et je suis à toi ». Caspian ne veut pas de cette femme ! Il ne veut pas de son pouvoir ! Il doit avouer largement préféré les brunes, une brune aux yeux verts, qui discute tranquillement avec quelques nains en souriant, son arc à porter de main au cas où. Non. Caspian ne veut pas aider cette femme. Heureusement pour lui. Peter arrive à temps ! Edmund et Trompillon sur les talons ils affrontent bravement leur trois adversaires bien aidé de Lucy et Severus. Caspian peut enfin respirer correctement et recule pour sortir du cercle tracé sur le sol avec précipitation. 

Encore un peu et la plus grande menace de Narnia, refaisait surface, c'était tout pile ce qu'il leur fallait bien sûr ! Susan vient se joindre à la partie lorsque Jadis se met à parler. Les six personnages regarde la sorcière blanche et Peter la menaçant de son épée au centre du cercle.

- Peter, très cher... je suis heureuse de te revoir, sans ta petite amie bien entendu, je n'ai pas apprécier la façon dont elle m'a tué... allez très cher juste une petite goûte de sang, vous ne pouvez pas gagner sans moi, argumente la sorcière blanche.

L'adolescent fronce le sourcils, il se sent bizarre, il a froid mais surtout il fait tout pour lutter contre la magie le poussant vers cette affreuse bonne femme. La sienne prend le dessus et il se recule tandis que la glace devant lui se fissure. D'un même geste Edmund et Severus avait transpercer l'eau gelé de leur épée. Peter se recule précipitamment alors que la glace s'effondre devant lui.

- Pas de quoi, disent les deux adolescents visiblement de mauvaises humeur d'une même voix après s'être fait brutalement interrompre dans leur duel amical.

Les enfants se regardent quelques instants alors que des pas précipités se fond entendre dans le couloir. Hermione apparaît alors baguette en main, mettant ses mains sur ses hanches en voyant la scène. Elle finit par regarder sa famille, le prince Caspian comprit, avant de dire :

- Bah alors ! Il y avait une fête et on ne m'a pas prévenu ? Peter chéri je suis déçus, j'aurais aimé que tu m'invites à danser !

Décidément la Guerrière sait aussi faire de l'humour et pas seulement faire peur... pense alors Caspian en éclatant de rire bien vite suivit des autres personnes dans la pièces sauf de Trompillon qui bougonne. Autrefois aussi Severus aurait bougonner, ce qui fait d'autant plus rire la nouvelle venu qui ébouriffe les cheveux plus court de son petit frère avant de venir embrasser la joue de Peter qui rit encore.   

Bonjour ! Aujourd'hui je vous mets deux chapitre en un pour me faire pardonner de mon retard de l'autre jour, et aussi parce que le premier était beaucoup trop cours. N'hésitez pas à commenter !!! Prenez bien soin de vous, bisous à tous. 

Ericaly.

Les Enfants d'Hécate à Narnia TOME 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant