Prisonnier

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Pdv Albus
Pourquoi a-t-il fallu que je participe à cette opération ? Les aurors ont réussi à localiser les appartements de Gellert Grindelwald et vont y débarquer à l'improviste pour le capturer. Ils m'ont demandés de venir pour que je puisse les aider au cas où ça tournerai mal mais je doute que je sois d'une grande aide. Ils ne connaissent pas notre histoire avec Gellert. Mais vous, lecteurs devez la connaître au bout d'autant de fanfictions. On arrive devant la grande demeure. Je ne veux pas y aller, je veux faire demi-tour mais je n'ai pas le choix. Accompagné d'une dizaine d'aurors on entre discrètement. Le haul, décoré avec goût, mène à un salon. On pénétre dans la pièce. Une silhouette de dos est assise sur un fauteuil. Je la reconnais immédiatement. Gellert. Je vois un bout de son dos et je constate qu'il est torse nu. Pourquoi le destin s'acharne sur moi ? Je ne peux m'empêcher de le trouver magnifique malgré les circonstance. Un de mes compagnons fais un pas un peu trop bruyant et il se retourne d'un coup, baguette à la main. Les sorts fusent immédiatement. Moi, je reste en retrait, faisant semblant de l'attaquer pour faire bonne figure mais tous mes sorts sont inoffensifs et souvent mal orientés volontairement. Lui ne tente pas de me tuer non plus. Il se bat contre les aurors qui sont de moins en moins nombreux. Il est puissant. Mon regard suit le mouvement de ses muscles. Je dois arrêter de le regarder mais il est si beau... Il ne reste presque plus d'aurors. Les derniers transplannent pour sauver leur peau. Je vais faire de même quand je sens une main qui me retient le bras. Elle appartient évidemment au beau blond. Mon dernier allié me lance un regard.
- Enfuiez vous, je vais me débrouiller.
Il obéit sans demander son reste. Grindelwald transplanne avec moi. On arrive dans une autre maison. On est seuls. Je fixe, le sol, plus qu'inquiet. Il me prend ma baguette et la jette un peu plus loin. Bravo, Albus, te ne t'es même pas défendu. Maintenant, tu n'as plus aucune défense. Le grand et puissant Albus Dumbledore n'existe plus quand Gellert Grindelwald est là. Il me fixe intensément. Une goutte de sueur coule sur mon front.
- Albus, regarde moi.
Je lève les yeux. Nos regards se croisent. Mon cœur bat la chamade. Il me caresse la joue tendrement. Il ne veut pas me tuer ? Je ne sais plus. Il s'avance vers moi, me faisant reculer. Je butte contre un mur. Il me prend le menton et approche sa tête de la mienne. Ma respiration s'accélère. Il colle ses lèvres contre les miennes. Son baiser est doux et passionné.
- Tu.. Tu m'aimes encore ?
- Oui, je t'aime Albus. Je ne te ferais aucun mal, je voulais juste sentir le goût qu'ont tes lèvres sur les miennes une dernière fois. C'est comme un adieu, une moindre excuse pour le mal que je t'ai fais
- Je ne crois pas que ce sera la dernière fois.
Je l'embrasse sans lui laisser le temps de répondre. Je ne devrais pas m'en réjouir mais il m'aime !
- Tu m'aimes aussi ?
- Plus que tout au monde.
- Tu ne m'en veux pas ?
- Ho que si. Je t'ai haïs. Mais l'amour finissait toujours par gagner. Je t'aime et je n'y peux rien, ton foutu charisme a eu raison de mon bon sens. Même maintenant je te trouve toujours aussi magnifique.
Je jette un coup d'œil à son torse musclé.
- Mais je ne peux pas. On ne doit pas s'aimer, tu es un mage noir, maintenant.
- Et alors ? C'est pour l'amour que je fais tout ça. Je ne laisserai personne se mettre en travers de notre chemin. Surtout du tien. On s'en fout des autre.
- Je ne peux pas sortir avec la personne la plus recherchée de Grande Bretagne !
- Et bien ce sera notre petit secret. Tu transplannera ici quand je te manquerai et on pourra se voir, d'accord ?
-... D'accord
- Mais pour l'instant on a des années à rattraper.
Il me bloque la sortie avec ses bras puissants et m'embrasse passionnément. Il passe ses mains sous ma chemise pour les promener sur mon torse. Je soupire de plaisir, malgré moi. Il déboutonne mon vêtement et le jette sur le sol. Je rougis. Il me fais un sourire amusé. Il me prend sous les cuisses pour que j'enroule mes jambes autour de sa taille. Je me tiens à lui et il me transporte jusqu'à un lit. Il me pouse délicatement et se met à quatre pattes au dessus de moi. J'ai très chaud.
- Tu veux le faire Albus ? Je ne veux pas te forcer.
- Oui, j'en ai tout aussi envie que toi.
- T'es sûr ?
- Certain.

Voilà j'espère que ça vous a plu :)

Recueil D'os Grindeldore (de Moi)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant