Procès

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Disclaimer : je vais parler de viol dans cette histoire, je ne suis absolument pas une experte dans ce sujet et je m'excuse d'avance si j'ai écrit des bêtises :)
Pdv Gellert pour une fois
Albus est enfin en vacances, ses élèves ne lui ont pas laissé de répis. Il entre dans nos appartements et se laisse tomber dans le canapé.
- Je suis épuisé !
Je m'approche et lui caresse la joue tendrement.
- Les gosses n'ont pas été sages ?
- Non, ils m'en ont fait voir de toutes les couleurs.
- Tu mérites bien un baiser.
Je m'assois sur ses genoux et l'embrasse délicatement. Il ferme les yeux, me prend le visage entre ses mains douces, et répond au baiser avec délicatesse.
- Tes baisers sont les meilleurs remontants.
- Veux-tu un deuxième remontant ?
- Avec plaisir.
Je m'empare de ses lèvres une seconde fois.
- Je t'ai préparé ton repas favori pour fêter les vacances !
- Merci mon cœur.
- Viens manger avant que ça ne refroidisse.
- J'arrive !
On dîne joyeusement.
- Albus, tu as de la crème au citron sur le nez.
- Ha bon ?
- Ha ha, oui ! Attends, bouge pas !
Je le prend par le menton et lui donne un coup de langue sur le nez. Il pouffe en rougissant. Je lui fais des bisous sur tout le visage. Il rit en tentant de reculer sa tête de mon emprise. Je le maintient fermement et l'assailli de baisers.
- Ha ha ! Arrête ! Ha ha! Arrête Gellert ! Ha ha ha ! Gellert !!
Je ne tiens pas compte de ses protestations et commence à l'embrasser dans le cou.
- G-Gellert... Ha... Han... Haaaa...
Il agrippe mes cheveux en gémissant. Ma bouche descend de plus en plus, venant embrasser sa magnifique clavicule puis le début de son torse. Je déboutonne les premiers boutons des son veston et de sa chemise. Je m'installe à califourchon sur le haut de ses cuisses. Quand je donne un coup de langue à ses tétons, il se cambre, haletant et je peux sentir son érection se presser contre la mienne. C'est terriblement excitant...
- Putain Gellert... Han...
- Albus... Ha...
- Haa... Gellert, attend !
- Quoi ? Ça va ? Tu n'en as pas envie ? Je t'ai fait mal ?
- Non, non ne t'en fais pas ! Je voulais juste dire d'aller dans la chambre.
- Oui, bien sûr. Attend,
Je me lève, le prend par les aisselles et il enroule ses jambes autour de ma taille. Je plonge mon regard dans le sien.
- On va passer une très bonne nuit.
- Une très très bonne nuit...

- Albus... Réveille toi !
- Mmm...
- Allez, on se lève !
Albus se retourne et ramène la couette sur lui en grognant. Je le chatouille dans le cou. Il se tortille en éclatant de rire.
- A.. Ha ha! Arrête ! Ha ha!
- Alors lève toi fainéant !
- Ha ha ! D'acc... Ha ha! D'accord!
Je l'embrasse sur la joue et arrête mes guillis. Il se lève difficilement et s'étire en baillant. Mes yeux suivent ses mouvements. Je suis toujours aussi amoureux de son corps, des années après.
- Tu as fini de me mater ?
- Jamais.
- Pfff... Tu le sais que tu es insupportable mon cœur ?
- Je sais mais c'est pour ça que tu m'aimes, chéri.
Il lève les yeux au ciel et m'embrasse.
- Nan, c'est parce que tu es trop sexy.
- Évidemment. Suis-je assez musclé pour toi, Albus ? Ou tu veux plus d'abdos ? À moins que tu préfères les pectoraux ?
- L'ensemble est pas mal.
- Toi aussi, l'ensemble est pas mal. Surtout le postérieur.
Je contourne mon mari pour me placer derrière. Il va se retourner mais je le maintiens par les hanches délicatement. Je me penche, reluquant ses fesses à travers son sous-vêtement. Je le connais, je suis certain qu'il est rouge vif.
- Gellert ! s'exclame-t-il d'une voix faussement révoltée.
- Je confirme, ton postérieur est divin.
- C'est ça...
Je le lâche pour revenir lui parler en face. Comme je m'y attendais, son visage est écarlate.
- Étrange, tu es tout rouge, Albus.
- Très étrange en effet.
- Il n'y a aucun rapport avec le fait que ma tête était à quelques centimètres de tes fesses il y a quelques instants ?
- Aucun rapport. Je dois avoir chaud.
- Tu as souvent chaud en ma présence.
- Très souvent.
On pouffe de rire. Il m'enlace et enfoui sa tête dans mon cou. Ses lèvres viennent embrasser ma peau avec lenteur. Je ris doucement en lui caressant les cheveux.
- Albus, je veux bien passer le reste de ma vie à faire des câlins avec toi mais il faut que tu t'habilles un jour.
- Mmm...
- Allez mon amour, je t'ai préparé ton petit déjeuner.
- Vraiment ?
- Oui.
- Ho merci, tu es adorable !
Je l'embrasse sur le front puis lui chuchote :
- Habille toi maintenant.
Il obtempère rapidement. Après avoir opté pour son ensemble gris, il me suit dans la salle à manger. Je lui tends un plateau couvert de bons mets. Après m'avoir largement remercié, il dévore son repas. Je mange avec lui, sans quitter une seconde son beau visage du regard.
- Et si on faisait une promenade aujourd'hui ?
- Oui, bonne idée.
- Je connais un endroit magnifique où j'aimerais bien fait un tour avec toi.
- Ok, ça va être sympa.
Après nous être préparés, on part se balader.
- Albus, tu aurais dû m'écouter et mettre ton écharpe, tu vas avoir froid !
- Mais non !
- Si.
- Tu verras.
- Mouais. Tiens, on est arrivés.
- Wahou, le paysage est magnifique !
- J'étais sûr que ça te plairait.
- Tu ne t'es pas trompé mon cœur, c'est féerique avec l'éclairage.
- Il faut prendre une photo !
- A deux ça va être compliqué, non ?
- Il faut demander à quelqu'un. Excusez moi madame !
- Oui ?
- Vous pouvez prendre une photo de moi et de mon...
- Ami.
Je lance un regard noir à Albus.
- Évidemment.
- Merci beaucoup !
La dame prend quelques clichés.
- Allez cheese !
Juste avant que l'appareil immortalise ce moment, je tourne la tête de mon amant vers moi et l'embrasse. Il répond au baiser instinctivement, sans avoir le temps de m'en empêcher. Quand il réalise, c'est trop tard et il me dévisage, l'air énervé.
- Quoi ?
- La discrétion Gellert ! On est en public, je te rappelle !
- Rhoo, quel rabat-joie ! Notre photographe n'a pas l'air perturbée plus que ça. D'ailleurs, merci beaucoup madame. C'était très aimable de votre part, j'ajoute poliement en la saluant, sans me départir de mon sourire charmeur.
- De rien messieurs. Ce fut un plaisir.
- De même.
La femme repart après nous avoir donné les photographies et Albus reprend ses accusations.
- Ce n'est pas prudent !
- Dit celui qui se rapprochait le plus possible de moi pendant le shooting. Et qui faisait toutes les poses clichés de couple.
- N'empêche que moi je ne t'ai pas embrassé !
- Ose me dire que tu n'es pas heureux d'avoir cette belle photo de nous, nous embrassant sous le soleil avec l'incroyable paysage en arrière plan. Et que tu n'as pas apprécié.
- Évidemment que j'ai apprécié, j'aime toujours quand tu m'embrasses, idiot ! Et oui, je l'avoue, cette photo est très réussie, d'ailleurs il faudrait la mettre dans notre chambre, mais tout de même !
- Le jeu en vaut la chandelle.
- Bon, bref. On pourrait trouver un endroit où il n'y a pas de monde pour pouvoir s'embrasser librement.
- Mes baisers te manquent déjà ?
- Je n'en aurais jamais assez.
- Alors suis moi.
Je le prends par la main et le tire à ma suite. Je connais bien les lieux, je n'ai pas de difficultés à nous trouver un coin tranquille. On s'assoit sur un banc en face de la belle vue. Albus pose sa tête sur mon épaule.
- Tu sais quoi mon ange ?
- Oui ?
- Tu avais raison, j'aurais dû prendre mon écharpe, il ne fait pas chaud, déclare-t-il en grelotant.
- J'ai toujours raison. Tiens, mon écharpe, tu seras magnifique avec.
J'enlève le bout de tissu enroulé autour de mon cou pour le nouer autour du sien. J'en profite pour le tirer vers moi et l'embrasser sur le front. Il glousse et s'exclame :
- Merci beaucoup mon cœur ! Tu n'as pas froid, toi ?
- Non, ne t'inquiète pas. Et puis tu es trop beau avec pour l'enlever.
- Merci mon Gellert.
Mon amant m'embrasse tendrement. Il me regarde comme si j'étais la huitième merveille du monde, et je ne me lasserai jamais de ce regard si amoureux. Je passe un bras autour de ses hanches et il entoure ma taille du sien.
- Le paysage est à couper le souffle. On devrait revenir plus souvent ensemble.
- Oui, c'est vrai. Au fait Albus, on mange au restaurant ce midi ?
- Pourquoi pas.
- Mais il ne faudra pas tarder car après j'ai l'audience au ministère.
- Ha oui... Ça va ? Tu n'es pas trop inquiet ?
- Un peu, je risque la prison tout de même.
- Ça va aller mon cœur, je vais te défendre. Tu n'iras jamais à Azkaban ! Jamais ! Si je dois me battre pour cela, je le ferrai !
- Ha ha, merci mon chou. Mais je crains qu'avec toute la volonté du monde, si les juges veulent me mettre à Azkaban, on n'y pourra rien.
- Où est passé le Gellert combatif ? Le Gellert qui n'a peur de rien et qui n'abandonne jamais ? Tu as fait des graves erreurs dans le passé mais tu t'es racheté. Tu mérites une deuxième chance. Tu as œuvré des années durant pour rattraper les dégâts que tu as causé, tu as même aidé le ministère dans des problème autres avec tes immenses pouvoirs, et mon aide, ils en tiendront compte.
- J'espère.
- Après ta victoire, car tu ne peux pas perdre l'audience, même le peuple est avec toi, on ferra la fête. Je t'emmènerai où tu veux. On dansera toute la nuit ! Tu pourras boire si tu veux, raisonnablement, évidemment.
- Et je pourrai... goûter encore une fois au plaisir de ton corps ?
- Tu ne penses vraiment qu'à ça mais j'accepte. Tu ne t'en lasses pas ?
- Absolument pas. Comme je l'ai souligné ce matin, ton cul est trop bon pour que je m'en lasse.
Il devient rouge tomate et son cerveau à l'air de s'être déconnecté un instant. J'en profite pour poser mes lèvres sur les siennes. Il se détend en m'embrassant doucement. Il a réussit à me rassurer, c'est vraiment le meilleur des maris. On reste un long moment sur ce banc à discuter et à se bécoter.
- Gellert, j'ai faim.
- Moi aussi, on va manger ?
- Oui !
On se dirige vers un restaurant qui a l'air sympathique.
- Une table pour deux s'il vous plaît.
- Si vous voulez bien me suivre.
Le serveur nous mène vers une table dans un coin de la salle.
- Tenez, la carte. Je vous laisse choisir votre plat.
- Merci.
On s'assoit face à face. Je ne peux m'empêcher de penser que dans un peu plus d'une heure je serai au ministère et que je jouerai l'audience de ma vie. Une boule se forme dans mon ventre.
- Gellert ?
- Quoi ?!
- Ça fait trois fois que je t'appelle, ça va ?
- Oui, oui...
- Ça n'a pas l'air. Tu sais que tu peux tout me dire, mon cœur ?
- Mmm...
Il me prend la main tendrement.
- Je vois que tu ne vas pas bien. Je ne vais pas insister et te forcer à me parler si tu n'en as pas envie, mais sache que je suis là pour toi.
- Merci Albus. Vraiment, merci beaucoup. Je stressais juste mais ce n'est rien. Je t'ai déjà apporté assez de problème comme ça.
- Ne dis pas ça ! Tu ne m'as apporté que du bonheur.
- C'est faux, je suis le pire...
Je me met à sangloter, culpabilisant de tous les ennuis que j'ai amené dans la vie de l'homme de ma vie.
- Ho non, ne pleure pas mon beau !
- Je ne me sens pas trop bien...
Ma tête tourne, le restaurant devient flou. En plus des vertiges, je suis pris de nausées désagréables.
- Ha... Albus...
- Gellert !
Il se lève d'un bond et se précipite vers moi. Il pose sa main fraîche sur mon front brûlant.
- On rentre, d'accord ?
- Et le restaurant que je t'ai promis ?
- Je m'en fout du restaurant ! Tu ne vas pas bien Gellert, on ne va pas rester alors que tu es dans cet état !
- J'ai encore rompu une promesse... Han...
Ma tête tombe en arrière et je manque de perdre connaissance. Mon bien aimé me rattrape précipitamment.
- Je vais t'aider à marcher jusqu'à chez nous. Ça va aller, courage. Monsieur !
- Oui ?
- Mon mari ne se sent vraiment pas bien, on va devoir rentrer, je suis désolé.
- Ha, ce n'est pas grave. Bon courage monsieur.
- Merci...
- J'espère que vous reviendrez, au revoir.
- Au revoir.
Albus me supporte jusqu'à la sortie, sous le regard des curieux.
- Tu as besoin de vomir, Gellert ?
- Je sais pas... J'ai des... des nausées... Ha...
- Mon pauvre chéri... Je peux transplanner ?
- Oui...
D'habitude, je supporte bien le transplanage mais cette fois c'est très désagréable. Mon estomac fait des bonds. Je tombe à genoux, gémissant à cause de mes crampes au ventre, que je serre. Ma tête tourne, ça ne va vraiment pas bien. Je sens mon repas de ce matin remonter dans mon œsophage.
- Albus... Je vais...
Je rends mon déjeuner sur le sol. La sensation est horrible. La main fraîche de mon Albus vient se poser au creu de mon cou et le caresser tendrement.
- Ça va aller Gellert... Courage mon cœur...
Quand mes spasmes sont finis, je reste assis sur le sol, tremblant. Mon époux me relève et me conduit jusqu'au canapé. Il m'y allonge avec douceur. Je le vois s'activer, nettoyer le sol, m'apporter un seau, me donner un vers d'eau pour me rincer la bouche. Puis, enfin, il s'acroupit à ma hauteur et demande d'une voix calme :
- Ça va mieux mon amour ?
- Bof...
- Tu veux manger ?
- Nan... Pas faim.
- Tu as mal quelque part ?
- Presque plus mais je me sens pas bien.
- Si ça ne va vraiment pas bien dans une heure, je demanderai à décaler l'audience.
- On peut pas, il y a trop de monde. Albus, je veux juste disparaître, je ne veux pas aller à Azkaban.
- Tu n'iras pas à Azkaban ! Je te le promet.
Je fonds en sanglots. Albus essuye mes larmes et m'embrasse sur le front.
- Tu vas y arriver. Tu vas surmonter cette épreuve comme tu en as surmonté tant d'autres.
- Snif...
- Tu veux quelque chose pour te détendre ?
- Tout ce que je veux c'est toi. Reste avec moi. J'ai peur... J'ai si peur...
- Respire profondément.
J'inspire et expire lentement.
- Voilà... Ça va aller...
Il me caresse le dos.
- Tu es fatigué ?
- Oui, je suis épuisé.
- Fais une sieste, je te réveillerai le moment venu.
- D'accord. Merci pour ton soutien.
- C'est normal. Maintenant, dors.
Je lui souris et ferme les yeux. Je m'endors presque immédiatement. Quand il me réveille en me secouant doucement, j'ai l'impression que je viens de sombrer dans les bras de Morphée.
- Gellert... C'est l'heure...
- Mmm...
- Tu te sens en état d'y aller ?
- Ça ira.
- Au fait, j'ai une question.
- Dis moi.
- Est-ce que tu accepterais que je me présente comme ton mari ? Je serai témoin mais j'aimerai bien rendre notre relation publique. C'est comme tu as envie, je ne veux pas te forcer.
- Oui, je veux bien. Tu n'as pas peur pour ta réputation ?
- Ma réputation ? Je n'en ai rien à faire.
- Être gay et en couple avec un mage noir, ça fait un peu beaucoup.
- Un ancien mage noir qui s'est repenti. Et je m'en contrefiche, je te l'ai déjà dit. Ça ne te dérange pas, toi ? Ça serra aussi ton coming out.
- Non, je suis fier d'être avec la personne magnifique que tu es.
Il m'embrasse tendrement.
- Viens mon cœur, on y va.
- D'accord.
On se rend à la cabine téléphonique qui permet d'accéder au ministère. Elle s'enfonce dans la terre puis nous laisse sortir dans les immenses couloirs bondés. Je redeviens nerveux et me remet à trembler. Albus me prend la main fermement et me murmure :
- Ça va aller. Je suis là.
Je lui souris faiblement. On avance, tête haute. Je déteste montrer mes faiblesses et Albus est la seule personne à les connaître. Même avec lui, il m'a fallu un certain temps. Je garde mon air froid et lointain. Nous nous dirigeons vers la salle attribuée. L'entrée est obstruée par de nombreux journalistes qui nous bombardent de photographies. On entre en se frayant un chemin. Tous les regards se posent sur nous.
- Bonjour monsieur Grindelwald. Bonjour monsieur Dumbledore.
- Bonjour monsieur.
- Bien le bonjour monsieur.
- Dumbledore, pourquoi êtes-vous ici ? L'audience est réservée aux membres du magenmagot, à l'accusé et aux témoins. Éventuellement à l'épouse de l'accusé mais je doute que Grindelwald en ai une. Je vous prierez de sortir.
- Je suis ici en tant que témoin et mari de l'accusé.
Il montre nos mains entrelacés. Des chuchotements parcourent la salle.
- Mari ?
- Oui, Gellert et moi sommes en couple.
- Il n'y a pas d'erreur ?
- Avec tout le respect que je vous dois monsieur, j'interviens, je pense que nous savons déterminés si nous sommes ensemble sans votre aide. Et, dans le cas présent, notre amour étant réciproque, c'est le cas.
- Enfin, ce n'est pas possible... Dumbledore ?! Avec vous ?!
- J'aimerai savoir depuis combien de temps le ministre se permet de faire des remarques sur les couples, lance mon petit ami d'un ton acerbe en me serrant fort la main.
- Probablement depuis qu'il s'est aperçu que je n'étais pas un être sans cœur, mon chéri.
- Mais je...
- Ça doit être ça, l'interromp le professeur. Maintenant si ça ne vous dérange pas, nous devrions commencer l'audience.
- Heum. Asseyez vous là Grindelwald. Je suis désolé Dumbledore nous n'avons pas prévu de siège pour vous, déclare le ministre d'un ton moqueur.
- Ne vous inquiétez pas, j'ai apporté le nécessaire.
Il fait apparaître une chaise qu'il installe, collé au fauteuil où je me suis fait enchaîné. Il s'y assied et me prend la main à nouveau.
L'audience est longue. Le minsitre est clairement pour mon incarcération, mon amour avec Albus ne joue pas en ma faveur, mais les interventions de celui-ci fait pencher la balance. Sans vouloir me venter, nous sommes tous deux d'excellents orateurs, ce qui nous aide à convaincre les juges. L'audience touche à sa fin et le ministre prononce la fameuse phrase.
- Ceux qui sont pour l'emprisonnement de Gellert Grindelwald, levez la main.
Quelques personnes lèvent le bras, dont le ministre.
- Ceux qui sont contre l'emprisonnement de Gellert Grindelwald et souhaitent qu'il reste libre, levez la main.
La grande majorité des personnes présente s'effectuent.
- Bien, l'audience est close, vous êtes libre, conclut l'insupportable homme politique à contre-cœur.
Les chaînes de mon fauteuil se rétractent et je bondis. Nous sortons de la salle en marchant dignement, et une fois les imposantes portes passées, je me jette au cou de mon mari pour l'embrasser fougueusement et passionnément. Je ne veux plus lâcher ses si savoureuses lèvres. Il m'enlace étroitement et répond au baiser avec tout autant de passion. Les appareils photos des journalistes, nous éblouissent de partout, mais je m'en fout. Je suis libre ! Quand on se lâche enfin, nos regards débordants de joie et d'amour se fixent l'un dans l'autre.
- On a réussi, je souffle.
- Oui !
Notre moment magique est interrompu par la foule de curieux qui ne cessent de poser des questions.
- Un mot sur l'audience ?
- Êtes-vous vraiment ensemble ?
- Depuis quand êtes-vous en couple ?
- Avez-vous une déclaration à faire ?
- Grindelwald ne vous a pas manipulé comme il l'a fait avec tant d'autres ?
- Êtes vous réellement amoureux ?
- Oui j'aime Gellert ! Je l'aime de tout mon cœur quoi que vous disiez ! Arrêtez de le considérer comme un monstre, il a changé, il s'est repenti.
- Vous vivez ensemble ?
- Êtes vous tous deux homosexuels ?
- Oui nous vivons ensemble, je répond. Et oui, nous sommes homosexuels. Je ne vois pas en quoi ça peut vous poser problème.
- Vous dormez dans le même lit ?!
- Vous êtes deux hommes, c'est impossible !
- Qu'est ce que ça peut faire que nous soyons deux hommes ? je m'énerve. L'amour n'a pas de genre ! Oui, on dort dans le même lit comme la plupart des couples. Qu'est-ce que vous voulez de plus comme preuve ? Que je vous raconte ce que nous avons fait la nuit dernière ?
- Gellert...
- Si vous voulez tout savoir on a couché ensemble. C'était génial, c'était une nuit merveilleuse et mémorable.
Je remarque qu'Albus est devenu tout rouge avec amusement. La tête des journalistes voudrait de l'or en cet instant.
- J'aime ce magnifique homme de tout mon cœur, je ne vois pas ce que ça peut vous faire !
Je plaque mes lèvres sur celles de l'élu de mon cœur. Il répond au baiser avec tendresse. Je lui murmure à l'oreille :
- On devrait y aller, il commence à y avoir vraiment beaucoup de monde.
- Oui, tu as raison.
Il me prend la main et nous tentons de partir de la foule qui s'est formée, ce qui n'est pas simple car elle est très dense, tout le monde se bat pour nous approcher. Des questions des plus déplacées aux plus normales fusent. Des commentaires aussi, certains haineux et homophobes. Il y a vraiment trop de personnes au même endroit. Nous n'avançons pas, on se débat pour ne pas se faire attirer d'un côté ou d'un autre par les nombreux journalistes. La porte d'un bureau s'ouvre et un homme s'écrit :
- Venez ici le temps que la foule se dissipe !
On s'engouffre dans la pièce et notre sauveur referme la porte immédiatement après.
- Les journalistes sont tellement oppressant !
- Merci infiniment monsieur !
- De rien, c'est normal. Je vous félicite pour votre coming out, il était magnifique, le discours était claquant, parfait.
- Merci monsieur....
- Nikkelson. Puis-je vous confier quelque chose ?
- Oui, bien sûr.
- Je suis également gay. Je peux vous promettre que notre communauté va être aidée par votre annonce. Deux personnes aussi influentes que vous qui s'assumment, ça va probablement aider beaucoup de jeunes qui se cherchent. C'est pour cela que je tenais à vous remercier en leur nom.
- Je suis ravis que ça ai un effet positif sur les jeunes homosexuels.
- J'ai une requête à vous demander, vous pouvez décliner évidement. Acceptez-vous de montrer votre soutien à mon association qui aide la communauté Lgbtq+ ?
- Moi ça me plairait bien, et toi mon cœur ?
- Oui, on peut même faire un don si ça te va.
- J'approuve !
Nous faisons un chèque sous les yeux médusés de l'homme.
- Merci infiniment ! Je n'en demandais pas autant !
- Si, si vous en aurez besoin pour soutenir les rejetés.
- C'est grâce aux gens comme vous qu'on fait avancer le monde !
Il nous sert la main, un grand sourire sur les lèvres.
- Au revoir, les journalistes doivent être partis. Et merci encore.
- De rien. Au revoir.
- Au revoir monsieur Nikkelson.
Nous partons, heureux d'avoir aidé. Heureusement, il ne reste presque plus personne et nous nous dépêchons de rentrer. Une fois à la maison, je me blottis dans les bras du beau brun et respire sa délicieuse odeur à plein nez. Il me caresse les cheveux délicatement.
- C'est fini mon amour. Tu es libre, définitivement libre.
- Enfin...
- Tu as le droit d'organiser la fête que tu veux, d'inviter qui tu veux, où tu veux.
- Tu es la seule personne que j'apprécie sincèrement. Par contre pour le lieu, j'ai une petite idée.
- Où ça ?
J'attrape un ruban et l'attache autour de ses yeux.
- Tu verras, je glousse.
- Laisse moi au moins me préparer !
- J'ai pris ce qu'il faut, il ne reste plus qu'à transplaner.
- Tu as tout prévu ?
- Tout.
- Wahou.
Il prend ma main à taton.
- Emmène moi mon cœur.
Je transplanne avec lui vers le lieu que j'ai réservé.
- Prêt ?
- Prêt.
Je détache son ruban et il découvre un hôtel luxueux.
- Je te présente notre maison pour cette nuit.
- C'est... incroyable.
- Bonjour messieurs, puis-je me permettre d'emmener vos bagages à votre chambre ?
- Bien sûr.
L'élégant employé monte nos bagages et nous emmène vers notre magnifique suite. Albus a l'air émerveillé, je suis excité comme une puce. Le palace est immense, nous logeons au quatrième étage. Toute la décoration est extraordinairement luxueuse. Quand ils ouvrent la porte menant à notre propriété, je reste sans voix. C'est... magnifique. Le domestique dépose nos affaires et s'incline.
- Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas à appeler la réception. Vous pouvez bénéficier du spa, d'une séance de massage par personne et de la piscine. Je vous souhaite un excellent séjour.
- Merci.
Il nous laisse seuls.
- Gellert, c'est incroyable.
- Je ne peux pas te contredire. Et on n'a pas encore vu la salle de bain !
On court vers la pièce, heureux comme des enfants à Noël. Tout est surdimensionné. La douche décorée de pépites d'or est si grande que je pourrais m'y asseoir et tendre les jambes, elle toucheraient à peine l'autre côté. La baignoire est tout de aussi grande et complexement décorée.
- Ha oui quand même !
- Tu aimes ?
- Évidemment ! C'est magnifique !
- Imagine tout ce qu'on peut faire dans la douche, dans la baignoire et dans l'immense lit à deux. Je veux te baiser tellement fort ce soir, que tu me supplieras d'arrêter...
Immédiatement, Albus devient rouge vif. Je le plaque contre le mur violemment et l'embrasse passionnément en me collant à lui. Il pousse le gémissement le plus attirant au monde, me donnant encore plus envie de le déshabiller.
- Je meurs d'envie d'essayer toutes les positions possibles et imaginables avec toi Gellert, crois moi, mais deux minutes. La nuit est un moment plus propice au sexe. Je te promets que je me donnerai tellement que c'est toi qui me suppliera d'arrêter tellement je te baiserai fort, mon chéri...
Ho mon dieu... Il a dit cette phrase d'une voix si suave que j'ai l'envie instantanée de devenir son esclave. Mes joues brûlent et je crois que mon cœur a décidé de courir le sprint de sa vie.
- Ho oui, baise moi mon cœur...
- Tu verras, je vais te propulser si loin au septième ciel que tu n'y reviendras plus jamais.
- Arrête de me parler avec une voix si sexy, tu vas me faire bander avant l'heure.
Il me fait son sourire le plus pervers puis se dirige vers l'affiche avec les horaires du spa, comme si de rien n'était. Le temps que je reprenne mes esprits, je reste planté devant le mur ridiculement. D'habitude, il est assez... soumis. C'est plutôt moi qui flirte, le faisant rougir. Je me retourne et me dirige vers l'autre pièce. Albus se change et enfile son maillot de bain. Il me demande, l'air inquiet, s'il lui va bien. J'entoure sa taille de mes bras et chuchote au creu de son oreille :
- Tu es la personne la plus ssssseeexxxyyy au monde.
Il frissonne en rougissant.
- Met toi en maillot aussi mon beau, on va au spa. Si tu veux, évidement.
- Oui, ça va être sympa.
Je me change tranquillement sous le regard bienveillant de mon mari.
- Au fait, je ne t'ai jamais vu aussi entreprenant Albus. D'habitude c'est moi qui flirte, là j'ai été complètement dépassé, qu'est-ce qui t'arrive ?
- Tu aimes bien quand je fais ça ? demande-t-il en lâchant un petit rire gêné.
- Oui ! Je ne suis juste pas habitué à un Albus aussi provocateur. Mais j'adore le Albus provocateur, tu devrais l'être plus souvent.
- D'accord. Ho Gellert... s'amuse-t-il a gémir. Haaaa... Gellert baise moi... geind-il avec force.
Je deviens rouge vif. Ai-je besoin de préciser que ses gémissements sont... divins ?
- Tu viens, mon chérrrii, minaude-t-il.
- Ho tais-toi, et arrête d'être sexy deux minutes.
Il s'apprête à répliquer mais je ne lui en laisse pas le temps et l'embrasse. Je me blottis contre son torse et il m'entoure de ses bras rassurants.
- Je t'aime Albus.
- Moi aussi mon cœur.
- Malgré tous les problèmes que je t'ai apporté ?
- Malgré tout. Je t'aimerai toujours, envers et contre tout.
- Moi aussi mon beau. On devrait y aller, je suis pressé de te couler.
- Oui, c'est ça.
On rit et je peux sentir sa poitrine bouger doucement contre la mienne. C'est agréable. Je lui prend la main et on se dirige enfin vers le spa. Quand on arrive, il n'y a personne à part des membres du personnel.
- Désirez-vous des massages ?
- Moi je veux bien, déclare mon mari.
- Et vous monsieur ?
- Pourquoi pas.
- Je vous mets côte à côte ?
- Oui.
On s'allonge sur les tables de massage et deux masseurs viennent commencer à nous détendre. Le reste du personnel part discrètement.
- Sans vouloir être indiscret, mais vous êtes ensemble ?
- Oui.
- Très bien, je vais essayer de ne pas faire de gaffe.
- Ne vous inquiétez pas.
- Voulez-vous faire la version couple du massage ?
- Qu'est-ce que c'est ?
- C'est presque la même chose seulement vous êtes nus et on vous apprend à vous masser mutuellement (idée piquée à "l'anti lune de miel", d'ailleurs je m'en suis pas mal inspiré, je vous conseille de le lire il est trop bien)
- Ho. Albus, tu en as envie ?
- On pourrait essayer...
- Oui, on veut bien tenter l'expérience.
- Super !
L'un des masseurs part, l'autre explique que, comme c'est chacun son tour, un seul suffit.
- Qui veut commencer à être massé ?
- Pas moi, déclare mon époux.
Je pouffe, sachant bien qu'il n'aime pas trop se montrer nu, surtout devant quelqu'un d'autre que moi.
- Je veux bien.
- D'accord. Si vous voulez bien vous déshabiller.
Je retire mon maillot de bain, rougissant sous le regard de mon bien aimé. J'avoue que l'autre homme ne me dérange pas, je n'ai jamais été très pudique.
- Allongez-vous sur le ventre.
J'obéis. Je stresse un peu, c'est quand même très... nu.
- Détendez-vous, ça va aller. Je vais guider votre mari pour qu'il vous masse parfaitement.
- Et retiens Albus, comme ça tu pourrais me faire des massages tous les soirs.
- Seulement si tu m'en fais aussi !
Je ris doucement. Je sens les mains douces et précautionneuses du beau brun se poser sur mon dos. Il suit les instructions du moniteur, si on peut l'appeler comme ça, et me caresse la peau. C'est vraiment agréable. Je pousse un petit grognement de satisfaction, il est sacrément doué ! Je ferme les yeux, ressentant pleinement ces délicieuses sensations.
- T'aimes bien Gellert ?
- Haa... Ho oui, c'est merveilleux... Tu as des mains d'or.
- Merci.
Je veux que ça dure très longtemps, c'est si bon... Il descend progressivement et bientôt tout le haut de mon corps est détendu. Il me masse au niveau des hanches et au fur et à mesure qu'il descend, il est moins assuré, mille fois plus précautionneux.
- Je dois vraiment lui masser le cul ?
J'éclate de rire, cette phrase est sortie de nul part. Le masseur rit également, amusé par l'intonation incrédule d'Albus.
- Je ne vais pas vous y obliger mais c'est souvent très agréable pour la personne massée.
- Ne t'en fais pas mon Albus, je t'autorise à me toucher comme tu as envie.
- Ça ne te dérange pas ?
- Si c'est toi qui le fait, pas le moins du monde.
- Bon, d'accord.
Alors il pose ses mains sur mes fesses et commence les massages. Il me pince légèrement la peau du postérieur, la caresse doucement, enfonce ses doigts dedans. Je ne peux résister à cette dernière action et gémis bruyamment. Mon dieu, c'est si agréable, je n'ai jamais rien ressenti de tel ! Il est parfait, vraiment. Il me malaxe le cul, d'une manière exquise. Je ne sais plus contenir mes gémissements, c'est trop bon. Mon esprit s'évapore, laissant place à une autre sorte de plaisir. Le plaisir d'avoir Albus qui me masse les fesses.
- Désolé d'être... haa... D'être bruyant. Han...
- Ne vous inquiétez pas, la plupart des gens réagissent comme ça.
- Votre méthode est incroyablement bonne...
- Merci. Mais ça marche surtout grâce au fait que le masseur soit votre mari.
- Oui, on se laisse plus facilement toucher par son amant. Ha... Surtout si c'est quelqu'un d'aussi talentueux qu'Albus. Hmmm... Et d'aussi sexy égalem...
Albus me frappe l'arrière train, dans une mouvement sûrement pas dicté par le professionnel.
- Tais toi et profite.
- Haa... Oui Albus, très bien Albus...
- Fais gaffe, tu vas te reprendre une claque.
- Mais heu... J'ai juste dit que tu étais diablement sex... HAAA ! Eh t'as tapé fort !
- C'était mérité.
- Rhô, je ne dis que la vérité.
- C'est ça...
Je lui dis que j'apprécie beaucoup ses fessées et que c'est plus une récompense qu'une punission pour moi ? Et qu'il est sur le point de me faire bander tellement c'est excitant ? Il ne vaut mieux pas. Ses doigts s'enfoncent dans ma chair et je me cambre en gémissant. Je suis totalement à la merci de ses massages mais je ne m'inquiète pas, je lui confierai ma vie.
- Je vois que tu apprécies, chéri.
- Han ! Ho que oui...
- Tu n'es pas non plus obligé de te cambrer comme ça.
- Avoue que tu te rinces les yeux. Haaa...
- C'est vrai, j'apprécie la vue. Toi aussi tu as un postérieur divin, mon cœur.
- Merci mais c'est MA réplique.
- Plus maintenant.
Le pauvre masseur doit être désespéré par nous. Il continue de donner des instructions à Albus, ne pouvant retenir un fou rire quand on se chamaille comme des gosses. Je sens les mains de mon époux quitter mes fesses pour caresser mes cuisses. C'est également très agréable mais rien ne vaut le massage du cul. Il me détend les jambes progressivement et finit par la plante des pieds. Je ne me suis jamais senti aussi bien, c'est fou qu'un massage puisse être aussi efficace. Je me relève pour lui laisser la place et en profite pour réenfiler mon maillot de bain.
- J'ai cru comprend que vous aviez bien aimé.
- Effectivement. Merci beaucoup.
- Je n'ai rien fait, j'ai juste donné des instructions, c'est votre mari qui a effectué tout le travail.
- Et bien, merci Albus.
- De rien mon amour.
- Maintenant c'est à toi !
- Vous pouvez vous déshabiller également et on inversera les rôles.
- D'accord.
Albus pose ses mains sur l'élastique de son maillot de bain mais s'immobilise immédiatement. Il a soudain l'air paniqué, tétanisé. Il tremble, respire rapidement et a les pupilles écarquillées de peur. Je m'approche et lui chuchote :
- Ça va ?
- Je... Je veux pas...
- Tu ne veux pas quoi mon beau ?
- Me déshabiller... Je veux pas... Je veux pas...
- Tu n'as vraiment pas envie ?
- Non. S'il te plaît Gellert... Je ne veux pas le faire...
- D'accord, rien ne t'y oblige. On va dire que tu n'as pas envie.
- Oui. Merci.
Je pose une main sur sa joue et l'embrasse du bout des lèvres. Il sourit timidement et se calme un peu.
- Je pense qu'on va s'arrêter là, Albus n'a pas envie de se faire massé.
- Ha bon ? Bien, c'est comme vous voulez. Au revoir dans ce cas, je vous laisse.
- Au revoir et merci.
L'employé repart, nous laissant seuls. Mon époux se laisse tomber contre moi et se blottit tout contre ma peau.
- Désolé Gellert, je n'ai pas été capable de surmonter ma peur. Tu dois avoir honte de moi.
- Pas du tout ! Je sais bien que tu as vécu un traumatisme, ta réaction est normale.
- Mais je ne suis plus un enfant ! J'ai grandi et pourtant ça me terrifie toujours autant de me déshabiller. Je suis trouillard.
- Arrête de te rabaisser, mon cœur. Tu es traumatisé, c'est NORMAL. Il faut plus que quelques années pour oublier. Et tu as fait des énormes progrès, crois moi.
- Mmm...
- Allez, on se baigne ?
- Ok.
Je retire mon maillot et m'immerge dans l'eau chaude.
- Pourquoi tu es toujours à poil ?
- C'est mieux des bains nus. Tu devrais en faire autant d'ailleurs. On n'est plus qu'à deux, tu peux te déshabiller.
- Ha oui.
Il saisit son vêtement mais ne l'enlève pas. Il a encore l'air apeuré, le pauvre.
- Je ne peux pas... souffle-t-il.
Une larme coule de son œil et il glisse dans l'eau, gardant son habit. Les yeux baissés, son visage exprime un mélange de honte, de tristesse et de peur. Ça me fend le cœur de le voir comme ça. Je l'attire vers moi et l'assois sur mes genoux délicatement.
- Ça va Albus ?
- Non... J'en ai marre d'être terrifié pour juste retirer un vêtement !
- Tu veux que je l'enlève pour toi ? C'est comme tu as envie.
- Je... Je veux bien.
Je descends son maillot de bain doucement sur ses jambes. Albus est tout rouge et s'agrippe à mes épaules, crispé. Je pose son vêtement sur le rebord et ramène la tête de mon bien aimé contre mon cou.
- Voilà, c'est fait.
- Merci... Il faut que je fasse des efforts.
- C'est déjà très bien mon amour. Au fait, tu ne veux toujours pas me raconter ce qu'il s'est passé ?
- Si, je vais te le dire.
- Vraiment ?
- Oui. Il faut que je te raconte au moins une fois. J'étais tout petit, je devais avoir aux environs de 7 ans. J'étais à l'école et allais sortir de la classe pour retourner chez moi mais le maître m'a demandé de rester un peu. Il a attendu que tout le monde parte, puis il a fermé la porte. J'ai tout de suite senti que quelque chose n'allait pas quand il m'a regardé avec des yeux de prédateur. C'était déjà apeurant. Il m'a demandé de me déshabiller. J'ai refusé. Il s'est mis dans une colère noir et m'as hurlé dessus. J'étais petit, j'ai finit par retirer mes vêtements. Mais j'ai conservé mon sous-vêtement. Il m'a dit de l'enlever également. J'ai aussi dit non, je ne voulais vraiment pas. Alors il a saisit un fouet et m'a roué de coups. Il m'a fouetté de toutes ses forces et moi je hurlais, je hurlais... J'étais en sang et j'avais extrêment mal. Il m'a menacé de continuer si je n'enlevais pas mon caleçon. Je ne voulais plus avoir mal, je l'ai retiré. Il a fait des remarque... très très déplacées.
- Comme quoi mon cœur ?
- Des trucs du genre, "t'as un bon cul, sale pute", "tu ne mérites pas de réussir dans la vie, tu dois être utilisé pour le sexe" .
- Ha...
- Je comprenais à peu près ce qu'il me disait et j'étais horrifié. Mais le calvaire n'était pas fini. Il m'a bloqué contre une table et m'a fouetté les fesses. Très fort. Je hurlais, mais ça ne servait à rien. Il me caressait le cul sensuellement avant chaque coup de fouet et la sensation était la pire de l'univers. Puis il a commencé à me tripoter l'entrejambe. Je voulais que ça s'arrête à tout prix. C'était...
Il fond en larmes. Je le serre contre moi, tentant de lui manifester mon soutien comme je peux.
- Je suis là Albus, tout va bien.
- Snif... C'était atroce. En plus je souffrais beaucoup de ses violents coups. Je perdais une grande quantitée de sang. Un moment il s'est arrêté et j'ai entendu qu'il défaisait sa ceinture. J'ai compris son intention et j'ai eu si peur... Je me suis évanoui. Quand je me suis réveillé, un autre professeur était dans la pièce. Ils se disputaient. J'avais trop mal pour essayer de comprendre. J'ai rampé jusqu'à mes vêtements et je les ai enfilé difficilement. Le deuxième professeur s'est approché de moi et je me suis reculé précipitamment. Heureusement, il ne m'a pas touché, il a juste dit : "tu peux y aller mais ne parle à personne de ce que tu viens de vivre, d'accord ? Sinon le professeur continuera ce qu'il faisait encore et encore." j'ai hoché la tête et je suis rentré chez moi. J'ai menti à tout le monde sur la cause de mes blessures. À l'époque j'étais jeune, donc ma mère me douchait. Mais je ne voulais plus me déshabiller. On a cru à un caprice. J'ai été punis plein de fois, à chaque fois que l'on devait être nus, pour se changer, pour se doucher ou des choses de ce genre, je refusais. A cet âge là, la sexualité n'existe pas et le pudeur non plus. Mais moi je ne voulais pas être nu en présence de quiconque. On m'y a forcé de nombreuses fois et ça a renforcé mon traumatisme. Les vestiaires étaient un cauchemars. J'ai fais énormément de crises de panique. Puis tu es arrivé. Au début, tu t'en souviens, c'était comme avec tout le monde, je ne voulais pas. Puis, progressivement, tu as gagné ma confiance et j'ai accepté de montrer mon corps. Ça a pris du temps mais maintenant ça va mieux. Je me suis aperçu que sexe ne voulait pas dire douleur et sensations horribles mais un plaisir que je n'avais jamais ressenti. Tu m'as beaucoup aidé, et je ne t'en remercierai jamais assez. J'ai même réussi à me faire inspecter chez le médecin, si tu me tenais la main. Mais quand le masseur a demandé de me déshabiller, poliemment, ce n'est pas le problème, ça a fait resurgir des souvenirs. Voilà, tu sais tout.
- Mon dieu ! Quelle horreur ! Je peux tout à fait comprendre ta réaction maintenant. Si jamais je retrouve le connard qui t'as fait ça je le tue !
- On avait dit plus de meurtres.
- Je m'en fout, on peut faire une exception pour les batards comme lui. Et l'autre prof ne t'as même pas aidé ! Quel cauchemars ça a dû être ! Je ne laisserai plus personne t'approcher Albus, je te le promet. Tu mérites tout l'amour du monde.
- Merci.
Des larmes perlent aux coins de ses yeux, son récit à du le replonger dans l'enfer qu'il a vécu. Il est flageolant et je suis certain que s'il n'était pas assit sur mes genoux, il serait tombé. Je l'enlace tendrement, lui caressant le dos avec douceur. Il sanglote contre mon épaule, tremblant. Lui qui est si sûr de lui, rassurant et généreux en temps normal, est en ce moment si fragile que j'ai l'impression qu'il peut se briser à tout moment. Mais c'est trop tard, il est déjà brisé par l'agression qu'il a subi.
- Je suis là mon amour... Je serai toujours là, je ne laisserai plus personne te faire du mal.
Je caresse ses beaux cheveux délicatement. Mes bras l'entourent dans une enceinte protectrice. Je veux le réconforter, lui redonner le sourire.
- Tu es en sécurité. Tout va bien.
- Je peux avoir un bisou ? demande-t-il d'une petit voix timide.
- Évidemment mon beau !
Je l'embrasse avec une infinie douceur. Il ferme les yeux et bouge ses lèvres contre les miennes lentement. Ses mains contre mon torse, les miennes dans son dos, on s'embrasse tendrement. J'ai l'impression que le temps s'arrête pour nous offrir cet instant de douceur. Je suis sur un petit nuage. Mon cœur virevolte et des papillons battent des ailes dans mon ventre. La meilleure thérapie est définitivement les baisers d'Albus. Ils sont si doux, remplis d'une si grande tendresse, d'un tel amour... Je ne pense plus à rien, je l'embrasse juste. Et ça me suffit. Il bouge ses mains lentement contre ma peau, vient caresser mes cheveux, ma nuque, mon visage... Et c'est tellement tendre... Il est un petit ange tombé du ciel. Je me demande toujours pourquoi il m'aime moi, le diabolique mage noir. C'est lui qui m'a remis sur le droit chemin, lui qui m'a tiré de ma folie meurtrière, lui qui m'a sauvé la vie. Je lui en serai éternellement reconnaissant. La personne que je suis devenu aujourd'hui, c'est grâce à lui. Sincèrement, je pense que s'il n'était pas là, je serrai toujours un mage noir. Mais il existe. Mmm c'est si bon... Nous avons passé très longtemps à nous embrasser.
- Gellert, on rentre dans la chambre ?
- Oui, d'accord. Au fait, tu vas mieux ?
- Je ne me suis pas senti aussi bien depuis longtemps. Même si c'était difficile sur le moment, te raconter ce que j'ai vécu m'a vraiment soulagé. Et ce moment passé à t'embrasser... C'était parfait. Merci beaucoup pour ton soutien.
- C'est la moindre des choses. Tu le mérites largement.
On se sourit puis nous quittons l'eau chaude du spa. On enfile nos maillots respectifs et, après s'être sèchés, retournons vers notre chambre. Albus ne me quitte pas d'un centimètre, acroché à ma poitrine, sa tête contre mon cou.
- Juste pour savoir, est-ce que tu vas me lâcher ?
- Nan.
- Très bien. On commande le diner maintenant ? C'est compris dans le prix.
- D'accord.
Nous choisissons notre repas sur la carte présente dans la chambre. On dicte nos commandes par téléphone, et il n'y a plus qu'à attendre que ça arrive.
- On prend un bain en attendant ? je propose.
- On sort de l'eau mais c'est comme tu veux.
- Oui mais ça fait un siècle que l'on n'a pas pris de bain ensemble.
- Laisse moi deviner, tu vas en profiter pour me mater ?
- Moi ?! je m'écris, faussement révolté. Est-ce que c'est mon genre ?!
- Oui, totalement ton genre.
- Pfff...
- Tu ne nies pas ! Tu vois !
- Oui, j'assume, j'ai bien le droit de me rincer l'œil sur mon mari de temps en temps.
Je me prend une fessée bien forte.
- Aaaïïïeeee !
- Allez, on va se laver ?
- Je me fais martyrisé par mon propre mari !
- Tu n'avais qu'à pas être aussi pervert, mon chou.
- Mais j'y peux rien si tu es aussi sexy !
- Tu veux encore une autre fessée ?
- Noooonnnn...
Je me précipite vers la salle de bain, poursuivi par un Albus hilare. J'en profite pour ouvrir le robinet de la baignoire. S'ensuit une course poursuite dans toute notre suite, ponctuée d'éclats de rire. Elle se termine lorsque je me retrouve bloqué contre le mur de la salle d'eau, mon époux me bloquant le passage. Il s'avance lentement, un air victorieux sur le visage.
- Alors, qui c'est qui va se prendre un fessée ?
- Au secours !
Albus me plaque contre le mur et l'atmosphère change rapidement. Il se colle contre moi en maintenant mes mains au dessus de ma tête. Je détourne le regard, rouge vif. Il me dévore des yeux avec désir.
- Toi aussi tu es sexy mon chéri...
Je souris, flatté intérieurement. Sa bouche s'approche de la mienne avec lenteur. Je ferme les yeux, m'apprétant à l'embrasser, mais il me retourne d'un coup, me plaquant le ventre contre la surface froide de la paroi.
- Ça c'est un coup de pute !
- Je sais.
Il descend mon maillot et me donne un petit coup sur le popotin. Puis il commence à me caresser les hanches sensuellement, provocant gémissements et grognements de ma part. Même si c'est agréable, c'est MOI le dominant. J'inverse les rôles en un instant et c'est lui qui se retrouve bloqué, dos à moi.
- Alors, on fait moins le malin ? je lui sussure à l'oreille.
- Tais toi.
Je ne peux empêcher mes lèvres de se relever dans un sourire amusé et triomphant. Je descend son maillot de bain sur ses jambe comme il l'a fait pour moi. Sauf que maintenant, nous sommes tous deux nus et si près l'un de l'autre qu'un rien pourrait faire déraper la situation. S'il se recule un tout petit peu, mon intimité entrera en contact avec ses fesses. Je peux presque ressentir la tension sexuelle. Albus prend soin de ne pas bouger d'un millimètre. J'ai une idée. J'attire ma baguette silencieusement, ça sert d'avoir des pouvoirs puissants. Je lance un sort de silence informulé puis me recule. Je me plonge dans le bain sans un bruit et me retourne vers mon époux. Il est toujours plaqué au mur. Bon dieu, son cul est toujours aussi splendide. Il est magnifique comme ça.
- J'ai de la chance d'avoir un mari aussi sexy.
Albus sursaute et se retourne d'un coup.
- Gellert ! s'exclame-t-il d'un ton plein de reproches en voyant que je suis dans le bain.
Je lui fais mon sourire le plus insolent et victorieux.
- Quand je te voyais comme ça, plaqué au mur avec ton magnifique cul exposé sous mes yeux je n'avais qu'une envie : te baiser.
Il rougit violemment.
- Comment tu peux sortir des choses pareilles aussi naturellement ?!
- Car c'est la stricte vérité.
Il devient encore plus rouge, si c'est possible.
- Tu viens dans le bain, mon chéri ?
- Je... Oui.
Il enjambe la rambarde en prenant soin de ne pas me marcher dessus et s'allonge sur moi. J'entoure sa taille fine de mes bras délicatement, en prenant soin de ne pas trop serrer mais de le maintenir suffisamment pour qu'il ne glisse pas. Il lâche sa tête en arrière et ferme les yeux, détendus. Qu'il est beau... Je pose ma tête contre la sienne.
- Je suis bien là...
- Hmmm, moi aussi...
- Merde Albus, je viens de penser à quelques chose !
- Quoi ?
- Je ne t'ai pas demandé la permission avant de te déshabiller ! Je suis vraiment vraiment désolé, je n'y ai pas pensé sur le moment. Je suis un mari indigne.
- Ha ha, ne t'en fais pas tu es encore digne. A vrai dire, je n'y avais pas pensé non plus. J'étais trop pris par... la tournure des événements...
- Par ma bite près de ton cul.
- ...
- ...
- ...
- ...
- Oui. Tu n'as plus besoin de me demander, pas toi. J'ai juste eu un bloquage au spa mais sinon ne t'inquiète pas pour ça. Si je ne l'avais pas voulu, je te l'aurai fait comprendre. Mais merci de t'en être préoccupé.
- Tu en sûr que ça ne te dérange pas ?
- Avec les autres si, mais pas avec toi. Au contraire, avec toi mon cœur, être nu est plutôt sympathique.
- Pour mes compliments sur ton beau cul ou pour le sexe ?
- ... Parce que c'est agréable de pouvoir te toucher sans la barrière des vêtements. Mais pas que le sexe ! Juste être blotti contre toi et pouvoir profiter du contact de notre peau, c'est magique.
- C'est l'amooûûûûrrrrreee !
On pouffe de rire.
- Tu ne peux pas rester sérieux deux minutes ? Et tu ne peux pas arrêter de penser au sexe deux minutes aussi ?
- Non. Impossible. Encore, rester sérieux, si je fais un énorme effort je suis capable mais pour le sexe, non.
- Tu es intenable. Et ne fais pas de remarque sur le fait que c'est pas de ta faute si je suis sexy gna gna gna !
- Pfff ! Ha ha! Ton imitation !
- Ha ha ha! Avoue qu'elle était parfaite !
- Pas. Du. Tout.
- Rhoo...
- Eh mon bubus !
- Oui ?
- Attaque de bisous !
Je l'embrasse partout dans le cou, le faisant éclater de rire une fois de plus. Il se tortille pour m'échapper mais je resserre ma prise sur sa taille. Il finit par abandonner en riant et penche la tête sur le côté pour m'exposer son cou. Je l'embrasse cette fois avec plus de douceur et de tendresse et il se met à ronronner doucement.
- Hmm... C'est agréable... Hmmm...
- Tu es mignon quand tu es détendu comme ça mon amour. Non, tu es mignon tout le temps.
- Je croyais que j'étais sexy.
- L'un n'empêche pas l'autre ! Tu es le mari le plus sexy et le plus mignon de l'univers !
- Ha ha ! Et toi tu es le mari le plus parfait de l'univers.
- Tu crois ?
- Ouais, je crois. J'en suis sûr même.
- Même si je suis un gamin ?
- Même si t'es un gamin. Mais tais toi et continue à m'embrasser.
Je souris et mon cœur se réchauffe. Je m'exécute et lui fait plein de doux baisers dans le cou. À voir son visage heureux, il apprécie pas mal. Il ondule légèrement contre moi, frottant sa peau contre la mienne. Son dos vient titiller ma poitrine délicatement tandis que ses jambes s'emmêlent et se démmellent avec les miennes régulièrement. Il ne cesse de ronronner, surtout quand mes lèvres se posent sur sa pomme d'Adam. Il transpire le bien-être. Et moi aussi, son corps se mouvant avec lenteur contre le mien est ennivrant. Je m'applique à lui donner des baisers avec une immense douceur. Mon cerveau est rempli d'amour pour lui.
- Mmm... Je t'aime Albus... Je t'aime tant...
- Moi aussi je t'aime mon beau.
- Je peux te laver ?
- Oui, bien sûr, vas-y.
Je prends le savon et commence à frotter ses bras avec. Mais ce n'est pas pratique dans la position dans laquelle on est.
- Attend Albus,
Je l'allonge sur le fond de la baignoire et me met à califourchon sur lui. Il rougit et se mord la lèvre inférieur dans un geste totalement attirant.
- C'est plus pratique de cette manière.
Il parcourt mon corps du regard avec émerveillement.
- Tu es beau mon cœur.
- Merci mon chou.
Je recommence à le savonner sur tout le haut du corps, puis à le rincer. Il se laisse faire, un petit sourire craquant sur le visage. Je recule au niveau de ses pieds pour lui laver le bas. Je remonte progressivement, de ses doigts de pieds, à ses cuisses, à ses hanches. Je finis en nettoyant le bas de son ventre.
- Gellert...
- Oui ?
- Heu...
- Qu'est-ce qu'il y a mon Albus ?
- Tu peux me passer le savon pour que je me nettoie la... l'entrejambe car si tu le fais je vais bander, débite-t-il d'une traite.
- Bien sûr, tu n'as pas à être gêné, tu sais. Si tu veux, je peux me détourner. Tiens.
- Merci. Et je veux bien que tu te retournes.
Je lui fais un sourire bienveillant avant de tourner la tête. Même si j'adore le taquiner, je veux qu'il soit en confiance et en sécurité avec moi. Il est très pudique de nature, évidemment son traumatisme n'aide pas, et je veux toujours le rassurer pour qu'il se sente bien, absolument pas obligé de faire quoi que ce soit.
- C'est bon. C'est à moi de te nettoyer maintenant !
- D'accord, inversion des rôles.
On change de positon dans un fouilli de membres. Je me retrouve immergé dans l'eau avec mon Albus à califourchon sur moi. Je tiens à préciser qu'il est diablement sexy mais vu le nombre de fois où je l'ai dit, je pense que vous avez compris. Il s'applique à bien décrasser tout mon corps avec tendresse et j'apprécie beaucoup ce moment. C'est intime et doux. Quand il a finit, il s'allonge sur moi et on s'enlace tendrement. Je me redresse pour m'installer dans une position plus agréable et il glisse un peu. Sa tête maintenant contre ma poitrine, il rit, d'un rire pure et heureux. Puis il ferme ses beaux yeux, ses bras arnachés autour de mon torse. Sa respiration est calme, paisible. Bien blottit contre moi, il se repose. Je pose une main dans son dos, l'autre dans ses doux cheveux et me détend également. Je joue avec sa chevelure négligemment. Si on était dans un film, des pétales de roses tomberaient et une musique romantique nous accompagnerait. Mais je n'en ai pas besoin pour être incroyablement bien avec mon bubus. Soudain j'entends toquer. Je regarde Albus et m'écris :
- Merde ! Notre repas !
On se dépêche de sortir de l'eau et d'enfiler un peignoir. Puis on ouvre la porte de la suite au serveur qui nous tend nos plats.
- Tenez !
- Merci beaucoup.
- Désolé si je vous ai dérangé, ajoute-t-il en voyant nos tenues.
- Ho, c'est rien.
- Au revoir et bonne fin de ce que vous avez commencé, finit-il avec un air entendu.
- Non c'est pas... Enfin on... Bref, on s'en fout. Au revoir !
Je vais m'installer sur notre lit avec mon mari après avoir refermé la porte.
- C'était trop marrant quand il insinuait qu'on faisait des choses pas très catholiques, tu étais tout rouge.
Je lève les yeux au ciel et réplique :
- Je sais que ma bite te manque mais dès qu'on a finit de manger, je te promets que tu vas la sentir.
- J'ai hâte.
- Mais aussi j'ai hâte de m'enfoncer en toi profondément, mon cœur.
Il rougit et je suis certain que son imagination lui a donné une image plutôt satisfaisante. Je le prends par le menton et l'embrasse. Après quelques baisers, nous mangeons notre repas tranquillement. Je suis en train de finir mon délicieux repas quand Albus déclare :
- Ouvre la bouche.
J'obéis, intrigué. Il pose le dernier bout de son dessert sur ma langue puis m'embrasse passionnément. Le baiser a un goût de citron. On se partage la pâtisserie dans ma bouche, jouant avec la langue de l'autre. On s'écarte un instant pour respirer, à bout de souffle. Un filet de bave relie nos bouches. Je l'essuye sans quitter Albus du regard.
- Tu as fini de manger ? demande-t-il.
- Oui, pourquoi ?
- Tu verras. Pose ton plateau sur la table de nuit.
J'obtempère, attendant la suite. Mon époux tire la couverture qui recouvrait mes jambes, m'enlève mon peignoir puis retire le sien. Je vois très bien où il veut en venir. Il s'assoit sur mes genoux et se frotte à moi, bougeant son postérieur contre mon entrejambe sensuellement. Je gémis et sens une vague de chaleur arriver. Il se cambre en poussant des petits gémissements et se colle à moi avec insistance.
- Ha... Albus... Mon dieu... Haaa...
- Haa... Gellert... Je te veux...
Il se retourne pour se mettre à califourchon sur le haut de mes cuisses et bouge son bas-ventre contre le mien. Je me sens durcir à son contact. Il se met à me malaxer les tétons, provocant des gémissements de plus en plus bruyants de ma part. Mon désir se réveille et m'emplit. Je veux tant le baiser... Je rejette la tête en arrière en grognant. Je me retiens de céder à mes pulsions qui risqueraient de lui faire mal. Mais il s'obstine à onduler lentement, trop lentement, me faisant parvenir des sensations déjà puissantes mais pas assez pour moi. Il me tente. Je dois me contrôler... En plus de ses doigts sur mes bouts de chairs, de son intimité se frottant à la mienne, il se met à me lécher dans le cou. Je suis enivré de désir, je veux le toucher sauvagement. Je me mord la lèvre mais ne tient pas deux minutes et pousse un cri à la seconde suivante.
- Haa... Albus tu vas me rendre complètement dingue...
- Tu aimes bien, hein ?
- Ha... Ho oui... Fais attention à toi... Ce n'est pas prudent de tenter le diable. Il peut se révéler incontrôlable... Han...
- Je n'en ai pas peur. Ha...
- Vraiment ? Han... Tu devrais.
- Haa... Tu crois qu'il va me dévorer ?
- Ha... Oui, il va te dévorer sauvagement. Han...
- Qu'il me dévore, je n'attends que ça. Ha...
- Han... Il craint de te faire mal s'il se laisse aller... Tu devrai arrêter ça, c'est dangereux...
- Haa ! Je meurs d'envie que le diable me dévore sauvagement, haaa, ce n'est des avertissements qui vont m'empêcher de l'exciter jusqu'à qu'il se lâche complètement.
- Haann... Albus... Je suis sérieux...
- Ha... Moi aussi... Gellert... me sussure-t-il à l'oreille de sa voix la plus suave. Baise moi...
Je le prend par les épaules, le renverse et le plaque violemment contre le lit. Je saisit ses poignets d'une main et les bloque au dessus de sa tête. Complètement immobilisé par le poid de mon corps sur lui, il halète. Je l'embrasse dans un baiser si enflammé qu'il peine à suivre le rythme. Je lui dévore la bouche si profondément que son corps est parcouru d'un violent frisson. Je vois ses yeux se révulser tandis qu'il reprend le balet enflammé de nos langues avec plus d'ardeur encore. Il se débat et essaye de libèrer ses bras.
- Laisse moi te toucher... Ha... Ha... Gellert... Je veux te toucher... Han... Je t'en supplie...
Je cède à ses supplications et il me sert contre lui. Je lui caresse les hanches sensuellement avant de glisser une main en haut de ses cuisses. Je le prend dans ma main et sa réaction est immédiate. Ses yeux s'écarquillent, son souffle s'accélère. Il est vraiment brûlant entre mes doigts. J'entame des vas et vient de plus en plus rapides et, d'après ses gémissements, il apprécie beaucoup.
- Gellert... Haaa... Je vais jouir si tu continues...
Je stoppe mes mouvements et retire ma main. Il grogne de frustration.
- Reprend moi. Touche moi.
- J'ai encore mieux. Si tu veux bien te retourner.
Il s'exécute sans broncher. Je me place à califourchon sur ses fesses et le pénètre directement, complétement ivre de désir, ne contrôlant plus mes pulsions. Albus pousse un cri de douleur et agrippe les draps.
- Ça va mon amour ?
- J'ai... Mal...
- Ce n'est pas supportable ? je demande, inquiet.
- Non... J'ai trop mal...
Je me retire et il pousse un soupir de soulagement.
- Je suis désolé mon cœur, ça va ?
- Oui... Je n'étais pas prêt.
- Pardon. Il faudrait que tu me lubrifie, les doigts et le sexe.
- D'accord.
Il se remet sur le dos et je me positionne au dessus de sa tête. Il me caresse les hanches tandis qu'il embrasse le bout de mon pénis avec précaution.
- Quand tu veux mon chéri, je déclare.
Il relève la tête vers moi et me sourit.
- Je t'aime mon beau.
Et, sans me laisser le temps de répondre, il me prend en bouche. Mon dieu... A chaque fois, c'est pareil, je crois m'y habituer à force mais il m'offre toujours des sensations d'une puissance inouïe qui me rendent complément fou. Je gémis sans arrêt, surtout quand je sens mon membre coulisser dans sa gorge. Je m'accroche à ses cheveux et bouge instinctivement le bassin. Je m'enfonce dans sa bouche au rythme de mes coups de rein. C'est si bon... Je peine à respirer correctement, étouffé de plaisir. Ma peau est moite, mes cuisses adhérent aux lèvres d'Albus.
- Albus je... Haaa... Je vais...
Il comprend et se retire. Il me regarde d'en bas et me sourit :
- Ça a été ?
- Ho oui... Mon dieu Albus...
Je lui caresse les lèvres doucement. Il ouvre la bouche d'un coup et commence à me sucer les doigts. Je ne peux détacher le regard de sa bouche. Il m'excite au plus haut point. Mon esprit est rempli de désir. La tension ne demande qu'à être relâchée. Quand Albus laisse mes doigts, je souffle d'un ton dominant :
- Sur le ventre.
Il se retourne et je me positionne. Je descend mes doigts humides dans son dos et il se cambre dans un gémissement.
- Je peux ?
- Ho oui...
J'introduis un doigt en lui et il pousse un cris. Je bouge doucement, attentif à la moindre de ses réactions. Quand je sens qu'il se détend, j'ajoute un deuxième doigt.
- Han ! Gellert...
J'alterne des mouvements de ciseaux et de crochet en lui.
- Ha ! Je te veux en moi...
Je retire mes doigts et le pénétre d'un coup, profondément. Il geinds avec force et suit mon mouvement en se cambrant.
- Tu n'as pas mal mon amour ?
- Ça va...
Je bouge doucement, me retenant de forcer son entrée avec violence. La sensation de ses chairs étroites serrées autour de mon intimitée est tellement agréable... J'entame des lents allers-retours, vite interrompus par les cris de mon mari :
- Plus vite ! Mon dieu ! Han !
- Je vais te donner tout le plaisir du monde, mon cœur. Haaa !
Je donne des puissants coups de butoirs et tape contre son point P. On hurle de concert, dégoulinants de sueur. Mon torse se soulève rapidement pour venir épouser son dos. Chaque coup, plus rapide, plus sauvage, plus brutal, nous apporte une immense vague de plaisir. Plus rien d'autre ne compte qu'Albus. J'accélère la cadence rapidement, et nous fais monter en flèche au septième ciel. Mon dieu, c'est si bon... Le plaisir est étourdissant, c'est la meilleure des drogues et chacuns de mes allers retours m'en donne une dose plus forte. Je ne contrôle plus du tout mes gémissements bruyants. Entendre ceux d'Albus simultanément et savoir que c'est moi qui les provoque est extraordinaire. Chaque mouvement que j'effectue en lui le fait crier un peu plus, nous fait crier un peu plus. Je ne vais plus tenir longtemps à ce rythme. Après quelques secondes intenses, je jouis en lui dans un râle de plaisir. Il fait de même immédiatement après en gémissant mon nom d'une manière extrêmement sexy qui me donne des puissants frissons. Je me retire et il se retourne pour me serrer contre lui. Je pose ma tête contre son ventre et passe mes bras autour en reprenant mon souffle. On se regarde longuement, encore dans un état de béatitude.
- Qu'est-ce que je t'aime Albus...
- Ho moi aussi mon cœur...
Sa main vient se perdre dans mes cheveux tandis que je ronronne de plaisir.

Coucou, j'espère que ça vous a plu :). Je sais pas si vous avez remarquez mais je met des problèmes juste pour que les deux amoureux se consolent et que ça soit mignon XD. Donc s'il y a d'un coup un truc qui va pas c'est que je voulais faire une scène où ils sont en mode "ça va aller mon chéri ❤️". Enfin bref, j'espère que vous allez bien et si c'est pas le cas tenez :🤲du courage 🤲. Voila, à plus !

Recueil D'os Grindeldore (de Moi)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant