Aurélius

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Pdv Albus (comme d'hab')
C'est la fin de la journée et je me promène tranquillement. Soudain j'aperçois un obscurial qui me fonce dessus. Je n'ai pas le temps de prendre ma baguette que je suis déjà à terre. Je tente de me relever mais des complices me jettent des sorts. Je me fais désarmer et ligoter en quelques secondes. L'obscurial reprend sa forme humaine. C'est le fameux Croyance. J'ai entendu dire qu'il faisait partit du camp de Grindelwald, c'est sûrement lui qui lui a ordonné de me capturer. Gellert veut me faire prisonnier ou me tuer. Même si ça ne m'étonne pas, je ne peux m'empêcher de penser à tout ce qu'on a partagé. Une femme s'approche de moi et me prend le bras pour transplanner immédiatement. On arrive dans une grande salle, sûrement un salon, où ceux qui m'ont capturé arrivent. A genoux sur le sol et les mains attachés derrière le dos, je lève la tête pour voir Grindelwald. Je croise son regard. Il est toujours aussi beau, encore plus impressionnant, envoûtant. Il me dévisage.
- Détachez-le.
Ses partisans obéissent.
- Lève-toi et suis moi, assène-t-il à mon intention.
J'obéis, n'ayant pas d'autre options. Nous parcourons des grands couloirs pour finir par s'arrêter devant une porte.
- Entre.
Je m'avance et pénétre dans la pièce. Elle est de taille moyenne et est probablement une chambre car en son centre se trouve un grand lit. J'imagine que ce doit être celle de mon ex petit ami. Celui-ci entre à ma suite et ferme la porte derrière lui. Il s'approche de moi, met une main sur mes yeux et enserre mon ventre de l'autre. Il me chuchote à l'oreille:
- Albus, tu es mien...
Un frisson me parcourt. Son souffle chaud dans mon cou me rappelle des souvenirs. Il défait doucement les boutons de mon veston puis de ma chemise pour venir glisser sa main en dessous. Il joue avec moi, avec mes sentiments. Je l'aime et il en profite. Pourquoi a-t-il fallu que je tombe amoureux d'un mage noir ?
- Que veux-tu ?
- Toi. Ton corps.
- Tu veux me violer ?
- Non, je sais bien que tu m'aimes. Je suis peut-être un monstre mais pas à ce point.
- Et si je n'en ai pas envie ?
- Ne me fais pas croire ça. La façon dont tu m'as regardé quand tu m'as vu était explicite. Tu m'as déshabillé du regard. Pas que ça me dérange, au contraire.
Comme d'habitude, il a toujours raison. Oui je l'aime, oui je le trouve magnifique, et oui son corps me fait envie. Je ne peux pas le nier, il est ma faiblesse. Je ne suis plus moi même avec lui.
- Et après ? Tu vas m'éliminer après avoir assouvi tes désirs ?
- Je n'arriverais pas à te tuer.
- Tu peux détruire le pacte de sang facilement maintenant que je suis prisonnier.
- Ce n'est pas ça. Je ne pourrais jamais tuer l'homme que j'aime. Tu es bien trop précieux à mes yeux.
- Précieux à tes yeux ? Ça m'étonnerait. Qui m'a abandonné lâchement après avoir tué ma sœur ?
Je sais que je ne suis pas en position de l'accuser mais la rancœur est trop forte.
- Je suis désolé. Je n'ai pas eu le courage de revenir après cet accident. Pardonne moi.
Je reste sans voix. Il s'en veut vraiment ? J'ai rêvé d'entendre ses excuses depuis si longtemps...
- Et si tu veux savoir ce que je vais faire de toi, je pense que je vais te garder ici. Tu représentais un danger pour ma révolution et je ne pouvais me permettre de prendre ce risque. Mais je te traiterais bien, tu seras comme chez toi mon amour.
Il a prononcé ces derniers mots d'une voix suave qui fait battre mon cœur. Je ne sais que penser de la situation. Celui que je vois dans le miroir du Rised à mes côtés m'aime et va rester avec moi. Cependant je serais son prisonnier. Je ne pourrais pas l'empêcher de tuer tous ces innocents. Je serai dans une prison dorée. Il me prend par la taille et me ramène contre lui. Il plante ses yeux dans les miens.
- Albus tu m'as tellement manqué...
Il m'embrasse passionnément. Je réponds au baiser d'abord instinctivement puis finis par me dire que je ne fais de mal à personne si je profite de la présence de mon petit ami. Le goût de ses lèvres sur les miennes qui m'avait tant manqué est tellement doux et agréable... Soudain on entend la porte s'ouvrir. On se retourne en même temps pour faire face à l'obscurial qui m'a capturé. Il doit avoir aux alentours de 17 ans.
- Heu...
Il a l'air aussi gêné que nous. Gellert me lâche pour s'approcher de lui.
- Ne parle à personne de ce que tu as vu, d'accord Aurélius ?
- Oui.
- Promet le moi.
- Promis.
- Bien, tu peux y aller.
- Merci.
Il part sans demander son reste.
- Je lui fais confiance, il ne va pas le répéter.
Gellert revient vers moi pour continuer à m'embrasser et me caresser. Nous finissons la nuit dans son lit.
Le lendemain matin
- Albus réveille toi.
- Mmm...
- Allez fainéant ! J'ai quelque chose à te montrer.
- D'accord, j'arrive.
Je me lève, encore ensomeillé. Gellert est déjà habillé. J'enfile les vêtements de la veille. Mon petit ami se place devant un placard et prononce une formule. Il s'ouvre, laissant apercevoir un couloir.
- Suis moi.
- D'accord.
Il s'engouffre dedans. A la sortie, on se trouve dans une piece chaleureuse avec un canapé, une table, une cuisine dans un coin...
- Bienvenue dans mes appartements personnels. Rare sont les personnes au courant de leur existence mais moi ça me permet d'être tranquille. J'occupe la chambre dans laquelle on a dormi de temps en temps pour faire croire aux autres habitants de cette maison que j'y dors tous les jours. Mais je suis bien plus ici.
- Waa.. C'est très joli.
- Merci.
Je parcours la pièce. Je trouve un carnet sur la table avec mon nom marqué dessus.
- Qu'est-ce ?
- Rien, rien.
- C'est ça, je vais y croire.
- C'est rien d'intéressant.
- Alors je peux le lire ? je demande en commençant à l'ouvrir.
- Non, non ! J'ai écris toutes mes pensées te concernant dans ce journal. Et je ne tiens pas à ce que tu le lise.
- Mais ça me concerne, justement !
- Oui mais c'est personnel.
- Sérieusement Gellert, tu m'as déjà tout partagé. Tes envies, tes pensées vagabondes... Je te connais mieux que personne et je tiens à savoir ce que tu pense vraiment de moi.
- Il y a des passages très... gênant.
- À partir du moment où on couche ensemble je ne vois pas ce qu'il pourrait y avoir de plus gênant. S'il te plaît, je veux savoir !
- Tu ne m'en voudras pas ? Je n'ai pas écrit que du positif, ni que des choses très catholiques.
- Non, ne t'en fais pas.
- Bon, d'accord.
- Merci !
- Mais là je vais devoir y aller. J'ai une journée bien remplie. Tu peux te promener à ta guise dans mes appartements ou ma chambre mais tu n'as pas le droit d'en sortir, c'est clair ?
-Très clair. Reviens vite !
Je l'embrasse tendrement. Il me sourit.
- A ce soir Albus !
- A ce soir Gellert !
Il part. Je m'installe pour lire le fameux journal. En voici des extraits :
" Albus me manque terriblement. Ça fait beaucoup trop longtemps que je suis séparé de lui. M'en veut-il ? J'en suis sûr. J'aurais dû aller le voir, présenter mes excuses, l'embrasser, le consoler. Mais je ne l'ai pas fait. Maintenant c'est trop tard. Je ne devrais même pas l'aimer. Il n'est pas dans mon camp, il est un ennemi, il doit être éliminé. Je ne peux pourtant pas me résoudre à lui ôter la vie. Mon Albus... Il est si beau, si intelligent, si mignon, si parfait... Je vais encore dormir seul ce soir. Ses caresses tout en douceur me manquent. Tout me manque chez lui. Je l'aime tant..."
Gellert a du pleurer car le papier est taché de larmes.
" Je dois arrêter de penser à lui mais je ne peux m'en empêcher. J'ai encore fait un rêve où il était présent. A mes côtés. J'étais si heureux dans ses bras... "
" Ça fait un mois que je n'ai rien écrit dans ce carnet. J'avais presque peur de l'ouvrir car j'y évoquais Albus. Rien que son nom me fend le cœur. Mon Albus. Je suis un mage noir, je fais une révolution pour le plus grand bien, que vient-il faire dans mes plans ? À chaque fois que quelqu'un m'évoque le problème Dumbledore, j'esquive la question. Oui, il est un problème. Quelqu'un dans le camp adverse aussi puisant que lui est un danger à éliminer. Le lâche que je suis ne peut pas s'y résoudre. Foutu amour ! Pourquoi a-t-il fallu que ce soit lui ? Pourquoi pas un autre ? J'en ai marre ! Albus, reviens !... Mais c'est impossible. Je dois finir pas le tuer. C'est ainsi. "
" J'ai trouvé un article sur lui. C'est le 14ème. Et je les garde tous. C'est totalement inutile, ça me fait du mal mais avoir sa photo en ma possesion est appréciable. Je suis un idiot. Albus est si beau que je me surprend à espérer l'avoir dans mes bras. Des années sont passés et je m'obstine sur ce foutu professeur. Qu'est-ce qu'il ne tourne pas rond chez moi ? "
" Je ne vais presque rien écrire aujourd'hui. Je tiens à signaler que j'ai mis un plan en place pour capturer Albus. La suite, je verrai. Si le plan marche Albus sera à ma merci. Je ne lui ferai pas de mal. Ses lèvres sur les miennes seront déjà une bonne récompense. L'avoir dans mon lit serait encore mieux. J'ai hâte. "
Le texte est agrémenté de nombreux dessins de moi seul ou avec Gellert. J'y suis de plus en plus dénudé. Me voir représente avec tant de précision par Gellert me fait rougir. Surtout certains dessins que je ne l'aurait jamais cru capable de faire. Et voir ces lignes d'une honnêté prenante qui raconte son amour pour moi me fais lâcher une larme. Je ne savais pas qu'il vivait le même calavaire que moi, le dilemme entre l'amour et le reste. Je me retrouve dans ses mots et me dit que nous somme vraiment fait l'un pour l'autre.
Le soir
J'entends la porte d'entrée s'ouvrir. Des que je vois Gellert je lui saute dessus pour l'embrasser passionnément. Il va protester et dire quelque chose mais je ne lui en laisse pas le temps. La lecture de son journal m'a fait voir les choses sous un autre angle et maintenant je veux lui donner tout l'amour du monde. Soudain, entre deux baisers, j'aperçois l'obscurus. Je lâche mon petit ami et me recule précitpitemment.
- Hé bien, quel accueil ! Je voulais te prévenir qu'il était là Albus mais tu ne m'en as pas laissé le temps.
Je rougis, embarrassé.
- Désolé Aurelius de cette deuxième démonstration d'amour un peu trop débordante.
- C'est pas grave.
- Tu t'appelles Aurelius ? J'avais cru entende que tu t'apellais Croyance ?
- Non, mon vrai nom est Aurélius Dum...
Je n'ai pas le temps d'endre son nom de famille que Gellert l'interrompre.
- Oui, il a prit un nouveau nom pour sa nouvelle vie.
- Hé bien, bonjour Aurélius.
- Bonjour monsieur Dumbledore.
- Entre, Aurélius. Allons s'asseoir.
On s'installe à la table.
Pdv Aurélius
Les deux hommes dégagent une impression de puissance. Je suis un peu intimidé. Je connais déjà un minimum Grindelwald mais il a toujours été impressionnant comme Dumbledore. Hier j'ai été plus que surpris de voir les deux hommes s'embrasser. Dumbledore à été capturé, c'est un prisonnier. Je pensais que Grindelwald allait le tuer mais pas du tout. Je suis un peu perdu, je l'avoue. On s'assoit à une table où le dîner est prêt. Dumbledore rajoute une assiette pour moi. Il discute de tout et de rien avec le mage noir. Leur amour est évident, il n'y a qu'à voir comment ils se regardent, comment ils se parlent ou leur proximité. Je me sens de trop. La soirée risque d'être longue. On commence le repas.
- Tu dois te poser plein de questions, Aurélius.
- Oui, c'est vrai.
- Je vais t'expliquer. Albus et moi nous sommes rencontrés lorsque nous étions adolescent. Je te passe les détails mais ça a vite été un coup de foudre. On a réussi à garder notre relation secrète. Mais elle a été stopée par un tragique accident dont je suis en partie responsable. Nous ne nous sommes plus revue depuis. Je devais capturer Albus car il représentait une menace mais je ne lui voulais, et lui veux toujours, aucun mal. Je voulais te le présenter car, déjà tu nous as surpris en train de nous embrasser et tu mérites des explications et car il fera maintenant partie de ma vie. Enfin de ma vie privée car, officiellement je l'ai tué.
- Ha oui. Quelle histoire ! Vous devez être exceptionnel pour que Grindelwald...
- Tu peux m'appeler Gellert.
- Et moi Albus.
- D'accord. Donc pour que Gellert vous aime autant vous devez être exceptionnel car il est plutôt froid avec la plupart des gens.
- Froid ? Tu es gentil. Il est soit impoli et irrespectueux s'il n'a rien à gagner, soit manipulateur s'il a besoin de la personne.
- Quoi ? Pas du tout !
- Si, si !
Je rigole. Je n'aurais jamais cru que ces deux-là étaient comme ça. Peut-être est-ce le fait d'être ensemble.
- Je suis gentil avec toi, Aurélius ?
- Oui.
- Voilà !
- Peut-être l'es-tu avec Aurélius mais tu sélectionnes les personnes. Tu te souviens quand tu es partis en faisant un doigt d'honneur à Abelforth ?
- Qui est Abelforth ?
- C'est mon frère.
- Oui mais il l'avait mérité ! Il t'avais insulté.
- Et quand tu as traité Bathilda de vieille mémé gaga? C'est sa tante, ajoute le professeur à mon intention.
- Elle m'avait énervé. Et puis ce n'est pas totalement faux.
- Ce n'est pas une raison pour lui dire !
On éclate de rire. Finalement, ce repas n'est pas si mal.
Plus tard
Pdv Albus
Aurélius est partie, j'ai Gellert pour moi tout seul.
- Alors, il est sympa ?
- Oui, on dirait un peu moi à son âge.
- Tu étais plus intello.
- Toi aussi, je te signale.
- Tu marques un point. Au fait, il faut qu'on aille se doucher. Je vais te montrer la salle de bain.
- Je te suis.
Il me mène jusque là pièce en question. Il entre à ma suite.
- Tu veux profiter d'un bain avec moi ?
- C'est ce que j'avais en tête.
- Pervert, va.
- Je le suis juste avec toi.
- Ho, j'ai vu. D'ailleurs tu dessines très bien.
Il comprend que je fais allusion à ses dessins de moi sous toutes les coutures et rougit.
- Je t'avais dit de ne pas regarder.
- Mais ça ne me flattes que tu aies pensé à moi aussi souvent. Je me rend compte encore plus de la puissance de notre amour. Même si je n'imaginais pas que tu ai des pensées aussi... Comment dire...
- Ne me dis pas que toi tu n'en as jamais.
Je rougis à l'évocation des fantasmes que j'ai eu sur Gellert.
- Haha! J'en étais sûr !
- C'est bon, c'est bon...
- Bon, on la prend notre douche ?
- Avec plaisir.
Il me fait un sourire malicieux et commence à se déshabiller. Je fais de même.
Quelques jours plus tard
Pdv Gellert
En appelant l'obscurus Aurélius Dumbledore j'avais une idée en tête. Une idée folle mais j'espérais vraiment qu'elle puisse de réaliser. L'identité de l'enfant est toujours un mystère pour moi mais je peux lui trouver des parents de restitutions. Albus et moi. Je vais lui en parler. J'ai peur d'un refus mais qui ne tente rien n'a rien. Nous sommes dans notre lit et il bouquine.
- Albus, j'ai une proposition à te faire.
- Oui ?
- Ça te dirait d'avoir un enfant ?
- Gellert, t'es au courant que ce n'est pas biologiquement possible ?
- Oui mais on peut en adopter un.
- Pourquoi pas. Ça pourrait peut-être te raisonner.
- Mais je suis raisonnable !
- Mais oui...
- Enfin, bref, tu voudrais bien ?
- Oui, c'est une bonne idée. Mais je ne connais pas d'orphelinat dans le coin.
- Il n'y en a pas mais je connais quelqu'un, que tu connais aussi, qui voudrait sûrement bien.
- Aurélius ?
- Oui.
- Ça me plairait bien, il est gentil, intelligent. Il faudra bien réfléchir car ce n'est pas quelque chose à prendre à la légère mais j'en ai très envie.
- Imagine tu serais papa Albus.
- Haha! Papa Gellert!
On éclate de rire. Il me regarde amoureusement.
- Il faut se renseigner mais construire une famille avec toi serait génial.
Je l'embrasse tendrement.
Pdv Albus
Ça fait un moment que je peux sortir à ma guise, du moment que je suis discret. J'ai réussi à convaincre Gellert d'arrêter ses activité malsaines, nous nous sommes donc retirés dans une maison loin des aurors comme des partisans. Aurélius vient nous voir de plus en plus souvent. Nous avons fait les démarches d'adoption et il n'a plus qu'à signer. Nous ne lui en avons jamais parlé car on a l'intention de lui faire une surprise. J'espère qu'il ne refusera pas mais dans tous les cas, on respectera sa décision.
Le jour de Noël
Je suis encore en pyjama, dans les bras de Gellert. Il est 11 heure mais nous n'avons rien de prévu et je ne me lasserais jamais des câlins de mon petit ami. On entend la porte d'entrée s'ouvrir et Aurélius entre.
- Salut les amoureux ! Joyeux Noël !
- Joyeux Noël Aurélius !
- Joyeux Noël !
- Albus, il faudrait qu'on se change et qu'on prépare le repas. J'ai acheté plein de bonnes choses.
- Tu peux commencer je vais m'habiller.
- Moi je vais t'aider, ajoute Aurélius.
- Super.
Je pars dans ma chambre enfiler mon nouvel ensemble acheté spécialement pour l'occasion. Quand je reviens Gellert me détaille du regard. Il vient me faire un câlin et me murmure à l'oreille :
- Ça te va très bien, mon amour. Surtout le pantalon moulant qui fait joliment ressortir ton postérieur.
Je rougis. Je lui jette un regard faussement en colère puis l'embrasse.
- Quand vous aurez finit de vous bécoter, venez m'aider à finir la soupe.
Je pars cuisiner avec Aurélius et Gellert. Nous préparons tous le repas, mettons la table et commençons à manger. L'ambiance est festive et convivialle. Vient ensuite le moment des cadeaux. Après les avoir échangés, Gellert prend la parole :
- Aurélius il reste un dernier pour toi.
Je rajoute :
- C'est de notre part à tous les deux.
Mon petit ami lui tend la feuille d'adoption. Il la lit et ses yeux se brouillent de larmes au fur à mesure.
- Je comprend si tu ne veux pas. On acceptera tous les deux ta décision, quel qu'elle soit.
- Mais bien sûr que j'accepte ! Merci ! Merci infiniment !
Il se jette dans nos bras. On échange un regard attendri avec Gellert. Je lui tapote la tête, heureux.
- Bienvenu dans la famille. Et tu sais la pièce secrète où tu n'as pas le droit d'aller ?
- Oui ?
- C'est ta chambre maintenant. On voulait te faire la surprise mais tout est prêt.
- Trop bien ! C'est le plus beau jour de ma vie ! Merci tellement !
Ému, on sert notre enfant dans nos bras.

J'espère que ça vous a plu :). J'ai rien d'autre à dire donc à plus ! 😁

Recueil D'os Grindeldore (de Moi)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant