La chute

682 23 6
                                    

Je trouve que la chanson correspond bien à ce que Gellert pourrait dire à Albus.
Pdv Albus
J'ai l'impression que ma tête va exploser. J'entrouve les yeux et reconnais tout de suite le lieu : la chambre de Gellert. Je suis dans son lit. Je me redresse difficilement. La douleur me fait grincer des dents. Comment je me suis retrouvé ici ? Je tente de me lever mais je tiens à peine debout. Je me retiens au lit pour m'empêcher de tomber. Je vais difficilement jusqu'à la porte. Je l'ouvre et tombe sur Gellert.
- Ho Albus tu es réveillé ! Mais tu dois te reposer, retourne tout de suite dans mon lit !
Il m'aide à marcher jusqu'à son lit et je m'y affale, épuisé.
- Ça va ? Tu n'as pas trop mal ?
- Un peu mais je vais survivre. Qu'est-ce qui s'est passé ?
- Tu es tombé de ton balais et tu as perdu connaissance. J'ai appelé un médecin qui t'a examiné et t'as prescrit une crème à étaller dans le dos. D'ailleurs il a dit de la mettre dès ton réveil.
Gellert prend dans la table de nuit un tube de crème.
- Tu veux que je te l'étale ? Ça sera plus pratique comme c'est dans le dos.
- Heu... Je veux bien, merci.
Je commence à déboutonner ma chemise, embarrassé. L'un des boutons ne veut pas s'ouvrir, mes mains tremblantes ne facilitant pas la tâche. Mon ami m'aide. Gellert relève la tête et croise mon regard. Je rougis. Une fois torse nu je m'assois dos à mon ami pour qu'il m'étale la crème.
- Tu as une grosse blessure ! Je vais essayer de ne pas te faire mal mais tu me dis si jamais...
- D'accord.
Il met un peu de crème sur ses doigts et caresse mes épaules. Petit à petit il descend dans mon dos. Le contact avec sa peau est si doux et agréable... Je voudrais qu'il dure éternellement.
- Aïe !
- Désolé ! Ça va ?
- Oui, ne t'inquiètes pas.
- De toutes facons j'ai fini.
- Tu... Tu peux continuer quand même ? je demande d'une petite voix.
- Tu veux des massages ?
- Oui, s'il te plaît.
- Avec plaisir mon Albus. Mais allonge toi ça sera plus pratique.
- D'accord.
Je me mets sur le ventre et enfouie ma tête dans son oreiller. Non seulement il cache ma rougeur mais en plus il a son odeur. Je sens les doigts de Gellert se promener sur mon dos. Je ferme les yeux pour ressentir pleinement ses caresses pleines de tendresse.
- Alors tu aimes bien ?
Je pousse un soupir de plaisir incontrôlé. Il rigole.
- Bon, j'ai la réponse.
- Oups... Désolé.
- T'inquiètes pas.
- C'est tellement agréable...
- Personne ne t'as jamais fait de massages ?
- Si une fois il y a longtemps ma mère m'en a fait. Mais ce n'est pas pareil avec toi mon amou... Non ! Mon Gellert ! Heu... Gellert...
Ho la la, qu'est-ce que je raconte ? Je suis ridicule. Mais Gellert me prend le menton et tourne ma tête vers lui. Ses beaux yeux et son sourire malicieux tournés vers moi font battre mon cœur. Il approche son visage du mien en murmurant d'une voix suave :
- Je peux être ton Gellert si tu veux.
Sa tête est bien trop proche de la mienne. Ma respiration s'accélère.
- Je peux même être ton amour. Comme tu sera le mien.
Le rouge me monte aux joues. Je détaille chaque partie de son visage : ses magnifique yeux verrons, son beau nez, sa fine bouche... Il m'embrasse tendrement. Je réponds au baiser avec passion.
- Mon amour... Ça te va bien.
- Toi aussi.
Il me prend les mains et me les sers.
- Albus... Je t'aime tant...
- Moi aussi je t'aime plus que tout au monde... Je pense à toi tout le temps, le journée comme la nuit.
- Et tu penses à quoi la nuit ? demande-t-il avec un sourire amusé.
- Heu... Rien, rien...
- Et tu crois que je vais te croire ?
Je rougis.
- Je te taquine. N'empêche que le début devait ressembler à ça.
Il se met à califourchon sur moi et m'embrasse passionnément. Ses mains descendent de mon cou jusqu'à la limite de mon pantalon. Il me caresse le torse me faisant pousser un gémissement. Il enlève son haut rapidement. Il est si beau... J'en suis presque intimidé. Il me prend une main et la pose délicatement sur son torse.
- Mon Albus... Je donnerais tout pour toi. Je n'ai jamais imaginé que je pouvais aimer quelqu'un autant. Je suis le méchant, renvoyé de Durmstrang pour magie noir et toi tu es l'ange, le bon, le génie... Et tu seras mien. Tu m'appartiens et je prendrais soin de toi. Personne ne t'approchera, mon amour. Tu es le plus beau.
Il pose ses lèvres sur mon torse délicatement.
- Chaque partie, chaque centimètre de ton magnifique corps mérite d'être caressé, d'être chéri par mes mains.
Mon cœur bat la chamade, je suis tout rouge et j'ai chaud. Il resserre ses jambes sur mes hanches, m'immobilisant. Il passe ses mains dans mon dos et relève le haut de mon corps pour m'embrasser passionnément. Sa main vient se perdre dans mes cheveux quand sa bouche ne lâche pas la mienne. Soudain il me pousse pour que je retombe en arrière et me plaque violemment contre le lit. Il commence à me mordre le cou, me laissant des gros suçons. Je me laisse faire et crie de douleur, de plaisir, de bonheur. Il est presque sauvage, comme affamé. Sa bouche alterne entre mes lèvres et mon cou pour ensuite descendre sur mon torse. Il saisit sa baguette et d'un sort, il me retire mon pantalon et le sien. Nous nous retrouvons donc en caleçon. Ma presque nudité m'effraie un peu surtout que Gellert est toujours à califourchon sur moi et fais donc pression sur mon entrejambe.
- Gellert...
- Quoi ?
- Je... Je ne veux pas qu'on aille plus loin pour l'instant... Désolé.
- Pas de problème. Mais je peux quand même te caresser et t'embrasser ?
- Oui.
- Tu me dis si tu veux que j'arrête. Je ne veux pas te forcer à faire quoi que ce soit.
- D'accord, merci beaucoup.
Ses mains parcourent mon corps me procurant des frissons extrêment agréable. Il laisse tomber le haut de son corps sur le mien et me sers fort contre lui.

Recueil D'os Grindeldore (de Moi)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant