Jeu Entre "amis"

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Pdv Albus
Je suis encore perdu dans la contemplation de Gellert. Ça m'arrive de plus en plus souvent, je n'arrive plus à détacher mes yeux de lui. Il parle avec passion des reliques de la mort mais fixer ses lèvres qui se mouvent avec rapidité est bien plus intéressant.
- Albus je te cause !
- Mmm...
- Albus !
- Quoi ?!
- De quoi je parle ?
- Des reliques, je pense.
- Tu penses ?! Tu ne m'écoutes même pas ! Je croyais que t'étais intéressé !
- Je le suis.
- Alors pourquoi tu fais pas attention à ce que je dis ?
- Parce que j'étais perdu dans mes pensées. Mais vas-y, continue.
- Pfff... Des fois je me demande à quoi tu penses, qui peut te faire décrocher de toutes nos conversations. Je disais que le secret magique est assurément obsolète.
- Je suis d'accord sur ce point, c'est évident qu'il ne sert plus à rien, si ce n'est à nous pourrir la vie.
- Exactement ! Il faudra que l'on prenne le pouvoir, qu'on se révolte contre les autorités qui nous opprime ! Les moldus n'ont pas leur place dans ce monde, ce sont nous qui sommes supérieurs !
- Je ne suis pas d'accord sur ce point. Il est évident que les moldus ont bien des défauts mais leurs prendre leurs droits seraient injustifié. Le contrôle de leur population, pour leur propre bien, serait une solution adéquate.
- Soit Albus, mais tu es bien naïf. La guerre est inévitable pour parvenir à nos fins et tu crois que les moldus se laisseront faire sans rien dire ? Il vont mobiliser leurs technologies et les retourner contre nous. C'est pour cela qu'il nous faut préparer des armées ! Rassembler des forces !
- La violence n'est jamais un solution et, même si je comprend très bien ton point de vue, Gellert, j'aimerai y amener une modification. Est-ce que la guerre est réellement nécessaire ? Ne devons-nous point faire prendre d'un peu plus de psychologie et convaincre au lieu d'affronter ?
- Je n'ai jamais dit le contraire, mon cher. Cependant, je maintiens que tu es idéaliste, les combats sont inévitables, des fermés d'esprit tel que ton frère finiront forcément par se révolter. Se révolter ? Nous attaquer ! Nous détruire ! Pour parrer a cette éventualité, il faut faire peser une menace au dessus d'eux, une menace qui les empêcheraient de se rebeller.
- Régner par la force serait la solution ? Je n'en suis pas convaincu. Ça me semble bien trop extrême, et ça risque de faire le contraire de ce qu'on veut en énervant encore plus le peuple. Je te rejoins que le fait qu'un minimum d'armement et de combats sera nécessaire mais juste ce qu'il faut. Tuer ne doit être qu'un dernier recours, si l'on n'a vraiment aucun autre choix.
- Mais si nous ne tuons point, nous serons tués ! Imagine Albus, quelqu'un d'aussi pacifiste mais avec des idées aussi révolutionnaire serait une cible facile. Met toi là.
Je me place au centre de la chambre comme il me l'a indiqué.
- Tu parles, fais un discours enflammé. La foule t'écoute mais certains te huent. D'autres te critiquent mais tu n'en tiens pas compte. Et voilà qu'un homme contre ta montée en puissance s'approche de toi et...
Il fait un mouvement de baguette en s'approchant de moi.
- ... t'attaque !
Il lance deux sortilèges informulés très rapidement. Je ne les contre pas, confiant. Ma baguette valse et atterrit dans sa main ouverte puis, immédiatement après, je suis propulsé en arrière avec force. Je vais me claquer la tête contre le sol ! Je cris, paniqué, attendant le douleur. Gellert me rattrape avec un sourire. Il m'embrasse sur le front rapidement, une étincelle rieuse dans les yeux. Je me mord la lèvre inférieur discrètement. J'ai honte de ne pas m'être défendu et ça doit être pour ça que je rougis. A moins que ça ne soit dû au fait qu'il me tienne dans ses bras délicatement et me regarde avec tendresse. Pourquoi il arrête sa démonstration ? Et pourquoi nos yeux ne veulent plus se quitter ? D'un coup il semble reprendre ses esprits et me lâche comme si rien ne s'était passé.
- Voilà pourquoi la force est indispensable, d'accord Albus ?
- Heu... Oui.
Il a l'air décontenancé de ma réponse, d'habitude je riposte avec ferveur mais là je me suis juste laissé convaincre. Il faut que je reprenne mes esprit et oublie à quel point il était tendre quand il me tenait dans ses bras.
- T'es convaincu ?
- Oui.
- Eh bien super, on va pouvoir diriger à deux.
Je ris mais m'arrête quand je m'aperçois qu'il me dévisage, pas du tout amusé.
- Quoi ?
- Je ne plaisantais pas, je veux vraiment prendre le pouvoir et diriger avec toi. Si c'est une blague pour toi, Albus, très bien, nos conversations n'ont servi à rien.
- Mais... Non, non ! Pas du tout !
- Tu as le droit de ne pas être à la hauteur mais dans ce cas, je n'ai plus rien à faire là.
Il commence à partir d'un pas décidé. Je reste là les bras ballants, abasourdi. Alors c'est tout ? Il part comme ça ? Comme si de rien n'était ? J'entends la porte d'entrée s'ouvrir puis se fermer et me décide enfin à le poursuivre. Je descends les escaliers quatre à quatre, passe devant Abelforth sans faire attention à sa remarque acerbe, sort en trombe et suis la silhouette qui commence à s'éloigner.
- Gellert ! Gellert, attend !
Il ne se retourne pas mais je suis presque sûr qu'il ralentit son allure. J'arrive à sa hauteur et m'appuye sur son épaule, essoufflé. Il me regarde avec dédain.
- Gellert... Bien sûr que j'ai envie de diriger le monde avec toi ! Ça m'a simplement fait rire la manière dont tu l'as dit mais je prends ça très au sérieux !
Il approche sa tête à quelques centimètres de la mienne, si près que je peux sentir son souffle sur mon visage.
- Es-tu sincère, Albus ?
Je souris, cachant mon embarras. Je n'arrive tout de même pas à m'empêcher de rougir.
- Je le suis totalement.
Il me prend par la taille et me ramène contre lui. Je me laisse faire.
- Mais puis-je te faire confiance ?
Il me sert contre lui en me fixant intensément. Mon cœur bat à tout rompre.
- Oui.
Il me lâche et s'éloigne d'un pas.
- Très bien.
- Maintenant qu'on est dehors, et si on faisait une promenade ? Ça nous rafraîchira les idées.
- Mmm... Oui, pourquoi pas.
J'hésite un instant puis lui prend la main et le tire à ma suite. Il est surpris mais se laisse faire.
- On court ?
- On court.
Main dans la main, nous partons à toute vitesse. On éclate de rire sans cesser de courir. Il accélère en lançant :
- Plus vite, fainéant !
- Ha ha ! Deux minutes !
Je suis tiré par sa course effrénée et donc bien obligé de suivre. Hilares, on fonce à travers les rues, nous dirigeons ensuite vers un parc. Nous nous jetons des coups d'œils complices régulièrement.
- Ha ha ! Gellert, on s'arrête, je suis épuisé !
- Je croyais que tu étais sportif ! Ha ha ha !
- Pfff ! Pas du tout !
Il se stope net et je lui rentre dedans. On tombe l'un sur l'autre, morts de rire. Quand notre fou rire s'est calmé je roule à côté de lui et ferme les yeux, ébloui par le soleil.
- On crève de chaud...
- Enlève ta chemise, tu auras moins chaud.
- Non, c'est pas grave.
- Moi en tout ça je vais le faire. Tu devrais m'imiter, on se sent bien mieux après.
J'entends des froissement de tissus à côté de moi et tourne la tête vers Gellert. Il est torse nu, les mains derrière la tête. Mon dieu, ses abdominaux ! Il est bien musclé. Mon regard parcourt sa poitrine dégoulinante de sueur. Il est la définition du mot sexy. Je suis des yeux une goute de transpiration. Elle dévale toute sa peau à nue pour venir disparaître à la lisière de son pantalon. J'aimerais bien faire le même chemin avec mes doigts ou ma langue. Descendre de son cou, passer par ses tétons qui pointent le ciel, ses pectoraux développés et ses abdominaux bien marqués. Et enfin, finir ma course dans son pantalon.
- Tu apprécies la vue, Albus ?
- Je... C'est pas... Merde !
Il éclate de rire et je ne ferrais aucune remarque sur ses muscles qui se contractent magnifiquement.
- Et toi, tu es musclé ?
- Pas autant.
- Donc tu as assez regardé pour comparer.
Je rougis et lève les yeux au ciel.
- Mais vas-y, montre !
- Non !
- Allez, Albus !
- Pas question.
- Tu as peur de quoi ? Que je ne te trouve pas sexy ?
- Quoi ?! Je n'ai jamais dit ça !!
- Mais tu l'as pensé. Allez, sérieusement, je veux voir maintenant.
- J'ai dis non, c'est non.
- Pfff... T'es pas marrant...
Je me rallonge, soulagé qu'il n'insiste pas plus sur le fait que je veuille garder ma chemise et que j'étais en train de le mater. Je ferme les paupières et me repose. On est bien là.
Soudain, je sens que mes poignets se font ligoter. J'ouvre les yeux et vois Gellert qui me regarde à l'envers. Il me contourne puis s'assoit à califourchon sur mes hanches. Je détourne la tête, rouge vif. Cette position est bien trop sexuelle.
- Tu fous quoi ?!
- Je te déshabille, mon cher.
Pardon ?! Je me débat en secouant les hanches, faute de pouvoir utiliser mes bras. Mon camarade pose ses mains sur mon torse pour se maintenir et arrive à rester stable sans difficulté.
- Tu n'arriveras pas à me faire tomber Albus, je sais trop bien te chevaucher.
... Cette phrase a un double sens. Et je suis sûr qu'il en est parfaitement conscient.
- Maintenant, passons au déshabillage !
- Non ! Gellert !
Il déboutonne ma chemise lentement. Je me tortille pour essayer de l'en empêcher.
- Arrgh ! Lâche moi ! Non ! Je t'interdis de continuer !
- Sinon quoi ? réplique-t-il d'une voix suave.
Mon cœur rate un battement. Je suis incapable de répondre.
- Je préfère ça.
Il finit d'ouvrir ma chemise malgré mes supplications. Je bouge dans tous les sens, donne des coups de bassin, mais rien n'y fait. Vu de l'extérieur, on dirait vraiment qu'il me chevauche, ce qui est extrêmement gênant. Il défait le dernier bouton et ouvre mon vêtement en grand, exposant mon torse devant ses yeux. Je tourne la tête en grognant, incapable de le regarder dans les yeux. Je ne peux même pas me cacher !
- Gellert...
Il passe un doigt sur ma poitrine, appuie un peu, suit les contours de mes muscles... C'est beaucoup plus agréable que prévu.
- Haaa... G-Gellert arrête... Haa...
- Tu es musclé comme il faut. Ta poitrine est magnifique.
- Merci mais arrête maintenant. Ha...
- Et pourquoi j'arrêterai ?
J'ai soudain une crainte. Gellert à califourchon sur mes hanches qui me caresse sensuellement, ça risque grandement de me faire bander. Et assis comme il est, il va le sentir.
- S'il te plaît Gellert... Je ne veux pas que tu continues. Sérieusement.
- C'est si terrible ?
- Je ne veux vraiment pas. Tu... Tu comprends ?
- Mmm... J'aimerai une raison valable.
- Je n'en ai pas envie, c'est tout. Je ne sais pas si tu te rends compte à quel point c'est déplacé de faire ça ?! Imagine que quelqu'un arrive, il va s'imaginer des choses !
- Et alors ? Et si ces choses étaient vraies ? Ça te plairait ?
- Si ces choses étaient vraies... Si on était vraiment... Si on était vraiment... en couple ?
- C'est ce qu'on pourrait s'imaginer vu de l'extérieur. Qu'on est en couple et que l'on ne va pas tarder à... à avoir du sexe.
- Ha... Tu me demandes si, ça, ça me plairait ?
- Oui.
- Eh bien... Je n'ai rien contre l'homosexualité et...
- Ce n'est pas juste de l'homosexualité en général que je parle. C'est d'être en couple avec moi.
- Avec toi. C'est à dire, s'embrasser et tout ce qui va avec ?
- S'embrasser, se câliner et se donner du plaisir mutuellement. C'est ce que font les couples, généralement.
- Mmm...
- Tu ne réponds pas à ma question. Est-ce que ça te plairait ?
- Ça ne me... dérangerait pas. Je ne suis pas très confiant pour ce qui est d'être en couple en général et... Attends, avant que je finisse, tu peux descendre s'il te plaît ?
- Si je le fais, tu répondras sincèrement à ma question ?
- Oui. Promis.
Il s'allonge à côté de moi et me défait mes liens. Je rabats ma chemise sur moi.
- Vas-y Albus, je t'écoute.
- D'accord... Je disais que je ne suis pas confiant quand au fait d'être en couple parce que, déjà je ne l'ai jamais été, et ensuite, c'est un domaine dans lequel je ne m'y connais pas et ça m'effraye. Après, même si je... je serrai sûrement intimidé et... et que je...
Gellert me prend la main, entendant que je bégaye et que je suis embarrassé.
- Oui, continue, m'encourage-t-il d'un ton bienveillant.
Je lui souris timidement.
- Je te fais entièrement confiance. Et tu es la personne avec qui je suis le plus propice d'être en couple. Ça serrait probablement...bien. Oui. Ça... Ça serrait bien. Et ça me plairait. Et toi ? Tu nous verrais bien ensemble ?
- À y réfléchir, tu es la personne qui me comprend le mieux au monde. Moi j'ai déjà eu pas mal d'expériences amoureuses, donc je te guiderai. Ce n'est pas un problème. Tu es gentil, même des fois trop. Tu es très intelligent, d'ailleurs tu es probablement la seule personne au monde qui peut rivaliser avec moi. Pareil pour ta capacité magique. Nous sommes égaux sur pas mal de points.
- Et sur le point physique ? Maintenant que tu m'as maté, tu devrais savoir.
- Je ne t'ai pas maté ! Mais pour répondre à ta question, tu n'es pas mal du tout. Oui, on peut même dire que tu es beau.
- Tu me trouves beau sincèrement ?
- Oui. Tu es beau, c'est indéniable.
- Merci.
- En conclusion, j'ai la même réponse que toi. Ça serrait vraiment bien.
- Et qu'est-ce qui nous en empêche ?
- Notre sexe.
- En quoi nos... Nos trucs nous en empêchent ?
- Réfléchis deux minutes, Albus. Tu es un homme. Moi aussi. Je peux vérifier mais je pense que tu as une bite comme moi.
- Je...
Je rougis, évidement que j'en ai une, mais il n'était pas obligé de le dire comme ça !
- Oui, bien sûr que... Voilà. Mais je ne vois toujours pas le problème.
- Deux hommes ensemble ça ne marche pas, t'es bête ou quoi ?!
- Tu parles de manière générale ou... Ou au lit ?
- Les deux ! Ça n'est juste pas possible. Je ne vais pas te faire un dessin non plus, il faut obligatoirement une partie male et une partie femelle.
- Non. C'est faux. Il existe des couples avec deux hommes et ils peuvent aussi bien faire l'amour que les autres. Quand à la vie quotidienne, ça ne change strictement rien.
- Mais comment...
- Je ne t'expliquerai pas ! Mais c'est un fait, point.
- Et comment tu le sais, petit pervert ? Tu es homosexuel ?
- Je... Je le sais car j'ai déjà côtoyé des homosexuels. J'ai été ami avec un couple de deux hommes adultes qui ont répondu à toutes mes questions gentillement. Je peux t'assurer que c'est totalement possible d'avoir des parties de jambes en l'air et, d'après eux, très agréable. Et je ne répondrais pas à ta seconde question.
- Attends, tu l'es ?
- Je t'ai dis que je ne répondrais pas.
- Allez, je veux avoir la confirmation.
- Non.
- Sérieux Albus, t'es chiant !
- C'est personnel ! Connaître sa sexualité et l'accepter est déjà très compliqué ! Je ne veux prendre aucun risque, être homosexuel est extrémement risqué, si la nouvelle venait à se répandre je n'imagine même pas les conséquences.
- Donc tu l'es.
Ce n'est même plus une question, j'ai vendu la mèche tout seul. Bravo Albus, tu es le plus grand des imbécile !
- Oui...
Je suis sur le point de pleurer. La plupart des gens rejettent les homosexuels comme des pestiférés. Et je tiens bien trop à Gellert. Je me cache derrière mes mains, ne sachant plus retenir mes larmes.
- Albus... Albus, je ne voulais pas te faire pleurer.
Il se redresse et écarte mes mains doucement.
- Eh. Tout va bien, d'accord ? Je ne dirai rien, promis.
- Snif... Tu ne le diras vraiment à personne ?
- Non, je te le jure.
- Et ça ne te pose pas problème ?
- Pas du tout. Je t'accepte comme tu es. Ça ne change rien. Maintenant essuye moi ces larmes.
Je passe mon bras sur mon visage en calmant mes pleurs.
- J'ai cru que tu ne voudrais plus de moi.
- Je voudrais toujours de toi. Quoi qu'il arrive. Tu es mon petit Albus adoré et je ne vais pas t'abandonner pour une histoire de sexualité.
- Merci.
- C'est normal.
Il essuye les dernières larmes de mon visage avec douceur.
- Et je peux te demander si tu l'es aussi ?
- Moi ? Est-ce que je suis homosexuel ?
- Oui.
Il a l'air surpris.
- Pas du t... Heu...
Il rit nerveusement. C'est à moi de m'asseoir et de lui prendre la main.
- Comment tu as fait pour savoir ? demande-t-il, un peu gêné.
- Je me sentais attiré par les garçons et non par les filles. Cependant, on peut être attiré par les deux.
- C'est possible ?
- Oui. En réalité, il y a plein de possibilités mais c'est très peu connu.
- Ha bon...
- Du coup, tu n'es pas obligé de répondre si tu ne veux pas, est-ce que tu l'es ?
- Je ne crois pas. Je ne sais pas. En réalité je n'en sais rien... Je me suis toujours dit que j'aimais les filles mais c'est vrai que je ne ressentais pas de plaisir à les embrasser ou à coucher avec elles. Je le faisais juste parce qu'il fallait le faire.
- Tu n'as jamais fantasmé sur un corps féminin ?
- Non. Non, jamais.
- Et sur un homme ?
Immédiatement, il devient cramoisi.
- Heu... C'est possible...
- Ha ha, ton teint ne trompe pas ! Il était comment ?
- Beau. Musclé comme il faut. Gentil. Même des fois trop gentil. Très intelligent. Et encore une fois beau. Magnifique, même.
Il a des étoiles plein les yeux en faisant sa description.
- Tu ne t'es pas douté de quelque chose ?
- Je me disais que c'était impossible, je ne devais pas aller bien. Que mon cerveau devait dérailler. J'ai même... Ho j'ai honte...
- Dis moi, je suis bien placé pour te comprendre.
- Tu ne me jugeras pas ?
- Non, promis.
- Un soir, j'avais passé toute la journée avec lui, je suis revenu chez moi. Je me suis couché, et endormi normalement. Mais j'ai été réveillé au milieu de la nuit par un rêve...
- Erotique ?
- Ouais. Avec lui. Ça avait l'air tellement bien.... Mais j'essayais de me persuader que c'était à cause du manque, que je n'étais pas réellement attiré par cette personne. Et c'est là que j'ai le plus honte. Le... le rêve m'avait fait bandé. Et je... je voulais me... me soulager.
- Mmm ?
- J'étais encore à moitié dans le rêve, j'étais vraiment excité et... Et je me suis branlé en pensant à lui. En ayant des pensées vraiment très très... sales. J'ai tellement honte...
Gellert est tout rouge et fuit mon regard. Je lui prends le menton et le tourne vers moi doucement.
- N'ai pas honte.
- Mais c'est tellement dégoûtant ce genre de choses...
- Est-ce que ça te dégoûte vraiment ?
- Non. C'est ce que tout le monde dit, que c'est dégoûtant.
- Le sexe n'est pas plus "dégoûtant" avec une femme et un homme qu'avec deux hommes par exemple. C'est juste différent. Ce n'est pas un péché d'aimer ça et de fantasmer. C'est naturel. Donc ne te culpabilise pas. Moi aussi ça m'arrive d'avoir des pensées inavouables, tu sais.
- Toi ? Albus Dumbledore fantasme sur quelqu'un ?
Je pique un fard. Des images avec nous deux nus entrain de... se faire des choses me viennent en tête. Il faut ABSOLUMENT changer de sujet.
- D'après ce que j'ai compris, tu es amoureux, Gellert.
Dire cette phrase à haute voix me brise le cœur. Je vais devoir faire un énorme effort pour ne pas fondre en larmes. Je le savais bien que c'était perdu d'avance mais ça fait mal d'en avoir la confirmation. Très mal. Finalement, ce changement de sujet n'était pas du tout judicieux.
- Je crois bien que je le suis.
- C'est super pour toi, je lance en essayant d'être enthousiaste.
- Alors, il s'apelle comment ? je reprend.
- Je ne te le dirais pas.
- Au moins, je le connais ou pas ?
- Oui, tu le connais très bien.
- Ha bon ? Les seuls hommes de notre âge que je connais très bien sont toi, Elphias Dogue et Abelforth. Non, finalement que toi et Elphias. Attend, tu n'es pas amoureux d'Abelforth ?!
- Non ! Je le DÉTESTE !
- Mais c'est qui du coup ? Je ne lui dirai pas.
- Je peux pas te le dire, je suis désolé.
- Gell..
- Non. Je... Ne me pose pas plus de question s'il te plaît.
Il a soudain l'air triste. On est deux. L'amour est vraiment vicieux.
- Ça va ? Tu peux m'en parler si tu veux.
- Non justement, je ne peux pas t'en parler à toi.
Une idée me traverse l'esprit. Une idée folle mais pleine d'espoir. Je me rappelle sa description de moi, puis sa description de la personne qui l'a fait fantasmé. C'est exactement la même. Ça voudrait dire que...
- C'est moi ?
Il tourne la tête vers moi lentement. Mon cœur bat si vite que je crains qu'il ne l'entende. Gellert me regarde silencieusement. Il a l'air d'hésiter. Je lui fais un sourire encourageant maladroit. Il baisse les yeux et semble sur le point de pleurer. Je sers sa main dans la mienne et demande de ma voix la plus compréhensive et bienveillante :
- Tu es amoureux de moi ?
Cette fois il relève la tête et souffle dans un murmure :
- Oui...
Il m'aime vraiment. Je n'arrive pas à y croire. Je fonds en larmes, un immense sourire sur le visage.
- Ho Gellert... Gellert...
- Pourquoi tu souris comme ça ?
- Je... Gellert...
Je suis incapable de prononcer une phrase correctement, submergé par l'émotion.
- Je... Je t'aime ! Je t'aime Gellert, je t'aime de tout mon cœur ! Je suis follement amoureux de toi ! Je.. Je n'arrive pas à y croire... Je... Je t'aime ! Je t'aime plus que moi même, je suis complétement fou de toi ! Ho Gellert... Gellert...
Secoué de sanglots, je me jette dans ses bras. Il me sert fort contre lui, sanglotant également.
- Tu m'aimes... Albus... Mon Albus... Putain, qu'est-ce que je t'aime !
- Ha ha ! On est bête !
- Oui ! Ha ha ha ! Ho mon dieu, je n'y crois pas...
- Moi non plus à vrai dire... Répète que tu m'aimes.
- Je t'aime Albus.
On rit, on pleure, tout en même temps. Je n'ai jamais été aussi heureux. Je le sers de toutes mes forces contre moi. On reste dans les bras l'un de l'autre un moment, à calmer nos pleurs. Une fois que le silence retombe, je reprends la parole :
- Donc, la personne auquel tu pensais quand tu t'es... branlé..., c'est moi ?! Moi ?!?!
- Ha ha ha... Oui, c'est toi...
- Mon dieu... Il ne vaut mieux pas que je sache ce qu'on a fait dans ton rêve.
- Non, il ne vaut mieux pas, effectivement. Et du coup... On est ensemble ? Officiellement ?
- Je crois...
- Et, comme on est ensemble, je peux t'embrasser ?
- Sur la bouche ?
- Oui, idiot !
- Eh ! Ça sera avec plaisir mais je te préviens, je vais être mauvais, c'est mon premier baiser.
- Tu vas être parfait, j'en suis sûr. Et je ferrai en sorte que ton premier baiser soit un souvenir magique.
Il me lâche pour encadrer mon visage de ses mains. Je sens mon sang battre à toute vitesse dans mes veines. Je m'avance, passe mes jambes en dessous des siennes et pose une main sur sa nuque, l'autre dans son dos
- Je t'aime, souffle-t-il avant de s'emparer de mes lèvres avec une tendresses infinie.
C'est si agréable... Je ferme les yeux et bouge mes lèvres contre les siennes timidement. Il mène la danse mais va à mon rythme, et est d'une douceur infinie. Il est vraiment adorable. C'est tellement bon... Comme une sucrerie toute douce. On ne s'en lasse jamais. Notre baiser est long, je ne veux plus jamais qu'il se finisse. Des papillons virevoltent dans mon ventre. Je ne pense plus à rien et l'embrasse juste. Quand il lâche ma bouche après de longues minutes, il me sourit.
- Tu as apprécié ?
- C'était.... Wahou.
- Moi aussi c'était wahou.
- Ce n'était pas ton premier baiser.
- Non, mais c'était le premier avec toi. Et ça vaut tout autant.
Mon cœur fait des bonds. Il est si attentionné !
- Tu peux m'embrasser encore ?
- Tu es déjà addict ?
- Oui.
Il m'embrasse avec plus de ferveur et c'est encore mieux. Je nage dans le bonheur. Après un long moment passé à s'échanger des longs baisers, je remarque qu'il fait noir.
- Gellert.
- Mmm ?
- La nuit est tombée, on devrait rentrer.
- C'est passé vite !
- Oui, c'est vrai.
- Heu, j'y vais du coup.
- Ouais....
Il me fait un signe de main et s'éloigne. Je le regarde partir avec regret. Je veux lui donner un baiser d'au revoir et me précipite vers lui.
- Gellert !
- Oui ?
Je me jette à son cou et l'embrasse avec fougue.
- A demain mon cœur.
- "mon cœur" ?
- Maintenant qu'on est en couple, je peux te donner des surnoms ?
- Avec plaisir, c'est juste surprenant. Bonne nuit Albus. Essaye de ne pas trop fantasmer sur moi.
- Qu... Toi aussi essaye de ne pas trop fantasmer sur moi. Bonne nuit.
On rougit tous deux et éclatons de rire. Il repart chez lui sous mes yeux attendris.
Le lendemain, nous passons la journée à nous rouler des pelles. Le surlendemain et le jour d'après aussi. C'est devenu notre quotidien et j'en suis ravi.
- Albus, il est tard, je dois y aller.
- Pourquoi tu ne dormirais pas chez moi ?
- Dormir chez toi ? Tu serais d'accord ?
- Évidemment ! J'adorerai.
- Eh bien, j'accepte.
- Ouais ! Viens, on y va, il fait déjà noir.
- D'accord.
On se dirige vers la maison. Quand on ouvre en discutant joyeusement, on se retrouve face à un Abelforth qui nous fusille du regard.
- Quoi ?
- Il n'est pas question que ton copain de merde mange ici.
- Tu ne parles pas de Gellert comme ça ! Et je fais ce que je veux !
- T'es un connard, Abelforth.
- Et voilà qu'il m'insulte pour rien. Vraiment, comme tu peux être ami avec un mec pareil ?!
- Fais attention à ce que tu dis, sale batard. Albus m'a invité, je ne vois pas pourquoi tu aurais un mot à dire là dedans.
- De toutes manières, on va manger à deux.
- Je vis ici également ! Et puis il part quand ?
- Il dort ici. Maintenant, laisse nous tranquille.
- Et il dort ici en plus ?! Albus, déjà que tu ne t'occupes JAMAIS d'Arianna, et que tu préfères t'amuser avec ton ami toute la journée, maintenant tu vas rester avec lui la nuit ?! Il y a que les couples qui restent autant ensemble. C'est un connard, ouvre les yeux !
- Je ne te permet pas d'insulter Gellert ! Vas t'occuper de ta sœur et laisse nous ! Tu ne grandira jamais, c'est désespérant.
- Pfff...
Mon frère part, après nous avoir lancé un regard assassin.
- Désolé Gellert. Je ne sais plus quoi faire de lui.
- Ne t'inquiète pas Albus, ce n'est pas de ta faute.
- Je vais chercher de quoi manger.
Je me dirige vers la cuisine et prend de quoi faire un bon repas. Je croise Arianna qui me regarde avec ses grands yeux.
- Pourquoi tu n'es jamais là ?
- Je suis désolé Ari.
Elle me fait de la peine. C'est vrai que je ne prends plus soin d'elle depuis que Gellert est arrivé. Mais Abelforth se débrouille très bien tout seul. Je monte avec mon petit ami. On s'installe dans ma chambre et je dépose la nourriture sur mon lit.
- Bon appétit !
- Toi aussi.
On mange avec appétit.
- Il faut être plus ferme avec ton frère Albus, il est insupportable.
- Je sais mais il ne m'obéit jamais.
- Ta famille peut s'avérer être un poid dans notre ascension au pouvoir. Tu dois t'en détacher.
- Mmm... On peut ne pas parler d'eux pour ce soir ? Je veux passer une bonne soirée.
- Si tu veux. Alors, qu'est-ce que tu penses de ma nouvelle thèse ?
- Elle est génial ! Tu as un point de vue révolutionnaire, c'est fantastique. En plus je crois que..
- Ho tu as un peu de sauce sur le coin de la bouche.
- Où ça ?
Il me prend par le menton et donne un coup de langue là où se trouve la sauce.
- Voilà, c'est bon.
- Heu... Je... Merci.
- Pff, tu te verrais, tu es écarlate !
Je descend du lit et me met à genoux entre ses jambes ouverte. Je frotte ma tête au bas de son ventre en minaudant :
- Gellert... Mmm... Gellert...
Il rougit violemment.
- Alors, on est écarlate ?
- Ho tais toi. Et retourne où tu étais.
- Pourquoi, tu n'aimes pas quand je suis entre tes jambes ?
- Putain Albus... Arrête ça immédiatement. Si ton but est de me faire bander, tu devras en assumer les conséquences.
- Les conséquences ?
- J'aurai besoin d'une main ou d'une langue pour m'aider à me soulager, si tu vois ce que je veux dire.
-...
Oui, je vois très bien ce qu'il veut dire. Je me rassis là où j'étais en me maudissant. Il y a un risque à être entreprenant : qu'il le soit encore plus. On finit notre repas comme si de rien n'était. Je descend la vaisselle, Abelforth la ferra.
- Gellert, je vais me laver. Tu peux lire mes livre si tu veux en attendant.
- D'accord.
Je me dirige vers la salle de bain. Je me déshabille et entre dans la douche. Le jet d'eau chaude qui coule sur ma peau est agréable. Je me lave tranquillement quand j'entends toquer.
- Abelforth, dégage !
- C'est pas lui, c'est Gellert. Je peux rentrer ?
- Je... Je me douche.
- Je sais bien, mais est-ce que je peux rentrer ?
- Mais... Mais je suis nu...
- Je m'en doute.
- Tu... Tu peux venir mais ne regarde pas !
La porte s'ouvre puis se referme. Pourquoi j'ai accepté ?!
- Salut Albus.
- 'lut.
- Je peux tourner la tête ?
- Heu... T-tu veux v-vraiment me voir nu...
- Tu n'as rien à craindre, je ne vais pas te manger.
- Alors, t-tu n-ne te moques p-pas ?
- Non, promis.
- D'accord...
Il se tourne vers moi. Je rougis violemment quand son regard parcourt mon corps. Je me tripote les doigts, inquiet.
- Je... Je sais, je ne suis pas...
- Tu es magnifique.
- V-vraiment ?
- Oui. Ton corps est merveilleux.
- Merci...
Il s'approche et mille scénarios ont le temps de se créer dans ma tête. Je recule précipitamment mais suis bloqué par le mur.
- Calme toi Albus, je ne vais pas t'attaquer.
Il me prend la main et y dépose un doux baiser.
- Je suis tien, mon amour.
Mon cœur s'emballe. Je n'arrive pas à croire ce qu'il se passe. C'est un rêve ? Tout est trop parfait.
- Veux-tu prendre une douche avec moi ?
- Avec toi ?! Une douche ?! Mon dieu...
Nous deux nus dans un endroit aussi restreint ? Ce n'est pas du tout une bonne idée. Évidemment, mon esprit ne peux pas s'empêcher à nous deux baisant dans la douche et c'est... extrêmement gênant.
- Je pense pas qu'on devrait...
- Pourquoi pas ?
- T-tu veux avoir du s-sexe ?
- Est-ce que tu en as envie, toi ? Honnêtement. Ça te plairait d'en avoir, là, maintenant ?
- Maintenant ? Je...
Mon cerveau à décidé de me quitter, je ne parviens plus à réfléchir correctement.
- Albus ?
- Heu... Gellert...
- Je ne veux pas te forcer, surtout.
- Mmm... Je ne sais pas. J'ai un peu peur... Mais ça serrait bien...
- Je ne suis pas, en as-tu envie ou pas ?
- P-pourquoi pas. Mais j-je préfère avoir ma première expérience s-sexuelle à un autre endroit... Pardon.
- Ne t'excuse pas ! C'est rien.
- Désolé.
- J'ai dis ne t'excuse pas. Tu peux choisir le moment et la manière de notre première fois, aucun problème.
- Mais ne crois pas que j'en ai pas envie ! C'est juste, pas ici, tout de suite.
- Je comprend.
Je me sèche, embarrassé.
- Albus, ne fais pas cette tête, tout va bien.
- Mmm...
- Albus, regarde moi.
Je lève la tête vers lui. Il me caresse la joue délicatement avant de m'embrasser. Il passe un bras sous mes genoux et l'autre dans mon dos et me soulève. Je pousse un cri et m'accroche à son cou. Il me porte comme une princesse en riant.
- Eh ! Repose moi !
- Nan. T'es trop beau.
Je lui tire la langue et il éclate de rire.
- Ma petite princesse...
- Je ne suis pas une princesse !
Il m'embrasse sur le front, les yeux pétillants.
- Si tu en es une. Et pas n'importe laquelle tu es MA princesse.
- Donc tu es mon prince charmant ?
- Exactement.
- Et tu m'a sauvé courageusement ?
- C'est ça.
- Pfff... Ha ha !
- Ris pas, sinon je te laisse tomber !
- Mais ! Ha ha ha !
- Je t'avais prévenu.
Il me lâche et je chute. Il me rattrape au dernier moment en riant.
- Tu vois, je t'ai sauvé !
- T'es pas possible... Pourquoi je t'aime déjà ?
- Bonne question. Ha oui, je sais, parce que j'ai des abdos et des pecs.
- Comment tu as percé mon secret ?!
- Je sais tout...
- Ha ha ha ! Pourtant je croyais être discret.
- Pas le moins du monde.
- Dis celui qui me mate ouvertement. Tu n'essayes même plus de te cacher, c'est honteux.
- Mon dieu, quel scandale ! Tu m'aimes toujours ?
- Je vais y réfléchir.
- Deux secondes, je vais te reconquérir.
Il m'embrasse dans le cou et sur le haut de la poitrine. Je me tortille en protestant faiblement pour la forme. C'est beaucoup trop agréable.
- C'est bon, tu es à nouveau fou de moi ?
- Oui, ça a marché.
- Ouf ! La prochaine fois, je t'embrasserai beaucoup plus bas, ça marchera encore mieux.
- Je n'ai absolument pas compris de quoi tu parles. Ho tiens, un pyjama.
- Peut-être que si je te montrais, tu comprendrais mieux.
- Ça ira, je pense que j'ai compris finalement.
- A moins que tu ne préfères autre chose. Je me suis renseigné et entraîné, je suis fin prêt à te faire tout oublier de la manière que tu veux.
- Tu t'es entraîné ?!
- Ce n'est pas parce que je suis un génie que je ne fais que lire le soir.
- Je vais oublier tes dernières phrases.
- Ne me fais pas croire que ça ne t'arrive jamais.
- Ta gueule.
- J'ai trouvé quelque chose ? Tu as fait quoi ces derniers soir Albus ?
- J'ai perfectionné ma technique de branlage pour toi, chéri.
- Je meurs d'impatience que tu mettes en application ces entraînements sur moi, chéri.
- Tu ne m'as toujours pas reposé au sol.
- Tu changes de sujet.
Je n'ai pas le temps de répondre que la porte s'ouvre. Abelforth nous regarde successivement. J'aurai dû me rhabiller plus vite. La situation peut paraître un chouia ambiguë, je suis nu dans ses bras.
- C'est pas ce que tu crois !
- Alors c'est quoi ?
- Albus est tombé et s'est fait mal. Il m'a demandé de l'aide mais il avait pas eu le temps de remettre des vêtements. Je l'ai porté pour le ramener dans son lit sans qu'il ai à marcher.
- ...
- C'est vrai !
- Je vais faire comme si j'y croyais. Mais je te préviens Gellert si tu veux le baiser, il est puceau. Et je m'oppose à ce que mon frère baise avec quelqu'un comme toi.
- Je vais pas baiser avec lui ! Arrête de dire n'importe quoi, tu délires !
- Tu bandes putain !
Je baisse les yeux et m'aperçois qu'il a raison. Je rougis violemment. Je commence à paniquer. Ce n'est pas DU TOUT le moment. Je lance un regard tétanisé à mon petit ami. Il saisit un grande serviette d'une main et me recouvre avec.
- Abelforth, que les choses soient clairs : tu n'as pas un mot à dire dans la vie sexuelle d'Albus. Maintenant, on va y aller.
- Je le savais ! Vous êtes homosexuels ! Et vous êtres en couple ! Albus, tu me déçois d'être avec ce déchet.
- NE PARLE PAS DE GELLERT COMME ÇA !!!
Gellert part vers ma chambre. J'ai tout raté. Il m'allonge dans mon lit délicatement.
- Désolé...
- Ne le sois pas. Tu n'as pas le contrôle sur ça.
Il me décale doucement et se glisse sous les couvertures. Je suis embarrassé, il a clairement pu voir à quel point j'avais envie de lui.
- Veux-tu que je te soulage ?
- Oui...
- Vraiment ?
- Oui, j-j'en meurs d'envie.
Je l'embrasse passionnément, habité d'un désir nouveau.
- Attend Albus. Silencio ! C'est bon. Je veux te provoquer l'orgasme le plus puissant de tous, ma princesse.
- Je suis pas ta princesse !
Il s'allonge sur moi et me dévore du regarde avec désir.
- Si tu l'es.
Je n'ai pas le temps de répliquer qu'il s'empare de mes lèvres sauvagement. Il m'embrasse avec une ferveur qui me fait tourner la tête.
- Ha... Ha... Gellert...
J'entreprends de défaire son veston avec précipitation. Il m'aide, et nous nous attaquons rapidement à sa chemise. Chaque vêtement sur lui est de trop. Je fais sauter le bouton de son pantalon et galère à le descendre sous son regard amusé.
- Tu veux de l'aide peut-être ?
- Attend... Je vais y a...rriver!
Je laisse ses vêtements sur le sol sans y prêter plus d'attention. Je fais une pause dans mes mouvements pour contempler le corps de Gellert au dessus de moi. Il est vraiment magnifique. J'ai envie de chérir chaque centimètre de son si merveilleux corps.
- Ho Gellert...
- Albus...
Il m'embrasse sauvagement. Je bouge ma langue avec ferveur contre la sienne et le frotement mouillée de celles ci m'emplit de plaisir. Sa bouche dérive vers mon cou qu'il commence à embrasser. Il frotte son entrejambe à la mienne, seulement séparée par le tissu. Je rejette la tête en arrière et commence à haleter. C'est terriblement bon. Il me mordille la peau du coup et me laisse des gros suçons. Je gémis franchement en me tortillant sous lui.
- Ha... Gellert... Attend.
Je lui prends la main et la guide vers l'intérieur de mes cuisses. Il me caresse là en remontant progressivement.
- Tu es brûlant, Albus.
- C'est haa... C'est parce que tu me touches. HaAaaAaAA !
Sa main atteind mon érection et me provoque un gémissement digne d'un film pornographique. Il entame des allers retours à la vitesse croissante.
- Ça va mon amour ? Je ne vais pas trop vite ?
- Ha... Non... Haaa... Mon dieu...
Il me touche là où jamais personne ne m'avait touché et c'est incroyable. Il se met à califourchon sur mes cuisses pour pouvoir mieux me donner du plaisir. Sa main qui n'est pas occupée vient me caresser les bourses en prenant bien soin de ne pas me faire mal. Je halète, toutes ces sensations sont tellement intenses. Je me cambre en gémissant toujours plus. Par Merlin, s'il continue à ce rythme, je ne vais pas tarder à venir. Il accélère encore la cadence, me provoquant un orgasme fulgurant et intense. Je reprends mon souffle, étourdis par le plaisir. Je sens mon sperme dégouliner entre mes jambes et je me sens un peu sale. Je suis encore tout tremblant, je n'arrive pas à réaliser que Gellert vient de me masturber. Je prends un mouchoir sur ma table de nuit et m'essuye maladroitement. C'est tellement embarrassant... Mon petit ami pose sa main sur la mienne et m'aide. Je lui fais un sourire reconnaissant, ma main tremblante n'était pas pratique. Je jette le mouchoir dans la poubelle à côté de ma table de nuit. Gellert attrape mon caleçon et me l'enfile précautionneusement. Je rougis puis ris quand il m'embrasse sur le bas du ventre délicatement. Il me sourit, tout fier. Je tends les bras, l'invitant dans mon cocon. Mon bien aimé vient s'y blottir. Il m'embrasse sur le front délicatement.
- Ça a été, Albus ?
- Ho oui... C'était gênant mais incroyablement agréable.
- Tu étais gêné ?
- Un peu...
- Tu n'as pas à l'être. Qu'est-ce qui t'embarassait ? Tes bruits ?
- Oui et aussi mon corps comme ça sous tes yeux.
- Il est magnifique, ton corps. Quand à tes gémissements je les adore, vraiment. Ils sont excitant et encourageant. Ça me prouve que tu apprécies ce que je te fais, il n'y a aucune raison d'avoir honte. Tu peux m'en parler, mais tu n'as pas à être gêné d'être nu avec moi, d'accord ?
- D'accord. Tu es le meilleur petit ami au monde, Gellert.
- Ha ha, merci. Toi aussi tu es merveilleux. Je t'aime Albus.
- Merci mon cœur. Moi aussi je t'aime.
On s'embrasse tendrement. Je déborde d'amour pour lui, il est vraiment parfait. C'est mon petit Gellert adoré. Je le regarde d'un air niais.
- Tu étais tout chaud et humide dans ma main, Albus. Tu vois, je t'avais promis que tu aurais l'orgasme le plus puissant de tous.
- Tu n'as pas menti.
- Tu étais magnifique quand tu as jouis, ma princesse.
- M-merci mais je ne suis toujours pas ta princesse.
- Si, si.
- Non.
- Je te dis que si.
- Je te dis que non.
- Si.
- Non.
- Si.
- Non.
- Si.
- Ho et puis tu fais chier ! Embrasse moi et ferme la !
Il rit avec de s'emparer de mes lèvres. Mmm... C'est si bon... Je le contemple, émerveillé. Il est magnifique. Nos regards ne se quittent plus. Je baille, fatigué de ma longue journée. Il me ferme les yeux délicatement.
- Dors Albus.
Je souris en sentant ses lèvres se poser sur mon front. Je le sens bouger contre moi, il doit se mettre dans une position plus confortable. Je lève mes bras au dessus de ma tête pour le laisser faire sans le gêner.
- Eh ma princesse !
- Oui ?
- Tu as répondu, tu es ma princesse !
En temps normal j'aurai été énervé et j'aurai levé les yeux au ciel mais je me contente juste d'ouvrir les yeux pour rire sincèrement en le regardant tendrement. Je suis ébloui par un flash et m'aperçois qu'il m'a photographié.
- Mais heu !
- Tu étais trop beau pour ne pas être pris en photo. Et puis ça fera un souvenir.
- Mouais. Vas-y, montre !
- Attends deux secondes... Voilà !
Je prend la photographie sans lui laisser le temps de regarder. On me voit rire, les bras posés nonchonalement au niveau de ma tête, torse nu. On peut lire l'amour dans mes yeux. J'ai l'air vraiment heureux. C'est une des seules photos où j'ai l'air aussi heureux. Finalement, ça n'était pas une mauvaise idée.
- Montre Albus !
Je lui tends l'image. Son sourire s'élargit.
- Tu es trop beau...
- Merci. Au fait, je peux garder la photo ?
- Ça te coûtera un baiser.
Je prend son visage entre mes mains et l'embrasse délicatement.
- J'ai payé mon dû ?
- Ouep. Tiens mon beau.
- Merci.
Je range le cliché dans le tiroir de ma table de nuit. Une fois cela fait, je ne résiste pas à la tentation des délicates lèvres de mon petit ami. Nous nous embrassons durant un très long moment, pellotés l'un contre l'autre.
- On devrait dormir.
- Mmm... je grogne, n'en ayant pas la moindre envie.
- Tu as l'air épuisé mon cœur, tu n'as plus le choix.
- Je veux continuer à t'embrasser toute la nuit... Toute la vie.
- Moi aussi. Mais justement, on a toute la vie et si tu ne dors pas, tu seras fatigué demain et donc moins en forme pour m'embrasser.
- Ok, je dors !
Il éclate de rire.
- Bonne nuit mon cœur.
- Dors bien mon amour.
On s'embrasse une dernière fois avant d'éteindre la lumière. Dans les bras l'un de l'autre, on s'endort rapidement.
Je suis réveillé par le soleil qui illumine la pièce. J'ouvre les paupières doucement et observe Gellert, endormis sur moi. Il est trop chou ! Ça mérite une photo. Je saisis l'appareil et fait un selfie de nous deux. Le flash le réveille à moitié et il bouge doucement contre moi en grognant adorablement juste au moment où je prend le cliché. Ça rend super bien, je suis fier de moi. Je pose l'image dans mon tiroir et embrasse Gellert sur le front. Je me lève en prenant soin de ne pas faire trop de bruit et enfile un caleçon et une chemise trop grande que je ne prends même pas la peine de boutonner. A moitié ensommeillé, je descends pour préparer le petit déjeuner. Je prend l'appareil photo avec moi, j'ai decidé de l'utiliser avec mon petit ami quand il sera levé. Je prépare le petit déjeuner calmement. Seul Arianna est en bas, je suis content qu'Abelforth ne le sois pas. Je pose une tasse sur la table quand j'entends la voix rauque du matin de mon amant qui marmonne :
- Viens là.
Il m'attrape par la taille et m'embrasse avec lenteur dans la nuque. Je pose mes mains sur les siennes et me laisse faire en souriant. Ses mains sont fraîches sur ma peau nue mais si agréables... J'adore quand il fait ça. Je rougis en sentant ses lèvres bouger dans mon cou. Il a l'air encore à moitié ensomeillé, mais je pense que le fait de n'avoir mis qu'un pantalon est volontaire, comme moi je n'ai mis qu'une chemise. J'ai envie de rester avec le moins de vêtements possible en sa présence. Je vois un flash pour la deuxième fois ce matin. J'en cherche l'origine et, étonnamment, c'est Arianna. Elle a pris l'appareil posé sur la table et le tiens entre ses mains. Elle nous regarde avec ses grand yeux sans expression. Je lui reprend l'objet des mains doucement.
- Merci Arianna. C'était une bonne idée.
- C'est pour lui que tu n'es plus jamais à la maison ? demande-t-elle en désignant Gellert.
Elle est étonnamment perspicace.
- Oui, c'est pour lui.
Elle s'approche de Gellert qui a l'air intrigué.
- Laisse moi un peu Albus de temps en temps.
Il rit et je regarde le beau tableau qu'ils forment tendrement. Avec la tendresse d'un frère pour sa sœur et d'un home amoureux pour l'élu de son cœur. Les voir ensemble relève du miracle.
- J'essayerai de te le laisser un peu.
Arianna sourit, l'air satisfaite, et repart à ses occupations, comme si la scène n'avait pas existé.
- Elle est mimi ta sœur, Albus.
- Ouais.
- Regarde la photo, elle est encore super !
- C'est vrai qu'elle est choupi. Je devrais tapisser les murs de ma chambre de photos avec nous deux. On en fera plein aujourd'hui !
- Bonne idée mon cœur.
- Je peux te voler un baiser ?
- Quelle question ! Tu ne me le volera pas, je te l'offre.
Il pose une main sur ma joue et m'embrasse tendrement. Je ne m'en lasserai jamais. Mon petit ami reporte son attention sur la table remplie de victuailles.
- Qu'est-ce que tu m'as préparé de bon mon amour ?
- Des tartines à la confiture de fraise, avec du jus de fruit.
- Génial ! T'es le meilleur, ma princesse.
- Pff... Tu ne veux définitivement pas arrêter de m'apeller ta princesse ?
- Nan, parce tu l'es.
Je lève les yeux au ciel en riant.
- Je te pardonne, mais c'est bien parce que je t'aime, idiot.
- Ha ha ! Je sais bien que t'adores ce surnom.
- Pas du tout.
Le sourire naissant sur mon visage me trahit. Il me regarde d'un air dubitatif.
- Cause toujours ma princesse.
Il s'assoit et m'attire sur ses genoux. On mange tranquillement. Je bouge contre Gellert pour me réinstaller confortablement.
- Albus, putain...
- Qu'est-ce qu'il y a ?
- Arrête de bouger ton magnifique cul sur moi, c'est beaucoup trop excitant.
- Je... Je t'excite ?
- Ho que oui... Si tu continues, je vais vraiment bander contre toi, mon cœur.
- Ho. Tu veux que je m'assois ailleurs ? je demande en commençant à me lever, embarrassé.
Il saisit mes hanches et me rassis fermement.
- Tu ne bouges pas.
- Mais...
- Reste là.
Il passe un bras autour de ma taille, et me sert fort contre lui, m'empêchant de partir. Il me chuchote à l'oreille d'une voix suave :
- Tu n'as rien contre une partie de jambes en l'air dès le matin ?
- Je... Non, ça- ça ne me dérange pas, enfin...
- Finis de manger.
- Heu... Oui.
J'avale une dernière tartine et finis mon vers de jus d'orange, sous le regard perçant de mon petit ami. Je sens qu'il m'embrasse dans le cou avidement.
- Ha... Gellert, arrête... Pas ici... Mon dieu Gellert... Ha... C'est si bon...
Je me tortille en retenant mes gémissements. Je me cambre, haletant. Je peux maintenant sentir l'érection de Gellert se presser contre mon postérieur. Je suis un peu paniqué par toutes ces sensations nouvelles. Mon cœur s'emballe, je commence à transpirer, je tremblote. Gellert pose sa main sur ma cuisse, me faisant frissonner, et murmure :
- Calme toi Albus. Tout va bien.
- Ge-Gellert... Ha... ha...
- Respire, mon cœur.
J'inspire profondément. Mon petit ami commence à me caresser l'intérieur des cuisses du pouce, doucement. Ses doigts effleurent mon caleçon à chaque mouvement. C'est très doux mais aussi totalement excitant. Il fait monter la température de mon corps, surtout dans mon sous-vêtement. Je me mords les lèvres pour ne pas gémir. Je ne vais plus résister encore longtemps.
- Dans ma chambre. Tout de suite.
Gellert comprend et se lève à ma suite. On monte en silence et je me force à marcher. Je suis déjà dans un état pas possible alors qu'il vient de commencer. Je n'imagine pas ce que ça sera quand on passera aux choses sérieuses. On entre dans ma chambre et je n'ose pas me retourner vers lui. Je sais pertinemment qu'un regard suffirait pour faire déraper la situation. J'entends des froissement de tissus puis mon lit qui grince. Du coin de l'œil, je vois un Gellert complètement nu s'y asseoir.
- Albus... Ton sous-vêtement a un problème.
- C'est quoi ?
- Il est encore sur toi.
Je rougis violemment. Je me retourne vers lui et le regarde droit dans les yeux.
- Acceptes-tu de remédier à ce problème ?
- Avec plaisir. Approche.
J'avance d'un pas. Gellert pose ses mains sur mes hanches et descends mon caleçon lentement. Je lève les jambes l'une après l'autre, puis je suis enfin nu.
- Tu veux bien t'asseoir sur mes genoux, mon amour ?
- Oui.
Je m'assoie maladroitement sur le bord de ses jambes. La barrière des vêtements a disparu et maintenant, je peux parfaitement sentir sa peau sous mes fesses. Et ça ne me laisse pas indifférent. Gellert m'attire plus loin sur ses jambes. Je pousse un petit cri quand son intimité vient rencontrer mon postérieur.
- Ça va mon cœur ?
- Oui, c'est... agréable.
- Et on n'a encore rien fait.
Il m'ouvre les jambes avec douceur. Je suis rouge vif. Ses mains glissent le long de mon bassin pour venir dériver à la base de mon entrejambe. Tous mes sens sont en alerte. Mon membre tendu ne demande qu'à être touché par sa main. Ce qu'il fait avec mille précautions. Je gémis de manière incontrôlée lorsqu'il commence à monter et descendre sa main sur mon érection. Je me tortille, frottant mes fesses contre la sienne, ce qui nous provoque des bruits de plaisir. C'est ennivrant... Il me lèche dans le cou, mordille ma peau tendre, la suçote, rajoutant des délicieuses sensations à celles qu'il me provoque déjà. Je rejette la tête en arrière sur son épaule. Je dégouline de sueur et mon esprit s'évapore pour laisser place à un délicieux plaisir. J'arrête d'essayer de contrôler mes réactions et me laisse complètement aller, lâchant des flopées de gémissements.
- Han... Gellert... Ne t'arrête surtout pas... Haa...
- Ngh... Albus... Mm... Haa...
- Gellert... Ha... Ha... Si tu continues à ce rythme je vais... Haaa... jouir avant l'heure. Han...
Il arrête de me masturber, me frustrant. Cependant, il descend sa main dans mon dos et commence à me caresser les fesses. Ses doigts ont une tendance à se diriger vers mon entrée. Je n'avais encore rien expérimenté par ce côté et c'est bien meilleur que je ne pensais. Alors que je pensais qu'il avait fini de me donner du plaisir par l'avant, son autre main saisit mon intimité pour venir taquiner son bout. Il bouge ses doigts des deux côtés et je suis tellement envahis de sensations si agréables, que j'ai l'impression d'être transporté dans une autre dimension où seul le plaisir existe. Je perds tous mes repères pour me perdre dans le flot de ses caresses qui deviennent de plus en plus intimes. Ses suçons parsemés dans mon cou viennent compléter mon rêve éveillé. Qui est brisé par l'arrivée de mon foutu frère.
- Que... Et vous osez dire que vous couchez pas ensemble ?! Albus, tu baises vraiment avec lui ?!
- Abelforth, laisse nous... S'il te plaît.
- Je ne pensais pas que tu allais vraiment t'abaisser à faire ça avec lui.
- Tu vas nous laisser maintenant ?! À moins que tu ne veuilles voir ton porno, je ne pense pas que tu désires voir ton frère se faire enculer par moi.
- Plutôt crever.
Abelforth repart en claquant la porte. Il a vraiment tout gâché.
- Je suis tellement désolé mon cœur...
- Ce n'est pas de ta faute si ton frère est un connard.
- Mmm...
- Je vais te faire oublier son interruption, je vais tout te faire oublier, jusqu'à ton prénom. Je pense que tu es suffisamment préparé à passer à l'étape supérieur.
Avant de faire ce que mon petit ami a promis, je l'embrasse langoureusement. Il répond au baiser avec une fougue sauvage. Nos langues s'apprivoisent dans un échange enflammé. Je le désire tellement... Je lâche ses lèvres après un long moment et m'allonge sur le ventre, attendant ses instructions. Il vient s'allonger sur moi.
- Tu es prêt, Albus ?
- Oui, vas-y.
Il me prend la main et me pénétre lentement. Je me cambre en poussant un cri de douleur. Je ne m'attendais pas à avoir aussi mal, c'est beaucoup plus désagréable que je ne l'avais imaginé ! Il bouge doucement en moi, me faisant gémir d'un début de plaisir mais surtout de souffrance.
- Gellert... Ça fait mal... Ha... J'ai mal... Haa...
- Respire Albus, ça va aller. Voilà, tout va bien, la douleur va disparaître rapidement, il faut juste que ton corps s'habitue à l'intrusion. Détends-toi mon amour.
Je me force à respirer calmement et sens la douleur diminuer progressivement jusqu'à devenir insignifiante. Gellert recommence à bouger en moi, m'arrachant des cris de plaisir. Mais sa lenteur, d'abord appréciable pour ne pas me faire mal, devient vite insupportable.
- Ha... Plus vite ! Plus fort ! Han...
Il accélère grandement ses mouvements et me propulse au septième ciel en un instant. Il s'enfonce profondément en moi, bute contre cet endroit en moi qui m'envoie une décharge de plaisir tellement intense que j'en oublie vraiment tout. On crit, gémit, grogne dans des bruits sauvages de notre bonheur commun. La sensation de son entrejambe enfoncée profondément dans mes fesses est indescriptible. Si puissante et si bonne qu'elle me rend complétement fou. Ses coups deviennent de plus en plus rapides, m'offrant un plaisir croissant. Je ne suis plus que gémissements incontrôlés, sueur et plaisir. Et lui aussi. L'entendre prendre son pied avec moi est merveilleux. Lorsqu'il tape avec force contre ma prostate, dans un dernier mouvement passionné, on jouit simultanément. Il laisse son sperme dégouliner en moi et je sens que je lui appartiens totalement au plus profond de mon être. Il se retire et vient s'allonger à côté de moi pour me prendre dans ses bras. Je tremble encore de ces instants si forts, d'un tel plaisir encore jamais ressenti auparavant. Je me blottis contre Gellert, emplis d'amour pour mon merveilleux petit ami.
- Ça a été mon cœur ?
- Ho que oui. Tu m'as rendu dingue, Gellert.
- Toi aussi tu m'as fait tourner la tête. Je t'aime tant mon Albus...
- Moi aussi je t'aime mon amour.
On s'embrasse délicatement.
- En fait Albus...
- Oui ?
- Ça n'a pas été trop douloureux ? J'ai vraiment peur de te blesser... Je sais que tu es sensible et je crains de perdre le contrôle, d'y aller trop brusquement et de te faire mal, voir de te blesser gravement.
- A vrai dire, j'ai eu une douleur très forte au début. Mais après ça a été mieux et ma souffrance est devenue vraiment insignifiante.
- Tu es sûr ?
- Oui, ne t'en fais pas. J'étais bien trop occupé à prendre mon pied pour penser à la très légère douleur que ça provoquait.
- Promet moi de me dire, ou de me faire comprendre, si tu as trop mal durant un rapport. Je ne veux absolument pas que tu te sentes mal, forcé ou quoi que ce soit, d'accord ?
- Oui, d'accord.
- Tu es vraiment magnifique quand tu as du plaisir. Voir, et entendre, que ce que je faisais t'en provoquait était vraiment magique.
- C'était extraordinaire de mon côté également. Cette fois, c'est toi qui as donné, la prochaine, je vais faire de mon mieux pour que tu prennes ton pied également.
- Mais...
- Pas de mais. Je veux t'offrir tout le plaisir au monde et te faire monter au septième ciel.
- Et si je veux te dominer ?
- Et bien, je ne te laisserai pas le choix.
- C'est ce qu'on verra...
On rit doucement, relâchant la tension de ces derniers instants. Je le dévore des yeux, contemplant sa beauté qui resplendit encore plus lorsqu'il est heureux comme maintenant. Il rayonne, c'est mon petit ange.
- Pourquoi tu me regarde comme ça, mon cœur ?
- Parce que tu es beau.
- Ho, merci !
- De rien, c'est la simple vérité.
- Tu es vraiment adorable, mon amour, déclare-t-il avec un air attendri, en me caressant les cheveux. Je n'ai jamais connu quelqu'un d'aussi gentil que toi. Ni quelqu'un d'aussi beau, mais ça va de soi.
- Ha ha, merci.
- Mais c'est la simple vérité, mon cher.
Je ris de bon cœur et lui fais une pichenette dans la joue en guise de vengeance.
- Aïeeee !
- Ha ha ha ! Attend, tu n'as pas vraiment mal ? Si c'est le cas, je suis désolé !
- Mais non, mon Albus. Tu es trop mimi quand tu t'inquiètes pour moi.
Je lui tire la langue, le faisant rire. Je pose ma tête contre son torse chaud.
- Je suis un peu fatigué.
- C'est fatigant de coucher avec moi ?
- Ouais, c'est épuisant.
- Tu veux qu'on fasse quoi ? Tu as le choix.
- Je ne sais pas, peu m'importe. Le principale est que je puisse continuer à te faire des câlins.
- On va éviter la promenade, il y a trop de gens susceptible de nous voir.
- On peut juste parler, sinon ? J'aime bien discuter de tout et de rien avec toi.
- Oui, excellente idée. Mais enfile quelque chose, tu vas prendre froid.
- Meuh non... Je suis bien là, contre toi.
- Au moins un sous-vêtement, alors.
- Bon, d'accord.
J'enfile mon caleçon, tandis que Gellert entreprend de se rhabiller entièrement.
- Tu peux pas rester à moitié à poil ? J'adore rester blotti contre ta peau.
- Petit pervers, va !
- Eh ! Je témoigne juste de l'affection envers toi !
- Et qu'est-ce que j'aurai en échange ?
- Un bisou ?
- C'est pas assez.
- Deux bisous ?
- Toujours trop peu.
- Autant de bisous que tu veux ?
- Pas mal...
- Et je te ramène une limonade !
- D'accord, je cède.
- Ouais !
- Par contre, rhabille toi juste un minimum pour aller la chercher sinon ton frère va encore s'imaginer des choses.
- Ha oui.
J'enfile quelques vêtements, puis descends prendre la boisson. En me voyant passer, Abelforth me lance un regard noir en marmonant des insultes dans sa barbe. Je ne dis rien, n'ayant absolument pas envie de me lancer dans une énième dispute. Après m'être approvisionné, je remonte voir mon Gellert. Il m'attend, assis dans mon lit. Je le sers puis vient le rejoindre. On s'enlace tendrement et j'apprécie encore une fois la douceur de sa peau. Il me caresse délicatement le visage, me faisant ronronner de bien être.
- Tu as remarqué qu'on parle de moins en moins de nos projets d'avenir ?
- Tiens, c'est vrai. On est trop occupés à s'embrasser.
- Et à baiser.
- Ouais.
- Mais je ne veux pas que notre relation amoureuse ne gâche notre carrière.
- Elle ne gâchera rien du tout.
- Donc il est temps de reprendre nos plans.
- Ok. Mais c'est pas parce qu'on reprend nos recherches sur les reliques que tu ne dois pas m'accorder d'attention ! Je veux continuer à être chouchouté !
- Mais oui, je ne te délaisserai pas, ne t'en fais pas. Et puis c'est notre projet, je ne peux rien faire seul.
- Du coup, j'avais oublié de te dire mais j'avais trouvé un début de piste dans un livre.
- Vraiment ?!
- Oui. On devrait aller chercher dans des archives, j'ai un nom.
- Mais oui, c'est génial ! On y va demain !
- Super !
- Je suis ravi. On ne pouvait pas espérer meilleure journée.
- Pour la découverte ou le fait d'avoir baisé avec moi ?
- Hmmm... Un peu la découverte mais surtout d'avoir baisé avec toi.
- C'est bien ce que je pensais.
- Qu'est-ce que tu insinues ?
- Que tu apprécies particulièrement le cul. Enfin, surtout mon cul.
- Et tu as tout à fait raison, sur le fait que j'adore ton cul. C'est la huitième merveille du monde pour moi.
- À ce point ?
- Yep.
Il me donne une petit tape sur les fesses en riant. Je fais semblant de m'offusquer mais finis par éclater de rire.
- Tu n'exagère pas un peu sur la huitième merveille du monde ? Ha ha !
- Ha ha ha ! Pas du tout ! À partir du moment où c'est le cul de la plus belle personne de l'univers, il ne peut être que magnifique (magnifiak même (pardon de cette intervention inutile de l'auteur, il est trop tard pour faire des blagues de qualité)).
- Pfff ! Je ne sais pas comment je dois le prendre, merci, j'imagine. Au passage, toi aussi tu as un magnifique cul.
- Je tiens à souligner qu'on devait parler de sujets sérieux et qu'on a finit par se complimenter sur nos culs respectifs.
- Ha ha ! C'est pour ça que je t'aime mon cœur. Pour tous nos petits délires, nos moments partagés et même tes petites attentions.
- Je pensais que c'était pour mes pectoraux, mes addos, et mon cul.
- L'un n'empêche pas l'autre.
- Dans ce cas moi aussi je t'aime pour tout ça. Et aussi parce que tu as une bouille trrroooppp mignonne.
Il m'embrasse partout sur le visage.
- Ha ha ha ! Au secours ! Je me fais attaquer par un Gellert enragé !
- Rhaaa ! Je vais te dévorer !
- Ha ha ! A l'aide !
On roule dans mon lit dans un faux combat où Gellert tente de m'embrasser toujours plus et moi, j'essaye de l'en empêcher. Tous deux pris de fou rire, on gigotte dans tous les sens. Après une bataille acharnée, il arrive à me maîtriser et me maintient par les poignets, allongé sur moi, ses jambes emprisonnant les miennes.
- Je me rends, je me rends ! Ne me tuez pas ! je m'écris.
- C'est bien mieux de t'embrasser, mon chéri.
Il s'empare de mes lèvres délicatement et je cesse immédiatement de me débattre. On s'embrasse longuement, se caressant et se serrant l'un contre l'autre. Dès qu'il pose ses mains sur moi, je cesse de penser. Pas seulement durant le sexe, lorsque l'on échange des moments tendres comme celui là, je flotte dans le bonheur.
- Gellert, je peux te faire une confession ?
- Bien sûr. Tu peux tout me dire.
- Eh bien, lorsque ma mère est morte et que j'ai dû abandonner mon voyage autour du monde avec mon ami pour m'occuper d'Arianna et d'Abelforth, je n'étais pas bien du tout.
- C'est normal.
- J'étais vraiment dans une période très dure. J'ai même, à un moment, songé à...
- À ?
-... mettre fin à mes jours.
- Vraiment ?!
- Oui...
- Ho non ! Mon pauvre Albus, rassure moi, ça va mieux maintenant ?
- Oui, ça va beaucoup mieux. Mais avant ta rencontre, j'avais commencé à sérieusement me mutiler. J'ai même failli finir à l'hôpital une fois si je n'avais pas réussi à stopper l'hémorragie. Je...
Ma voix s'étrangle. Je sanglote doucement entre les bras protecteurs de Gellert.
- Ça va aller mon cœur... C'est fini maintenant, je suis là. Tu ne t'es pas mutilé récemment ?
- Presque pas.
- Qu'est-ce que tu entends par "presque" ?
- Une fois... Une nuit j'avais rêvé de ma maman... et j'ai cru, comme un idiot, qu'elle allait être là à mon réveil. Et quand je me suis rappellé qu'elle ne serrait plus jamais là... J'avais tenté de l'oublier.... Je suis allé dans la salle de bain et je me suis ouvert les veines. J'ai jeté un sort de silence pour pouvoir hurler sans que personne ne m'entende... Ça a fait très mal mais je ne pouvais pas m'en empêcher. Snif...
- Mon dieu... Tu aurais pu m'en parler, tu sais ? Même au milieu de la nuit, tu aurais pu venir me réveiller.
- Oui mais on n'étais qu'amis à cette époque et, dans tous les cas, je ne voulais pas te déranger. C'est mes problèmes, pas les tiens.
- Tes problèmes sont les miens ! Promets moi de venir me voir si jamais tu as encore une vague de tristesse comme ça ou une envie de mutilation. Promets le moi.
- Promis.
- Et fais le vraiment ! Peu m'importe quelle heure il est. Je préfère me faire réveiller toutes les nuits que tu te fasses du mal encore une fois. J'ai peur pour toi mon cœur. Vraiment.
- Ne t'inquiète pas, c'est rien.
- Non, ce n'est pas rien, c'est grave ! Je tiens à toi mon amour.
Je fais un petit sourire triste. Gellert s'empare de mes lèvres délicatement.
- Ça va ?
- Oui. Grâce à toi.
- Je suis là pour ça.
- Merci beaucoup. Si tu n'étais pas apparû dans ma vie presque par magie, j'aurai continué à me faire du mal et peut-être qu'aujourd'hui je ne serai plus là. Tu m'as sauvé la vie, Gellert. Merci infiniment.
- Hoo mon Albus...
Je l'embrasse tendrement, blottis contre sa peau. Notre doux baiser devient de plus en plus passionné, jusqu'à devenir enflammé. Les mains de Gellert explorent mon corps avec désir. On roule et je me retrouve au dessus de lui. J'ai soudain une idée : j'ai l'occasion de me venger. Je saisis ma baguette et lance un sort qui lie ses mains ensemble et les attache au lit.
- Albus, qu'est-ce que tu fous ?
- Tu te souviens du jour où on s'est mis en couple ? Et où tu m'as forcé à montrer mon torse ?
- Évidemment, comment l'oublier ?
- Je ne me suis pas encore vengé. Il est temps d'y remédier.
- Qu'est-ce que tu vas faire ?!
Je m'installe à califourchon sur ses hanches et pose mes mains sur ses tétons.
- A-Albus...
Gellert à tout d'un coup l'air beaucoup moins sûr de lui. Il est attaché et j'ai le contrôle total sur lui. Je commencé à bouger mes fesses contre son entrejambe sensuellement en lui malaxant les tétons. Sa réaction est immédiate, il rejète sa tête en arrière et se met à gémir sans retenue. Ho mon dieu, il est tellement sexy dans cette position... Il se cambre avec force, haletant. Si je continue une seconde de plus, je sens qu'il va bander, et moi aussi. Je descends de son bassin sous son regard déçu.
- Reviens Albus... T'arrêtes pas...
J'approche ma tête a quelques centimètres de la sienne et déclare d'une voix suave :
- Il faudra attendre ce soir, mon amour...
- A-Albus... Je ne veux pas attendre.
Je lui souris, d'un air nargueur. Ses entraves se consument dans un feu bleuté et il se redresse sur mon lit. Nos regards se fixent l'un dans l'autre, mêlant rivalité, désir et amour. Je suis décontenancé par ses yeux qui me sondent et reste immobile. Il me prend par la taille avec une grande douceur et pose simplement ses lèvres sur les miennes.
- Parfois je te déteste, tu sais, grogne-t-il.
- Parce que je t'excite puis je te demande d'attendre ce soir pour avoir une partie de jambes en l'air ?
- Exactement. Je n'aurai jamais cru que quelqu'un puisse avoir autant d'emprise sur moi.
- Moi non plus. Je sais que si tu me demandes de faire quoi que ce soit, que tu me le demandes vraiment, je le ferai, quoi que ce soit. Je me tuerai pour toi.
- Je tuerai pour toi. Je tuerai le reste du monde pour ton bonheur. Je les assasinerai un par un si ça peu avoir un quelconque effet positif sur toi.
Je lis dans ses yeux qu'il est entièrement sincère. Et ça me fait en même temps extrêmement plaisir et ça me terrifie. Je le regarde avec tendresse, il est si beau... Il replace une mèche de mes cheveux délicatement et je rougis légèrement.
- Tu es mignon.
- Merci. Toi aussi tu es adorable.
- Je préfère être sexy.
- L'un n'empêche pas l'autre.
- Je veux tout de même t'entendre dire que je suis sexy, et sincèrement.
J'approche ma bouche de son oreille et lui murmure d'une voix érotique :
- Ha~ Tu es si ssexxyy Gellert... Haa~
Je le sens frissonner contre moi.
- J'aime quand tu me parles comme ça.
- Moi aussi j'aime quand tu me parles de cette manière.
- Vraiment ?
Il me sert plus fort contre lui et sussure au creu de mon oreille de sa voix la plus suave :
- Haa~ Albus~ Touche moi Albus~ Ha~ Albuss~
- G-Gellert... J-je... bégaie-je en essayant de m'échapper de ses bras faiblement, sans réelle conviction.
- Haa~ Albus~ Han~ Baise moi Albus~ Oui~ Ho oui~
Je deviens rouge vif et me mord la lèvre inférieur. Mais il n'en finit pas de gémir sensuellement.
- Albus~ Plus fort~ Haa~ Haaa~ Oui~ Mmh~ Ha~ Albus~
- G-Gellert a-arrête...
- Tu n'aimes pas ça, mon cœur ?
- S-si mais c'est... Mon dieu...
- Je t'excite tant que ça ? Tu es tout tremblant.
- Ha oui. Mon cœur a battu trop vite, ha ha...
Un sourire amusé apparaît sur son visage.
- J'adore t'embarasser.
- Je dois le prendre comment ?
- Comme tu veux. C'est un fait.
- Je vais bien le prendre.
- Et j'adore encore plus t'exciter. Je connais une boutique qui vend des habits très olé olé, fait pour des parties de jambes en l'air. Ils en ont pour hommes qui t'iraient merveilleusement bien. Il vendent même des jouets pour adultes, si tu vois ce que je veux dire... Quand j'y suis allé je t'ai imaginé dans toutes les tenues et j'ai eu envie de tester tous les sextoys sur toi. On devrait y faire des achats un de ces jours. Tous les deux.
- T-tous les d-deux ? T-tu veux vraiment que je porte des tenues indécentes ? Et que je... j'essaye des... jouets...
- Je serai le seul a pouvoir te voir ainsi, mon chéri. J'en bave d'avance.
Je deviens écarlate. Mais je ne peux m'empêcher de marmonner à voix basse :
- Je meurs d'envie de te voir dans une tenue indécente également...
- Ho ne t'inquiète pas, tu me verras dedans un de ces jours.
- Tu m'as entendu ?!
- Oui.
- Merde.
- Cependant je pense que ça serait une bonne idée d'organiser ça le jour de notre mariage. Enfin, plutôt la nuit de notre mariage. Ho non, on ne peut pas se marier, j'avais oublié... C'est légalement impossible.
- On changera les lois ! Quand nous serons au pouvoir, plus rien ne nous empêchera d'être ensemble !
- Tu penses qu'on arrivera à faire changer ça ?
- J'en suis convaincu. On ne leur laissera pas le choix.
- Mmm...
- Eh, ça va Gellert, tu n'as pas l'air bien ?
- Je... Non, c'est rien.
- Je vois bien qu'il y a un problème.
- C'est pas grave.
- Gellert...
- D'accord, d'accord.
Il a l'air de chercher ses mots et je le sers contre moi tendrement pour lui donner de la force. Il me sourit puis reprend la parole :
- J'ai... peur.
- Tu as peur ?
- Oui. J'ai peur de mes sentiments pour toi et de leurs puissances qui m'ont pris au dépourvu. J'ai peur de perdre le contrôle et d'être trop attaché à toi. Je le suis déjà. Si par malheur, quelque chose t'arrivait, je ne sais pas comment je réagirai. Je ne m'en relèverai pas. Je me donnerai peut-être la mort. J'ai également peur pour autre chose. Ce que nous faisons, être ensemble, s'embrasser, coucher ensemble, s'aimer, est ilégal. L'illégalité ne m'effraie pas mais je sais que si nous nous faisons attraper, on risque gros. Je me fiche des conséquences pour moi mais si tu te faisais attraper par ma faute... Je préfère ne pas y penser. Je tiens tellement à toi... Albus, je ne veux pas qu'il t'arrive malheur. Or, si on nous surprend dans des moments d'amour, comme maintenant, tu risques énormément.
- Mais je me contrefiche des risques ! Je veux t'aimer ! Je préfère mourir et avoir pu t'aimer autant que j'ai pu avant que vivre une longue vie sans toi. Je t'aime tellement Gellert... Tu n'as pas à t'inquiéter pour ça. Quand à la puissance de tes sentiments, j'avoue être aussi un peu effrayé. Ça a prit des proportions que je n'aurai jamais imaginé. Mais je suis heureux, parce que je peux passer ma vie a tes côtés. Et, ensemble, on va y arriver. Au fait, si tu as encore besoin de parler de quoi que ce soit, je suis là.
- Merci mon amour. Je t'aime.
Je n'ai pas le temps de répondre qu'il m'embrasse fougueusement. Je répond au baiser immédiatement en laissant ma main se perdre dans sa chevelure. Elle est tout douce... On roule l'un contre l'autre en s'embrassant passionnément. Ses mains commencent à dériver pour venir me caresser la peau, d'abord de la nuque, puis du dos, puis des hanches... Je grogne de satisfaction en mettant plus d'ardeur à dévorer ses belles lèvres. On a passé une éternité à échanger des longs baisers brûlants. Aucun de nous n'avait envie d'arrêter.
- Attends Gellert, il est quelle heure ?
Il saisit sa montre posée sur la table de chevet et s'écrit :
- Il est presque 14 heures ! Déjà !
- Il est temps d'aller manger.
- Tu as raison.
On se lève et quittons la chaleur du corps de l'autre à regret.
- On est d'accord qu'on mange en haut ?
- J'ai une meilleur idée, et si on pique-niquait ?
- Excellente idée !
- Mais habille toi quand même mon cœur.
- Oui, bien sûr.
J'ouvre mon placard pour chercher des vêtements mais Gellert me lance ses affaires.
- Mets les. Elles t'iront à merveille.
- Mais pourquoi ? J'ai de quoi m'habiller.
- Je veux voir ce que ça donne sur toi.
- Dans ce cas, enfile mes vêtements, ils te sieront à merveille.
- OK.
On s'habille avec les vêtements de l'autre. Je renifle sa chemise, elle sent extrêment bon car elle a son odeur. Je tourne sur moi même et demande à Gellert, hésitant :
- Ça me va bien ?
- Tu es magnifique. Et moi, ça va ?
- Trop beau. Même si le pantalon est un peu trop serré pour toi, je pense.
- Justement, ça fait un pantalon moulant.
- Tu peux te tourner ?
Il obtempère et je peux constater à quel point mon pantalon moule son postérieur. Ce qui le rend encore plus sexy.
- Alors c'est correct ?
- Je ne sais pas si c'est correct mais tu es magnifique avec. Ça met joliment en valeur ton cul.
- Je suis ravi de l'apprendre.
Je l'embrasse sur la nuque tendrement puis m'exclame avec enthousiasme :
- On y va ?
- Oui !
Nous descendons pour préparer des sandwichs. Abelforth nous ignore purement et simplement sauf quand il fait mine de vomir lorsqu'on s'embrasse et flirte entre deux préparations. Heureusement que Gellert ne l'a pas vu, j'ai ai marre de me disputer. Je lance un regard assassin à mon frère qui lève les yeux au ciel et me fait un geste obscène. Enfin, tout est prêt et nous sortons de cette maudite maison. Ma main effleure celle de mon petit ami, et, voyant qu'il ne la retire pas, je la lui prend timidement, rougissant un peu. Il se tourne vers moi et me lance un regard désolé :
- Des gens peuvent nous voir ici, mon cœur, on devrait attendre d'être arrivé pour montrer de l'affection. Désolé, s'excuse-t-il en me lâchant la main.
- Ho, c'est pas grave. Pardon, j'avais presque oublié.
Il me fait un petit sourire triste vraiment craquant puis nous repartons. On arrive au parc, désert comme toujours, puis on installe la nappe sur l'herbe et la nourriture dessus. Enfin, on s'assoit côte à côte devant le bon repas.
- C'était une excellent idée mon Albus.
- Merci. On était obligé de faire au moins une fois un pique-nique en amoureux.
- Et bien bonne appétit !
- Merci, toi aussi.
On mange avec enthousiasme et bonne humeur. On éclate de rire toutes les deux minutes et la conversation fluide est très agréable. Le repas passe en un instant et nous le finissons par des biscuits à la fraise délicieux. Gellert s'allonge à l'ombre d'un arbre et je viens me coucher sur lui, ma tête contre son torse.
- On passe notre temps à se reposer.
- C'est vrai, mais en même temps les vacances sont faites pour ça.
- Si tu le dis.
- J'ai chaud....
- Moi aussi. Attend,
Il se décale pour enlever sa chemise et m'encourage à faire de même. Je cède rapidement et on se réinstalle confortablement. C'est encore mieux ainsi, ma poitrine étant directement en contact avec la sienne. Il me caresse les cheveux délicatement, me faisant ronronner. Je suis vraiment brin entre ses bras, Je veux y rester pour le reste de ma vie. Gellert me murmure des mots doux et je rougis. Je suis l'homme le plus heureux du monde entre ses bras.

J'espère que cette loonnngue fanfiction vous a plus, moi j'ai adoré l'écrire. Bonnes vacances à ceux qui ont des vacances et bon courage aux autre !

Recueil D'os Grindeldore (de Moi)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant