Taquineries

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- Au revoir Albus, à demain !
- Au revoir Gellert !
Le sorcier commence à partir puis s'immobilise.
- Tu disais que tu détestais dormir seul ?
- Oui, c'est vrai.
- Est-ce... Est-ce que je pourrai combler cette place ?
- Tu veux dormir avec moi ?!
- Ne te méprend, c'est juste comme, ça, enfin il n'y a pas d'arrière pensée, ni rien hein...
Gellert lâche un petit rire. Il s'approche d'Albus d'une démarche féline. Celui-ci se crispe en rougissant. Grindelwald approche son visage à quelques centimètres de celui de son compagnon. Avec un sourire amusé et charmeur il dit d'une voix suave :
- Il n'y a vraiment aucune arrière pensée, Albus ? Puis-je te faire confiance ?
Le rouquin frissonne. Son cœur bat la chamade.
- Je...
- J'en doute... Derrière ton air innocent, ne se cache aucune envies... sexuelles ? Sauras-tu te contenir avec mon corps sous tes yeux ?
- Gellert arrête... le supplie Albus d'une voix chevrotante. Ce... Ce n'est pas parce que je t'ai avoué être homosexuel que tu peux te permettre de me dire des choses pareilles !
- Le petit Albus se défend, se moque le plus jeune.
- Gellert, je suis sérieux.
- Rhoo, c'est bon, je te taquine.
- Ça n'est pas marrant !
- Si, j'adore te faire rougir, mon cœur.
- Et arrête de m'apeller comme ça ! s'exclame Albus en rougissant encore plus.
- Tu me rejoins dans mon lit, chéri ?
- Tais-toi, putain...
- Oui, oui mon Albus adoré...
- Tu me saoules, soupire Albus sans pouvoir empêcher ses joues de prendre une teinte rouge écarlate.
- Bon dépêches toi de te déshabiller, mon amour, je me languis de toi...
- Mais tais-toi merde ! s'énerve Dumbledore.
Avec un sourire satisfait, Gellert se déshabille sous les yeux de son ami. Ses mains glissent sur sa peau sensuellement. Albus détourne vivement le regard.
- C'est bon, Albus, vient !
- Tu es sous les draps ?
- Pourquoi ? Me voir nu te perturbe, Albusss ?
- Tu fais chier Gellert !
- Je ne te fais pas plutôt ban...
- Gellert !
Albus se retourne vivement, furieux. Il est soulagé de voir son ami sous les couvertures et lui jette un regard noir.
- Laisse-moi tranquille !
- Oui, oui... Tu viens ?
- Ok... soupire le jeune homme.
Albus commence à se glisser sous les draps.
- Tu dors tout habillé ?
- D'habitude, non mais je préfère garder un peu de distance avec toi. Et ne fais aucune réflexion déplacée ! s'empresse-t-il d'ajouter.
- Calme toi, je rigolais, s'amuse Gellert. Je ne vais pas te sauter dessus, ne t'en fais pas.
- Je sais bien mais quand même.
- Mais de quoi as-tu peur alors ?
- De rien.
- T'es bizarre. Je te promet que tu auras moins chaud si tu dors en sous-vêtement, on crève de chaleure, ici.
- C'est pas grave.
- Albus, tu tiens à faire un malaise ? Parce que moi je n'ai pas l'intention de t'amener à St Mangouste quand tu auras eu un coup de chaud. Alors, tu vas m'écouter et enlever ces vêtements.
- Mais...
- Quoi ? Quelle excuse tu vas trouver, encore ?
Albus finit par céder et commencer à déboutonner sa chemise en soupirant. Il hésite un instant avant de retirer son pantalon. Le regard appuyé de Gellert ne lui laisse pas le choix. Il s'allonge dans le lit en bougonnant. Le blond le serre dans ses bras et l'embrasse sur le bout du nez.
- T'es trop chou quand tu boudes.
- Gna gna gna...
- Si, je t'assures, t'as une petite bouille trop mignonne, s'amuse Gellert en lui pinçant les joues en riant.
- Tu peux me lâcher, je compte dormir ? proteste Albus en tentant de s'échaper de l'étreinte de son ami.
- Meuh je suis krop bien lààà... marmonne Grindelwald en se blotissant contre son compagnon.
- Pas moi, ment-il. Sérieux, lâche moi.
- Pfff... T'es pas marrant, grogne le blond en laissant son ami partir.
- Ha, merci. Bonne nuit Gellert.
- Dors bien mon cœur.
Albus ne relève même plus, abandonnant. Il s'endort rapidement et, même s'il ne l'avouerai jamais, la présence rassurante de Gellert près de lui y est pour quelque chose. Celui-ci y arrive beaucoup moins facilement, son esprit tournant en boucle. Il finit par sombrer dans le sommeil. Il est réveillé au milieu de la nuit par des gémissements.
- Haaa... Gellert... Han... Mmm... Ho oui... Haaaa... Gellert...
Albus se tortille, en nage. Son sous-vêtement est tendu par son érection. Il gémit de plus en plus fort, sous les yeux médusés de Grindelwald. Son "ami" est en train de faire un rêve érotique de lui. Qu'est-ce qu'il est censé faire ?! Il a peur de comprendre pourquoi mais cette perspective le réjouit. Soudain Dumbledore se réveille en sursaut. Il se retourne et voit Gellert qui le fixe.
- Je... Merde ! Pardon...
Il transplanne dans sa chambre, fuyant la honte qui le submerge. Qu'a-t-il fait ? Maintenant Gellert a la confirmation qu'il est attiré par lui ! Recroquevillé dans son lit froid, il sanglote. Demain, il risque de se faire passer un savon.

Recueil D'os Grindeldore (de Moi)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant