Détresse et réconfort

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Pdv Albus
Mes genoux fléchissent. Je n'en peux plus. Les larmes dévalent mes joues. Je prends ma tête entre mes mains, tout le corps secoué de sanglots. Tout mon monde s'est écroulé. Je suis désespéré. Je n'arrive pas à contenir les violents tremblements de mon corps. Je n'en peux plus... Mes joues sont innondées de larmes. Elle est morte... Arianna est morte... Un cri de désespoir s'échappe de mes lèvres. Je pleure un long moment, dans la détresse la plus totale. Je sens une main sur mon épaule.
- Albus...
Je ne réagis pas, abattu.
- Albus s'il te plaît...
- Qu'est-ce qu'il y a !? je m'écris en repoussant sa main violemment. Qu'est-ce que tu veux ?! Tu es content ? Ma sœur est morte par ta faute !
- Albus...
Gellert s'agenouille et effleure ma joue de la main. Je recule précipitamment, pleurant à chaudes larmes en lui lançant un regard noir.
- Ne me touche pas ! Laisse-moi tranquille !
- Albus écoute moi ! il crie en me prennant la tête à deux mains.
Il me force à le regarder dans les yeux.
- Je suis désolé mon amour. J'ai tout raté, je m'en veux tellement... Pardonne moi je t'en supplie...
Il pose ses mains sur mes épaules et approche sa tête de la mienne. Je me débats, recule et me recroqueville sur moi même. Mes épaules se soulèvent au rythme de mes sanglots. Mon cœur se déchire. Gellert s'approche doucement, prudemment. Il effleure ma joue du bout des doigts. Je relève la tête et le regard tristement. Il s'assoit à côté de moi et passe un bras autour de mes épaules.
- Pardon Albus... Je suis désolé.
Il me sert contre lui et me caresse les cheveux tendrement. Je laisse ma tête tomber sur son épaule, abandonnant toute résistance.
- Viens là mon Albus...
Je me blottis contre lui. Il m'entoure de ses bras dans une étreinte réconfortante. Il me caresse avec tendresse, apaisant mes sanglots progressivement. Il effleure mes lèvres des siennes délicatement.
- Je suis là mon beau...
Je répond au baiser tendrement. Sa main vient se perdre dans mes cheveux. Après s'être embrassés un moment, Gellert me propose d'une voix douce :
- On va se coucher, il est tard ?
- D'accord. Mais je te préviens, je risque de t'empêcher de dormir en pleurant la moitié de la nuit, tu peux dormir chez toi tu seras plus tranquille.
- Non, ne t'inquiètes pas. Je passerais la moitié de la nuit à te consoler s'il le faut.
- Merci Gellert.
Je le regarde amoureusement, un petit sourire sur les lèvres. Il me prend la main, se lève et me tire doucement. Je me mets debout et pars à sa suite.
On arrive dans ma chambre rapidement. Je sors une chemise de nuit pour moi et un pyjama en soie noir pour mon petit ami. Je lui tends en souriant. Il le prend et commence à se changer. Je tourne la tête précipitamment, les joues rouges.
- C'est bon, Albus.
Je le comptemple. Il est magnifique. Je m'empare de ma chemise de nuit et le regarde, gêné.
- Heu... Tu peux te retourner s'il te plaît ?
- Oui, bien sûr.
Il obtempère et je me change. Je me laisse tomber sur mon lit. Il se couche à mes côtés et m'enlace. Je me blottis contre lui. Quand je sens que ses mains commencent à se glisser sous mon vêtement, je les retiens.
- Pas aujourd'hui Gellert, désolé. Je ne veux que de la douceur.
- D'accord, je comprends.
Il retire ses mains et me sourit. Je l'embrasse timidement. Il répond au baiser en me caressant le flanc.
- Au fait je peux quand même te caresser ?
- Oui, tant que tu n'as pas les mains baladeuses, ça me va. C'est même plutôt agréable.
Il continue à me caresser avec douceur en m'embrassant. Je ronronne de bonheur, tentant d'oublier Arianna. Mais lorsqu'un proche vient de mourir, en partie par ta faute, qui plus est, c'est difficile de ne pas ressasser. Je retiens mes pleurs, ne voulant pas gâcher le moment. Gellert s'en aperçoit :
- Ça va Albus ?
- Oui, oui... je le rassure.
Mais je ne suis pas très crédible car une larme s'échappe de mon œil. Je l'essuye rapidement, essayant de ne pas fondre en sanglots. Mon petit ami me regarde tendrement.
- Tu peux pleurer si tu veux Albus. Ça fait du bien parfois.
- Je ne veux pas gâcher ta nuit, Gellert.
- Mais non, c'est pas grave !
- Et puis ça fait vraiment pleurnichard...
- Albus, c'est tout à fait normal de laisser transparaître sa peine de temps à autres surtout pour la mort d'un proche. Rare sont ceux qui ne pleurent pas, sauf peut-être les sans-coeurs.
- Si tu le dis...
Quelques larmes coulent des mes yeux.
- Viens là, mon amour.
- Tu vas être trempé.
- Je m'en contrefiche.
Je lui souris tristement. J'ai vraiment le meilleur petit ami au monde. Je me laisse aller dans ses bras, pleurant à ne plus avoir de larmes. Ses caresses me font chaud au cœur.
- Merci Gellert, tu es le meilleur.
- Je dois me mettre à ta hauteur. Et puis ça ne me déplaît pas de te cajoller, tu es mon petit doudou.
Je ris doucement en me blottisant encore plus contre lui.
- J'accepte d'être ton doudou, c'est trop bien.
- C'est ton nouveau rôle !
- Oui, je suis le doudou de Gellert. Et toi tu es le mien !
- Si tu veux.
On rigole, complices. Il me caresse la joue délicatement. Mes yeux se ferment progressivement et le sommeil vient m'envahir.
- Bonne nuit Gellert, je murmure en l'embrassant tendrement.
- Bonne nuit Albus.
On s'endort dans les bras l'un de l'autre.

Je sais que j'ai un peu idéalisé Grindelwald mais je voulais un chapitre mignon 🥺. J'espère que ça vous a plu :)

Recueil D'os Grindeldore (de Moi)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant