WhAt MaKe AlBuS sO fOnD oF yOu?

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- Bonjour professeur.
- Bonjour Norbert. Comment ça va ?
- Très bien, j'ai eu des bébés niffleurs récemment ! Mais ce n'est pas la raison pour laquelle je viens vous voir. En fait avant que Grave, alias Grindelwald, ne me condamne il a dit quelque chose qui m'a intrigué. Pas sur le moment, j'étais beaucoup trop préoccupé par la survie de mes créatures, la mienne et celle de Tina mais après ça m'a paru étrange.
- Oui ?
- Il a parlé de vous. Il a mentionné que vous m'aviez défendu durant mon exclusion et a ajouté : What make Albus Dumbledore so fond of you ? Mais je n'ai pas compris pourquoi il l'a dit sur un ton aussi amer. J'ai l'impression que, de manière générale, il a une rencoeur particulière envers moi mais je ne comprend pas pourquoi moi. Lors de l'affrontement au père Lachaise, il a aussi craché : " Do You think Dumbledore will mourn you ?". On aurait dit -je sais que ça peut paraître idiot- un ex jaloux. Ha ha, ça vraiment bête dit comme ça mais on aurait vraiment dit qu'il était comme... jaloux.
- Ha, Gellert...
- Gellert?! Vous connaissez Grindelwald personnellement ?
- Je l'ai connu lorsque que nous étions jeunes. A cette époque il venait de se faire expulser de Durmstrang. J'avoue avoir été attiré par son charisme magnétique.... soupire le professeur, le regard dans le vide.
- Vous étiez proche de lui ?
- Très proche. Bien plus que n'importe qui.
- C'est... C'est la raison pour laquelle vous ne voulez pas l'affronter ? demande Newt d'une voix douce.
Dumbledore ferme les yeux, son visage marqué par sa peine et hoche la tête.
- Oui... souffle-t-il. Vous savez Newt, je n'ai jamais vraiment lâché l'idée qu'un jour, je pourrais le retrouver, oublier toute cette mascarade et vivre heureux avec lui...
- Vous... l'aimiez ?
- Je l'aimais tellement que j'en ai presque perdu la raison. J'étais fou amoureux, complétement épris de lui... Et c'est toujours d'actualité.
Les larmes montent aux yeux du brun dont le visage exprime toute sa tristesse. Il s'essuye les yeux du revers de la main.
- Pardon. Je sais que je dois l'affronter mais c'est si dur...
- Je comprend, dit le magizoologiste en repensant à Leta et à son histoire tragique.
Après un silence, Dumbledore se ressaisit.
- Donc ton raisonnement était bon, il est mon ex petit ami. Et il doit peut-être être un peu jaloux, déduit le brun, un petit sourire amusé sur les lèvres.
- Grindelwald, vraiment jaloux ?!
- Ça peut paraître étonnant, je sais mais c'est la personne la plus jalouse et possessive au monde. Et, j'en suis désolé, si mes suppositions sont exactes, c'est pourquoi il a une rancune particulière envers toi.
- Mais pourquoi serait-il jaloux ? Enfin, je ne suis absolument pas amoureux de vous ! Sans vouloir vous vexer.
Le professeur de métamorphose (ou DCFM) rit de bon cœur.
- Pas de problème, Newt. Gellert avait une tendance à se faire des films... Cependant je ne suis pas sûr du tout qu'il soit jaloux en amour.
- Ça en a tout de même l'air.
Le puissant sorcier ne peut s'empêcher d'éprouver un sentiment de satisfaction en sachant Grindelwald jaloux pour lui. Sans même qu'il s'en rende compte, un sourire niais apparaît sur son visage.
- L'amour est quand même assez étrange, pense tout haut le magizoologiste. Qui soupçonnerait que les deux sorciers les plus puissants du cette génération, les plus grand ennemis au monde, soient éperdument amoureux ?
- Je n'ai pas de preuve que Gellert m'aime encore, il veut probablement me récupérer dans son camp mais rien ne plus.
- En fait, j'en ai peut-être. J'ai hésité à vous le donner car j'avais peur que ça soit un piège mais je vous fais confiance.
Le benjamin des Dragonneau tend un papier plié en quatre à Dumbledore. Celui-ci l'ouvre, intrigué. Il est marqué dans une belle écriture :
Pour Albus Perceval Wulfric Brian Dumbledore
Rendez-vous tu sais où, le jour de l'anniversaire de mon ange.
Ton amour
Une larme coule de l'œil du professeur. Il n'y a pas de doutes, c'est son ancien amant qui a écrit ça. Le fait qu'il se souvienne de son nom complet le fait sourire. Là où il sait, c'est leur grange qu'ils avaient aménagé étant adolescent et son ange c'est lui, c'est le surnom qu'il lui avait donné.
- Merci Newt. Tu ne l'a montré à personne d'autre ?
- Si mais personne ne m'a cru quand j'ai dis que ça venait de Grindelwald. Vous allez y aller ?
- J'aviserai, dit vaguement le brun alors qu'il avait déjà pris la décision de s'y rendre.
- Faites attention, c'est peut-être un piège.
- Ne t'inquiète pas, fais moi confiance.
C'est le moment, nous sommes le jour de l'anniversaire du professeur. Dumbledore transplanne dans sa grange, dans leur grange. Avant qu'il n'ait pu comprendre ce qu'il se passait, il se fait plaquer contre le mur violemment, ses poignets se font bloqués au dessus de sa tête, une jambe s'incruste entre les siennes et un corps viens se coller au sien. Il saurait reconnaître à qui il appartient les yeux fermés.
- Gellert... Que... Qu'est-ce....
Ses questionnements sont étouffés par le mage noir qui l'embrasse passionnément. Tout s'est passé si vite qu'il réalise à peine ce qu'il lui arrive. Mais ça faisait si longtemps et c'est si bon qu'Albus répond au baiser enflammé presque immédiatement. Il ne peut s'empêcher de gémir quand son ancient amant lui mordille la lèvre inférieur. Il se débat faiblement mais le blond resserre sa prise et monte sa jambe, lui empêchant tout mouvement sous peine d'une sérieuse douleur à l'entrejambe. Le professeur abandonne très rapidement, ne pouvant résister au corps de son petit ami dont il a tant envie. Ils n'ont pas échangé un mot mais ils s'embrassent comme si leurs vies étaient en jeu. Grindelwald déboutonne le veston d'Albus puis sa chemise à une vitesse impressionnante, sans cesser de l'embrasser langoureusement. Le brun se laisse aller et caresse tout le corps de son compagnon sans retenue, récoltant des gémissement vite étouffés par ses lèvres. Les deux hommes se déshabillent mutuellement, habités par un désir intense, presque insatiable, dû à toutes ces années séparées. Ils se font gémir, jaindre, couiner, crier... Leurs gestes sont précipités, brutaux, animés d'un désir tel que rien ne pourrait les séparer à cet instant. Ils hurlent le nom de leur aimé à plein poumons, poussent des gémissements les excitant encore plus. Rien n'est plus important que l'autre et sa voix si sensuelle, ses cris si érotiques, son corps si parfaitement sculpté et surtout se qui se trouve autour de ses hanches. Jamais ils n'avaient éprouvé un tel besoin de ne faire qu'un. Si violemment, si brutalement. Les cuisses de l'un viennent claquer contre les fesses de l'autre. Griffures, suçons, morssures, coups composent ces retrouvailles entre leurs corps. La douleur n'est qu'une raison de plus de gémir et crier. Leurs brillants esprits ne sont remplis que par ces sensations si puissantes. Si le mage noir n'avait pas pensé à jeter un silencio avant, tout Godric's Hollow les auraient entendus. La puissance de leur amour se retrouve dans leurs gestes. Le plaisir, brut, intense emplit tout, les fait hurler à n'en plus pouvoir. L'un dans l'autre ils se léchent, se mordent, se cambrent, s'embrassent, se griffent, jouissent lorsque le plaisir devient trop intense. Puis recommencent. Ils se battent dans ce lit qui a du mal à supporter la brutalité de leurs ébats, chacun tente de prouver sa supériorité sur l'autre. Aucun des deux n'a d'idée précise du temps qu'ils ont passé à rassasier leurs testostérones, probablement toute la journée. Quand ils ont enfin finit de se faire l'amour sauvagement, ils sont à bout de souffle, sans énergie, à bout de force. Leurs corps nus, salis par leurs semences, l'un sur l'autre sont couverts de sueur. Pantelants ils n'ont plus l'énergie de parler, de faire face à la réalité, de penser aux conséquences. Ils restent là, sentant la poitrine de l'autre se soulever régulièrement contre la leur. Mais ce bonheur est de courte durée.
- Rejoins moi Albus.
- On a déjà eu cette conversation, Gellert. Et ma réponse n'a pas changée. Non.
- On serait surpuissants, on serait les rois du monde.
- Je ne peux pas. Jamais je ne tuerai des innocents.
- Pour le plus grand bien.
- Non.
- Pour moi. Par amour pour moi.
- Gellert... gémit Albus d'une voix brisée.
- Ensemble tout serait tellement mieux.
- Je ne peux pas.
- Albus...
- Non.
- Je ferrais tout ce que tu veux.
- Même si l'idée me plaît, non.
- Revivre cette journée quotidiennement ne te fait pas envie ?
- Si... mais je ne peux pas.
- Albus... J'exécuterais toutes tes volontés. Toutes. Je serrais aux petits soins avec toi. On ferra l'amour tous les jours. Et je te laisserais faire ce que tu veux de mon corps. Tes fantasmes les plus fous seront ton quotidien si tu le désires. Le monde entier sera a tes pieds, moi d'abord. Je serais tien. Corps et âme.
- Gellert...
La peine immense du professeur transparaît dans sa voix.
- Je... Non.
- Albus... supplie le mage noir en caressant la joue de son bien aimé avec une tendresse qui brise encore plus le cœur de celui-ci. C'est de la torture d'aimer autant un assassin. D'autant plus lorsque celui-ci vous promet que vos plus grand rêves se réaliseront avec lui, et que vous savez que c'est vrai. Il l'aime tant qu'il se plierai en quatre pour lui, qu'il est d'une infinie tendresse avec lui quand il ne le fait pas monter au septième ciel. Comment est-il sensé détester quelqu'un comme ça ? C'est au delà de ses forces.
Il embrasse le mage noir avec tendresse.
- Je t'aime Gellert, souffle-t-il dans un murmure.
Celui-ci répond au baiser du bout des lèvres avec une grande douceur.
- Moi aussi Albus.
Le blond se lève difficilement, son corps étant endoloris. En deux temps trois mouvements il est rhabillé. Il contemple son petit ami.
- Tu es magnifique, mon amour.
Dumbledore tourne la tête vers son bien aimé.
- Ne pars pas, Gellert ! Ne me laisse pas...
- Désolé mon cœur, je dois y aller, ça fait déjà trop longtemps que je suis partis. Sois fort, et prend soin de toi.
- Toi aussi mon chéri. Et surtout n'oublie pas que je t'aime, quoi qu'il arrive.
Ils se sourient tristement. Grindelwald vient s'emparer des lèvres de son compagnon pour un dernier baiser. Un dernier adieu, une dernière preuve de tendresse, d'amour avant de le quitter définitivement et de le laisser seul. Ils seront tous deux plongés à nouveau dans cette solitude si amère. Car toutes les histoires d'amour ne finissent pas bien.

Sinon ça ça vous ? Moi non je suis trop triste... Pourquoi je commence à faire des fins tristes moi ? Qu'est-ce qui tourne pas rond dans ma tête ? Enfin, bref j'espère que ça vous a plu :)

Recueil D'os Grindeldore (de Moi)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant