Retrouvailles

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Pdv Albus
Je regarde ma montre pour la deuxième fois dans la même minute. 19:04. Je stresse. Je fais le tour de la pièce, vérifiant une fois de plus que tout est parfait. Je me regarde ensuite dans le miroir attentivement. Suis-je beau ? Et surtout, va-t-il me trouver beau ? Je pense que mon nouvel ensemble gris, assez près du corps, me va plutôt bien, mais peut-être n'est-ce pas le cas. Je tourne sur moi-même pour constater que le tissu colle à mes fesses et épouse ses formes. Ce n'est pas trop moulant ? Et s'il trouvait ça indécent ou inapproprié ? Ça ne le rendra pas mal à l'aise ? Est-ce qu'il voudra qu'on couche ensemble ce soir ou pas ? J'ai peur de ne pas être à la hauteur. Je ne l'ai revu que deux fois, depuis trente ans. Trois si on compte le jour du procès. Ça a été très compliqué mais il est libre et la justice a passé outre ses actes. Il n'a fait que trois mois de prison, ce qui est extrêmement peu pour avoir entre autres, effectué un génocide. J'ai réussi à le convaincre que le soit disant bien fondé de ses massacres était inexistant. Il s'est repenti et a été trop occupé à réparer ses graves erreurs puis à purger sa peine, pour venir me voir. On a communiqué par lettres, d'abord un peu timides, polis comme il faut et sans trop de familiarité. Mais après quelques discrets "je t'aime", on a commencé à s'ouvrir. Et je suis tombé encore plus amoureux de lui, même si je le croyais impossible. Nos échanges sont devenus tendres et on a noué une sérieuse relation amoureuse, avec cependant une distance qui gâchait tout. Je mourrais d'envie d'aller le voir en prison, juste pour l'embrasser, lorsqu'il m'envoyait des mots doux qui faisaient fondre mon cœur. Je pourrai réciter toutes ses lettres de mémoire, je les ai tellement lu que ma mémoire a imprimé chaque mot. "Mon très cher Albus, tu me manques un peu plus chaque jour. Je meurs d'impatience de te retrouver dans une semaine chez toi, comme tu as prévu. Je sortirai la veille de prison mais je t'interdis d'aller me voir, je veux que nos retrouvailles soient faites en bonnes et dues formes. Je veux avoir eu le temps de me préparer pour toi, mon amour. J'ai encore rêvé de toi... Je ne sais pas si je dois te dire ce que comportait ce rêve, j'imagine que tu veux savoir maintenant. Ta peau y était douce, ton corps y était chaud, tes lèvres, savoureuses et tes fesses bonnes, terriblement bonnes... Je ne t'en dirai pas plus. Je suis sûr que tu rougiras en lisant ceci, ça me fait rire tout seul dans ma petite cellule. J'ai sûrement l'air d'un fou, mais la vérité est que je suis fou de toi. Je n'en peux plus d'attendre, je veux t'embrasser immédiatement ! Je pense à toi sans cesse, je vais devenir dingue, je veux te voir, entendre ta magnifique voix, sentir ta douce peau sous mes doigts... Chaque instant de ma vie sans toi est un instant perdu, inutile.
Je t'aime, Gellert. ❤️"
Il est vraiment adorable ! Je souris d'un air niais en y pensant. Soudains je sursaute quand deux coups sourds résonner dans le couloir. Je prends une grande respiration pour calmer mon cœur qui s'est emballé, puis part ouvrir. Je dois m'y reprendre à deux fois pour actionner la poignée, mes mains qui tremblent me mettant des bâtons dans les roues. Le temps s'arrête dès lors que mes yeux se posent sur lui. Il est vraiment magnifique. Je ne sais pas ce que je préfère entre ses intriguants yeux bicolores, ses joues très légèrement creusés que je meurs d'envie de caresser, ses fines lèvres délicates, ses beaux cheveux dressés sur sa tête ou son corps aux formes parfaites, mis en valeur par des beaux vêtements. Nos yeux ne veulent plus se quitter et aucun de nous ne bouge. Je suis en ébullition intérieure, tous mes sens sont en alerte. Il fait un léger pas en avant, brisant notre bulle de silence. Je m'écarte sans un mot, le laissant entrer. Je referme la porte sans le quitter du regard une seconde. Je ne sais absolument pas quoi faire, mon cerveau s'est déconnecté.
- Albus...
J'avais oublié à quel point sa voix grave et légèrement granuleuse était belle et attirante.
- Gellert...
Soudain il se met à avancer vers moi d'un pas souple et rapide. Je recule sans lâcher ses beaux yeux dans lesquels je suis perdu. Il passe un bras autour de ma taille et l'autre dans mon dos, sa main venant agripper ma nuque avec une fermeté délicate, me provoquant à elle seule des agréables petits frissons. Je l'enlace presque automatiquement, le ramenant contre moi. Nos poitrine puis nos bassins se collent. Nos jambes s'entremêlent, puis l'intégralité de nos corps fusionnent lorsqu'il me plaque avec force contre le mur. Ses lèvres trouvent les miennes sans difficulté. Nos paupillères se ferment, rompant pour la première fois le contact visuel depuis nos retrouvailles. Nos bouchent se retrouvent dans des langoureux mais tendres baisers. On pourrait presque faire l'amour là, maintenant, à même le sol, tellement chaque centimètre de nos personnes s'enflamment au contact de l'autre. Mon visage rougit, les retrouvailles brûlantes de nos bouches sont vraiment intense. On s'embrasse à pleine bouche, en bougeant au rythme de nos langues. On se frotte à l'autre légèrement dans une rechercher désespérée de toujours plus de contact. Il n'y a aucun mot pour décrire la sensation que nos baisers me procurent. C'est la sensation la plus agréable que j'ai ressentie depuis des années. Quand on laisse enfin la bouche de l'autre, un filet de bave nous relie. Il l'essuye du revers de sa manche sans y prêter attention, trop occupé à me fixer intensément et amoureusement. La bouche entrouverte, je reprends mon souffle, en profitant pour respirer l'air sortant de sa propre bouche. Je ne veux plus jamais qu'il me lâche.
- Albus.
- Oui ?
- Je t'aime.
- Moi aussi je t'aime, mon cœur.
- Tu m'as manqué. Énormément.
- Tu n'imagine pas à quel point tu m'as manqué également.
On s'observe, un immense sourire sur le visage. Nos yeux pétillent de joie et d'amour. Il pose ses lèvres sur les miennes une seconde fois, mais plus lentement, plus doucement et plus tendrement. Des papillons se mettent à battre des ailes vivement dans mon ventre tandis que mes yeux se ferment pour profiter du tendre baiser. C'est si délicat... L'impression que nos âmes se rencontrent, se retrouvent enfin après des années de séparation. Que je suis enfin moi même, que j'ai retrouvé ma moitié. J'ai besoin de contact avec lui pour vivre, j'en ai désespérément besoin. Et son corps collé au mien me donne plus de bonheur que toutes les bonnes choses au monde... Après des longs baisers, je le fais entrer dans le salon, sans lâcher sa main. Ses yeux parcourent la pièce puis il déclare :
- C'est décoré avec goût, j'adore.
- Merci mon amour.
Il me fait un clin d'œil, me faisant rougir.
- Tu peux t'asseoir, je dis en désignant le canapé.
Il s'y installe élégamment. Je vais me mettre à côté de lui mais il me prend par la taille et m'assois sur ses genoux. Il me chuchotte à l'oreille :
- Tu restes avec moi, mon chéri.
Je rougis encore une fois. Ses bras ensserrent mon ventre tendrement. Il cale sa tête dans le creu de mon cou et renifle mon odeur.
- Tu sens bon...
- Merci mon cœur.
Je lui caresse les cheveux délicatement, heureux d'entendre ses ronronnement appréciateur. Je me penche pour attraper des chips sur la table.
- Ouvre la bouche.
Il obéit et je lui met les chips dans la bouche. Il les mange en riant.
- J'ai les doigts tout gras maintenant !
- Attends, je vais remédier à ça.
Il me prend la main et commence à sucer mes doigts avec application.
- G-Gellert...
Je n'arrive pas à détacher mes yeux de sa bouche. Il me perturbe et il le sait très bien. Quand il me lâche enfin, je ne parviens toujours pas à quitter ses lèvres du regard.
- Qu'est-ce qu'il y a Albus ?
Je l'embrasse lentement et passionnément. Les bras repliés contre sa poitrine, je profite de son retour.
- Ça avait le goût de chips.
- Haha, c'est vrai. C'est bien meilleur que la nourriture de la prison.
- D'ailleurs, ça n'était pas trop dur à supporter ?
- Je me suis beaucoup ennuyé mais le pire c'était la nourriture. Le truc le plus infecte au monde.
- C'est pour ça que tu me dévores la bouche comme si tu n'avais pas mangé depuis un an ?
- Non, ça c'est parce que ta bouche est trop bonne.
- Ha, tout s'explique.
On se regard dans les yeux et explosons de rire. Nos petits moments de complicité m'avaient manqués. Je gigote et me tortille contre lui en riant, insouciant. Je me replace bien, sur ses cuisses, mais glisse à nouveau. Je remonte encore en pouffant. Gellert ressert sa prise sur ma taille et susurre dans mon oreille d'une voix gémissante :
- Ha~ Haaa~ Putain Albus, arrête de bouger comme ça, ça m'excite tellement... Et qui sait ce qui se passerait si je bandais contre toi, je te désire si ardemment... Pas sûr que je sache me contenir devant ton corps sexy...
Je frissonne fortement. Il ne sait pas à quel point je le désire tout autant. Il commence à me caresser le haut des cuisses lentement dans des gestes sensuels, me coupant la respiration.
- Tu es si fragile que je pourrais te blesser si je ne fais pas attention... Tu es magnifique, mais ton expression lorsque tu as du plaisir est la meilleure de toutes. Et si c'est moi qui te provoque ce plaisir, c'est encore plus excitant. Qu'est-ce que j'ai envie de te déshabiller, mon amour...
- G-Gellert... T-ta m-main... Haa~ Ha~ Ho oui~
- Qu'est-ce qu'elle a ma main ? demande-t-il d'un ton faussement innocent. Elle te perturbe ?
Il m'effleure l'intérieur des cuisses, que j'ai ouvertes presque automatiquement au contact de ses doigts qui ont tendance à dériver vers mon entrejambe. Il la caresse lentement à travers le tissu de mon pantalon, m'arrachant des longs gémissements. J'halète et suis déjà en nage. Je suis clairement en manque alors quand il commence à poser ses mains sur moi, je perds la tête. Je rejète ma tête en arrière sur son épaule et me cambre. Je le fais gémir également lorsque mes fesses se pressent contre son intimité.
- Il est temps de manger, non ? dit-il soudain.
- Quoi ?! Non, continue !
- Tu es pressé que je te touche, Albus ?
- Ho que oui...
- Et bien il faudra attendre ce soir.
- Mais mon chéri...
- Il n'y a pas de mais. C'est important de manger, alors...
- Je veux coucher avec toi immédiatement ! je m'écris en lui coupant la parole.
- Hoo~ Ne sois pas si impatient...
- Touche moi Gellert ! Touche moi par pitié !
Je le sens frissonner contre moi. Il souffle dans mon oreille :
- J'aime beaucoup quand tu dis ça...
- Alors cède à ma requête. Je te supplierai autant que tu veux.
- Voyons mon cœur, toute chose est meilleure quand elle a été attendue...
- Je t'ai attendu suffisamment. Je veux que tu me baises de toutes tes forces, que tu me fasses hurler, que tu me fasses complétement perdre la tête...
- Moi aussi je le veux plus que tout au monde, mais on se doit de manger d'abord, après il sera trop tard. Et puis, j'adore te faire languir...
- Tu m'énerves...
- Je te promet qu'après je te ferrai tout oublier, jusqu'à ton prénom, mon chéri...
Son souffle chaud dans mon oreille serait bien mieux entre mes jambes mais la promesse d'une partie de jambes en l'air toride et brûlante me résigne et je me lève pour aller mettre la table en soupirant. Je lance un regard noir à mon petit ami qui me fait un sourire malicieux en retour. Évidemment, je rougis violemment. Gellert m'aide à préparer le repas et quand tout est prêt, on s'installe.
- Eh mon cœur, tu n'es pas fâché ?
-...
- Si ? Attend bouge pas.
Il se précipite vers moi et m'embrasse délicatement en me tenant le visage entre ses mains avec tendresse.
- Tu es toujours en colère ?
- Hmmm.... Je sais pas.
- Je vais aspirer ta colère, regarde.
Il m'embrasse partout sur le visage avec enthousiasme. Je ne tiens pas deux secondes et éclate de rire.
- Ha ha ! Au secours je me fais manger par mon mari !
- Je suis ton mari maintenant ?
- Heu...
- Ça me va. Ça me va même très bien.
- Tant mieux. N'empêche que c'est pas une raison de me dévorer.
- Avoue que t'aimes bien quand je te dévore.
- Je n'avouerai rien du tout.
Il me fixe d'un regard sceptique.
- D'accord, d'accord !
- Ha ha ha!
Il repart s'asseoir à sa place et nous commençons à manger dans la bonne humeur. Cependant nos regards se remplissent progressivement de désir. Je ne prête plus attention à ce que mon petit ami raconte, mes yeux se sont fixés sur ses lèvres charnues que je meurs d'envie d'embrasser sauvagement. Je remarque qu'il me fixe tout autant. Nous n'échangeons plus que quelques mots sans importance, sans se quitter du regard.
- Je peux avoir le sel ?
- Ouais.
- Merci.
-...
Gellert se lève pour débarrasser son assiette et mes yeux suivent sa silhouette musclée. Je manque de lui sauter dessus et de lui arracher ses vêtements. Je sers les points, j'ai un besoin urgent et irrépréssible de lui. Je le dévore du regard, il est si sexy... Je ne résisterai pas longtemps, il est un tel appel à la luxure. Mon pantalon est déjà déformé par une bosse. Bon dieu, ses cuisses sont tellement attirantes, je veux les sentir contre les miennes. Mon regard remonte vers son cul si excitant. Je sens le désir m'envahir complétement. Il se retourne et s'approche de moi d'une démarche de prédateur. Je suis sa proie et en suis ravie.
- Albus. Ta chambre.
Je me lève et le guide jusqu'à la pièce. Après avoir fermé la porte et lancé un sort de silence, je souffle d'une voix rauque de désir :
- Assis toi sur mon lit.
Gellert obéit. Je me met à genoux entre ses jambes et lui lance un regard interrogatif. Il pose sa main sur mes cheveux tendrement.
- Vas-y.
Je déboutonne son pantalon et le descend sur ses chevilles. Je peux voir la grosse bosse dans son caleçon qui ne demande qu'à être touchée par moi. Je m'avance encore et écarte ses jambes au maximum. Je le regarde dans les yeux d'un air soumis avant de donner un coup de langue sur son sous-vêtement. Il gémit avec force et agrippe mes cheveux.
- Albus... Suce moi, je me languis de sentir ta langue sur moi...
- C'est donc à moi de te faire languir.
Je déboutonne mon veston lentement sans cesser de fixer mon mari.
- Bordel Albus, dépèche-toi...
- Tu aimerais bien...
Je m'attaque ensuite à ma chemise et la retire avec une grande lenteur. Je sais très bien que je joue avec les nerfs de Gellert, et ça m'amuse. Je me libère ensuite de mon bas, qui me comprimait trop.
- Albus, suce moi... Maintenant.
- Je n'ai pas fini de te déshabiller.
Il soupire bruyamment et enlève tous ses vêtements avec précipitation. Il se réinstalle immédiatement, ouvre grand ses jambes et m'attire entre elles. Avec un sourire malicieux, je remonte ma main lentement le long de sa cuisse, effleure la base de son érection sans pour autant la toucher franchement. Sa peau est moite et son souffle court.
- Je n'en peux plus... Je t'en supplie... Ha~
- Tu es prêt ?
- Ho que oui...
Je le lèche sur toute la longueure de son intimité tout en malaxant son bout humide. Il geind au rythme de mes mouvements et je peux constater à l'expression de son visage que je lui donne un plaisir intense. Je le prend en bouche d'un coup, sans prévenir et il gémit de toutes ses forces mon nom, me faisant frissonner violemment.
- ALBUS... Ha~ Han~ Ho oui~ Haa~ Ho putain~ Oui~ Encore~ Ha~ Ho oui~ Haaa~
Chacuns de ses gémissements me fait tourner la tête. Savoir que c'est moi qui lui donne autant de plaisir me donne envie de lui en donner encore plus. Je monte et descend rapidement sur son membre durci. Il agrippe mes cheveux avec force et appuye à l'arrière de ma tête pour renforcer le contact. Son entrejambe s'enfonce dans ma gorge profondément, et je m'étouffe presque. L'air passe de plus en plus difficilement. Gellert sent que j'ai du mal à respirer et tire ma tête en arrière. Je tousse et inspire des grandes goulées d'air. Mon bien aimé me caresse la joue avec douceur.
- Ça va mon cœur ? Je suis vraiment désolé, j'aurai du faire plus attention.
- Ce n'est rien.
- Non, je dois prendre plus soin de toi.
- Arrête de t'inquiéter mon amour, tout va bien.
- Tu es sûr mon chéri ?
- Mais oui ! Et puis tais-toi.
Je le reprend en bouche d'un coup.
- HAA~ HO OUI~ ENCORE~ HA~ HA~MON DIEU... RHAA~ ALBUS~ HAA~
Je m'applique à lui donner le plus de plaisir et vu comment il serre mes cheveux dans ses points, il a l'air de prendre son pied. Ce qui m'étonne d'autant plus lorsqu'il s'écrit entre deux gémissements :
- Je vais jouir~ HAA~ HA~ Arrête ! Haaa~ Ha~ Arrête Albus~
Je me stoppe immédiatement.
- Ça va mon amour ? Qu'est-ce qui se passe ? Si c'est par rapport au fait de jouir dans ma bouche, moi ça ne me pose pas de problème. Enfin ça fait partie du sexe et j'aime plutôt bien... Mais si ça te dérange, toi, je comprend très bien il n'y a aucun soucis.
- Tu es adorable quand tu t'inquiètes mais je ne veux juste pas venir immédiatement, tu vois? Et je veux te donner du plaisir à toi aussi, je sais bien que t'en meurs d'envie. Et ne discute pas !
- Ha ha, d'accord, d'accord...
Je m'allonge dans mon lit avec Gellert. Il m'attire au dessus de lui. Un peu intimidé par la position de dominant que je n'ai pas habituellement, j'ai un instant d'hésitation.
- Qu'est-ce qu'il y a mon Albus ?
- Heu... En fait j'aime beaucoup quand tu prends les devants et me guide...
- Je comprend. Dis moi surtout si je fais quelque chose qui te dérange, ça fait longtemps et je ne veux pas te brusquer.
- D'accord mon cœur.
Il me sourit avant de m'embrasse langoureusemen. Je répond au baiser enflammé en ondulant contre lui, frottant tout mon corps au sien. On gémit doucement, et j'ai l'impression de me perdre dans la douceur de son corps. Il explore le mien, le redécouvre après toutes ces années et je fais de même. Ses mains descendent vers mes fesses et les caressent sensuellement, me faisant perdre la tête. Il me susurre au creu de l'oreille d'une voix suave :
- Puis-je laisser mes doigts dériver un peu ? Si tu vois ce que je veux dire...
- Ha~ Oui, j'aimerai beaucoup... Haa~
Il enfonce son index lentement en moi, me provoquant un puissant frisson. J'avais oublié à quel point c'est agréable. Il commence à bouger précautionneusement en moi et je me tortille contre lui, haletant. C'est tellement bon...
- Ça va Albus, ce n'est pas douloureux ?
- Non... Haa~ Ho oui~ Ha~ Gellert~
En nage, je suis ses mouvements. Il ne tarde pas à ajouter un seconde doigts, et à les écarter en moi. Tout mon corps est crispé d'un plaisir intense. Je dégouline de sueur et peine à reprendre ma respiration. Ses allers-retours me rendent fou, c'est si agréable... Je gémis sans cesse, ayant besoin d'extérioriser la puissance de ce qu'il me provoque. Tandis qu'une des mains de Gellert est occupée à me donner du plaisir, l'autre vient flatter l'arrière de ma nuque délicatement. Il m'embrasse sur le front avec une douceur qui contraste avec la situation. Mon dieu, ça faisait si longtemps que je n'avais pas ressenti un tel plaisir. La dernière fois était évidemment avec lui. Je sens ma semence monter en moi et souffle avec difficultés :
- Ha~ Je... Je vais jouir... HAA~
Il retire ses doigts, me frustrant. Il écarte tendrement mes cheveux qui ont collés à mon front avec la sueur.
- Tu as apprécié ?
- Tu n'imagines pas à quel point...
- Tu as envie qu'on... ne fasse qu'un ?
- J'en ai très envie. Et toi ?
- Encore plus.
On se sourit puis inversons les rôles. Je sers mon bien aimé dans mes bras en le caressant avec tendresse. Il gémit doucement et laisse une traînée de baisers dans mon cou. Il lèche ma peau fine, et je rejette ma tête en arrière, ne cessant de gémir. Je m'empart de ses lèvres brusquement et notre baiser se fait brûlant, tandis que nous nous caressons mutuellement. On se dévore la bouche avec une passion inépuisable. Ses mains dérivent souvent à l'intérieur de mes cuisses, qu'il sait un endroit particulièrement sensible chez moi, et moi je m'applique sur ses zones les plus érogènes que je connais encore sur le bout des doigts, des années après. Je nage dans une mer d'amour et de plaisir avec lui. Et c'est parce que c'est lui et personne d'autre que c'est aussi bien. Quand nous sommes tous deux excités au plus haut point, il lâche d'une voix rauque d'un désir toujours brûlant :
- Tu veux toujours le faire ?
- Oui.
Il me soulève sous les fesses pour avancer son bassin, prêt à me pénétrer. Avant de le faire il me prend la main, vérifie que je veux toujours d'un regard, puis y va. Je me crispe un peu, c'est légèrement douloureux. Mais bien vite ma souffrance disparaît, laissant place au plaisir. Je ressens pleinement son intimité qui loge dans mes chairs intérieurs tendues et étroites et cette sensation m'étourdit.
- Tout va bien mon cœur ? Je peux y aller franchement ?
- Oui, vas-y mon Gellert.
Et il me fait l'amour. J'en oublie tout, vraiment tout, à part lui. Mon monde se résume à sa personne en cet instant, et à ses mouvements en moi. Je perd le contrôle, de mes gémissements bruyants et irrépréssibles, de mes jambes qui tremblent en l'air sous le plaisir, de mon esprit qui se perd complétement dans ce même plaisir, de mon corps tout entier qui transpire de sueur mais surtout de sensations si agréables et de ma connection avec Gellert, plus concrète et plus puissante que jamais. Je ressens mon amour infini pour lui d'une manière tellement intense et avec une telle force que j'ai l'impression que nos âmes se réunissent et que nous sommes enfin nous, que les deux parties se sont emboîtés dans une explosion de plaisir, et je sais, je peux même le constater, que c'est aussi le cas de son côté. Ses allers-retours vont à une vitesse croissante, nous faisant crier de plus en plus fort. Je sens que je ne vais plus tenir longtemps. Je le sert contre moi de toutes mes force et il fait de même. On se regarde dans les yeux, et j'y vois le reflet de ce que je ressens, en plus d'entendre ses gémissements qui s'ajoutent aux miens. Mon cœur explose d'amour en même temps que mon corps explose de plaisir. Je déborde de toutes ces sensations et les partage avec Gellert d'un regard transmettant bien plus que des mots le pourraient. Je jouis en gémissant son nom et l'instant d'après c'est à lui. Il se retire, sans cesser de m'observer. Je prend un mouchoir sur ma table de nuit et vais commencer à m'essayer mais mon petit ami m'arrête en me saisissant le poignet délicatement. Il s'empare du mouchoir puis nettoye mon ventre sali de ma semence. Il jette le bout de tissu, me devançant lorsque je vais me lever, puis revient se blottir dans mes bras. On s'embrasse avec une grande douceur, avec la même douceur que nos premiers baisers timides mais infiniment amoureux. On redescend sur terre doucement, après un séjour au paradis. Mais celui-ci n'est pas parti complétement, il existe encore entre les bras de l'autre. On se blottit l'un contre l'autre et je me dis pour la millième dois depuis que je l'ai revu, qu'il est magnifique. Sa personne est magnifique, sa personnalité, son visage et son corps, tout l'est chez lui. Je brise le silence d'une voix pas trop forte, pour ne pas casser notre bulle de bien-être.
- C'était incroyable.
- Oui, c'est vrai. C'était si doux et si intense à la fois...
- Est-ce que je peux dire quelque chose que j'ai déjà dit énormément de fois, le répéter même si c'est l'évidence même ?
- Oui.
- Je t'aime.
- Tu n'imagines pas à quel point je t'aime aussi. J'aimerai aussi souligner quelque chose que je dis très souvent, enfin que je disais très souvent quand on était jeune.
- Oui ?
- Tu es magnifique, déjà en temps normale, mais encore plus quand tu as du plaisir. Vraiment, te voir prendre ton pied, est merveilleux.
- Merci, j'imagine. Et je me répéterai encore si je dis que c'est pareil pour toi et que tu es le plus bel homme de l'univers.

J'espère que ça vous a plu :). Encore joyeux Noël parce qu'on n'a jamais assez de ✨magie de Noël✨.

Recueil D'os Grindeldore (de Moi)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant