Tentation

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Pdv Gellert
On raconte que je suis un être sans cœur. C'est faux. Je sais particulièrement bien cacher mes émotions, ce n'est pas pour autant que je n'en ai pas. Même un mage noir peut pleurer.
Mes larmes coulent sur mes joues, dégoulinent mon visage qui se retrouve trempé. Mon cœur se fendille et une tristesse immense s'y insinue pour ouvrir la plaie. Il se déchire dans des sanglots incontrôlables. Je me lève vivement, marche d'un pas vif vers ma chambre, et m'y enferme. Je contourne mon lit, toujours tremblant de mes pleurs qui ne veulent pas s'arrêter, et ouvre le tiroir de ma table de nuit. Je prend le petit pendentif caché au fond et le sert dans ma main. Il représente tant de souvenirs, de si bons souvenirs...
Un été chaud, brûlant contre la peau d'Albus. Deux adolescents amoureux, d'un amour d'une puissance infinie. Deux corps qui recherche constamment du contact, en un instant un baiser langoureux se transforme en exploration de l'autre, les vêtements tombent, les souffles s'accélèrent... Le plaisir partagé, est tantôt brutal et violent, tantôt doux et tendre. Un lit, devenu le notre, où on parcourt l'autre de mille baisers et caresses. Un bonheur, une ivresse, une euphorie commune. Un idylle, le temps de deux mois. Et puis ce fut tout.
Mon plus gros regret est d'être partit à ce moment, d'avoir abandonné l'homme de ma vie. J'aurai dû persévérer et le convaincre du bien pensant de mes idées. Mais j'avais bien compris qu'il se révolterait et deviendrai gênant. J'ai donc quitté le petit village où j'ai expérimenté l'amour.
Je sers plus fort le pacte de sang dans mon poingt, à m'en faire mal. La douleur n'est rien, elle est insignifiante par rapport à ma peine. Je vais devoir le tuer. Lui. L'amour de ma vie. Je pleure, pleure, encore et encore... Mes larmes lavent le collier qui me relie à ma némésis. Je suis inconsolable. Je dois parler, extérioriser, je suis en train de me noyer complétement dans ma détresse.
- Albus... Tu me manques... Je ne veux pas te tuer, rien que l'idée m'est insupportable. C'est atroce, je suis le méchant, l'assassin, et pourtant je... Et pourtant je t'aime. Je suis amoureux de ma future victime, je donnerai tout, tout, pour pouvoir goûter à tes belles lèvres à nouveau, toucher ta douce peau, entendre ta belle voix, voir ton magnifique visage et ton corps parfait, rire avec toi... Albus... Mon Albus...
Je me recroqueville dans mon lit, tout habillé, comme un enfant. C'est si rare que je laisse transparaître une quelconque émotion... Je n'en peux plus, je suis brisé en mille morceaux. Je suis seul, horriblement seul. Et personne, aucune personne dans le monde entier, ne pourra combler cette solitude, excepté Albus. Une pensée traverse mon esprit. Et un instant j'y songe réellement. Mettre fin à mes jours. Plus rien n'a d'importance, sans lui, la vie n'a aucune saveur. Je prend ma baguette dans ma main tremblante et jette un sort de silence. Puis, la vue brouillée de larmes, je m'entaille l'avant-bras profondément. Je hurle, ça fait très mal. Pourtant j'écarte la blessure, rendant la douleur assourdissante et me faisant pousser des hurlements à pleine voix. Le sang coule abondamment, tachant mes draps. La tête commence à me tourner, peut-être que si je perds suffisamment de sang, ma vie viendra à son terme. La souffrance est si forte que j'explose intérieurement. Et je continue, peut-être que ça compensera la douleur en moi omniprésente. Je cris à m'en casser la voix, tandis que je saigne trop.
- Arrête.
Je ne veux même pas savoir qui a prononcé ces mots, je ne relève pas la tête, ignorant la présence qui est apparue. Je me taille la peau, me provocant des vagues de souffrances indomptables. Et je continue à pleurer, encore et toujours. Soudain, quelqu'un me saisit le poignet.
- Je t'ai dit d'arrêter.
Je sais trop bien à qui appartiennent ces doigts qui ont déjà touché mon corps moult fois et cette voix qui m'a déjà sussuré de nombreuses fois des mots doux.
- Gellert, pose cette baguette.
- Va-t'en.
- Non. Pose ta baguette magique. Maintenant.
- Laisse moi. Pars.
- Tu vas faire une bêtise si je pars.
- Qu'est-ce que ça peut te faire ? Dégage !
- Donne moi ta baguette maintenant, Gellert.
- Je ne te fais pas confiance.
- Je ne t'attaquerai pas, je ne te la volerai pas non plus. Je te la rendrai quand tu seras calmé.
Il saisit ma baguette doucement. Je la laisse glisser entre mes doigts, trop épuisé pour lutter. L'énergie disparaît complétement d'un coup, le manque de sang se fait franchement sentir. Mon esprit et mes perceptions deviennent de plus en plus flous et je perd connaissance en m'effondrant sur mon lit.
Je sens les doigts de mon ancien amant qui s'activent contre ma peau. Il me bande le bras avec précaution, calmant l'hémorragie. Puis il me caresse le visage délicatement. Je n'ouvre pas les yeux, simulant l'inconscient pour pouvoir encore sentir ses douces caresses quelques instants. C'est tellement tendre... Quand je finis par ouvrir mes paupières, il retire sa main brusquement.
- Gellert ! Tu vas bien ?
- Je crois...
- Tu as faim ? Il faut manger quand on a perdu du sang.
- Oui, j'ai faim.
Albus sort un paquet de bonbons de sa poche, l'ouvre et me le tend.
- Tiens ! Prend ce que tu veux.
- Ce ne sont pas tes bonbons favoris au citron ?
- Oui, tu t'en souviens ?
- On dirait.
Je me sert et mange quelques bonbons sucrés qui me redonnent de l'énergie. Le goût citronné est agréable.
- C'est bon.
- N'est-ce pas ? Tu veux autre chose ?
- Non merci.
- D'accord.
- Albus... On retarde la conversation.
- Je sais. Mais quitte à l'avoir, regarde moi vraiment.
Je soupire puis lève le regard vers mon sauveteur. Il est accroupie près de mon lit. Il est beau, il a évidement changé et a pris quelques rides mais il est toujours magnifique.
- Je ne veux pas me disputer, je commence. Je ne veux pas débattre avec toi, ni hausser le ton. Je n'ai pas envie que l'on aborde des sujets qui fâchent.
- Moi non plus.
Je commence à me redresser quand Albus s'écrit :
- Fais attention !
Il se précipite pour mettre une main dans mon dos et l'autre derrière ma tête pour m'aider à m'asseoir. Il est mignon quand il est aussi attentionné. Il s'aperçoit soudainement que ça l'a rapproché considérablement de moi et rougit. Ça me fait sourire.
- Assis-toi à côté de moi.
Il obéit, hésitant quand à la distance à prendre. Je résous son dilemme en me rapprochant de manière à ce que nos cuisses se touchent. Je me blottis contre lui comme dans le temps. Il passe un bras autour de ma taille et l'autre enlace ma tête pour venir la caller dans le creu de son cou. Je renifle son doux parfum qui me rappelle tant de souvenirs.
- Tu sens bon.
- Merci.
Il me caresse les cheveux doucement, avec tendresse. Et c'est vraiment agréable. Ça me donne le courage de commencer :
- Comment tu as su ce que je faisais ?
- Le pacte de sang. Il contient une magie très puissante et dès que tes larmes l'ont touché, j'ai pu entendre tout tes propos et ressentir ta peine. Je voulais venir pour te serrer dans mes bras et te réconforter mais j'étais conscient de l'imprudence que c'était. Alors j'ai attendu et vu ta peine augmenter. Tes propos qui m'étaient adressés m'ont beaucoup touchés, je pense que j'avais besoin de les entendre. Puis j'ai entendu tes hurlements et ça m'a brisé le cœur. J'ai hésité à venir mais je sentais que la situation devenait critique et...
- Et ?
- Je ne voulais pas te perdre. J'ai transplanné et voilà. Je suis là maintenant.
- Merci de m'avoir sauvé la vie. Merci infiniment.
- Je n'aurai pas pu te laisser mourrir. D'autant moins après ce que je venais d'entendre.
- Tu aurais dû. Sans moi, tous tes problèmes disparaitraient, tu n'aurais plus besoin de me battre.
- J'aurai sombré dans des remords terribles. Je connais trop bien ça et je ne sais pas si j'aurai réussi à le supporter. Je serai probablement tombé en profonde dépression.
- Vraiment ? Ma mort t'aurait fait tant de mal ?
- Oui, assurément.
- Tu tiens tant à moi ?
- Oui...
Je relève la tête pour regarder le professeur droit dans les yeux. Ils sont humides.
- Albus...
J'effleure sa joue délicatement.
- Embrasse-moi Gellert.
J'approche ma tête lentement, et il fait de même. Nos lèvres entrent en contact pour entamer un long et tendre baiser. Cela fait si longtemps que j'attends ça... Je maintiens son visage entre mes mains pour mieux l'embrasser et il m'enlace tendrement. J'ai l'impression de revivre notre premier baiser : un peu timide mais infiniment doux et amoureux. Lorsque que nos bouches se séparent enfin, on est essouflés. Son souffle chaud caresse mes lèvres.
- J'imagine que ça signifie que tu m'aimes encore...
- Tu en doutais ? Je t'aime plus que tout au monde, Gellert.
- Moi aussi, mon cœur.
- "mon cœur" ?
Il sourit.
- J'aime bien quand tu me donnes des petits surnoms comme ça.
Je l'embrasse sur le front délicatement.
- Tant mieux, je ne compte pas arrêter.
Je commence à l'embrasser dans le cou, le faisant rire.
- Ha ha ! Arrête de me dévorer ! Ha ha ha !
- Je t'aime. *embrasse* Je t'aime. *embrasse* Je t'aime. *embrasse*
- Mmh... Ha~ Gellert...
Je veux prendre soin de mon amant et de son corps. Je déboutonne les premiers boutons de sa chemise et commence à embrasser sa clavicule. Je l'attire à califourchon sur mes genoux pour mieux pouvoir flatter sa peau douce. Mes mains saisissent ses fesses pour mieux le coller à moi. Il agrippe mes épaules, le visage écarlate, haletant.
- Ha~ Gellert~ Arrête toi tant qu'il est encore temps.
- Pourquoi s'arrêter ?
- Imagine si quelqu'un nous surprend...
- La porte est verouillée, la pièce est sous silence.
- Tu veux vraiment...
- Te faire l'amour ? Oui. Et toi ? Tu en as envie ?
- J'en ai très envie. Vraiment très envie mais ça fait si longtemps... Tu crois que mon corps sera encore à la hauteur de tes attentes ?
- J'en suis convaincu. D'après ce que je vois au travers de tes vêtements, il dépasse même très largement mes attentes. Et ton cul...
- Ha ha, qu'est-ce qu'il a mon cul ?
- Il est divin. J'imagine la sensation qu'il me procurait autour de mon sexe... Mon dieu...
Albus rougit violemment.
- Je veux te faire l'amour et t'offrir tout le plaisir du monde, mon chéri, je continue.
- Et moi aussi.
On se regarde un instant droit dans les yeux. Je peux ressentir la tension sexuelle monter. On se fixe intensément, on se perd dans les yeux de l'autre. Le désir monte en un regard. Albus brise le silence tendu en s'emparant de mes lèvres brutalement. Notre baiser est langoureux et nos langues s'explorent. Je caresse le postérieur de mon petit ami sensuellement, tout en l'embrassant avec encore plus d'ardeur. Le plaisir est lisible sur son visage rouge et il se cambre, collé à moi. Je saisis sa cravate et le tire pour lui dévorer la bouche sauvagement. Il défait mon veston puis ma chemise de ses mains habiles, et je me décide à faire de même pour lui. Quand on a finit avec tous ces boutons, on laisse nos vêtement sur le sol et recommençons à échanger des baisers brûlants. On colle nos torses et laissons nos mains dériver. On se caresse, on re-découvre le corps de l'autre. Je le fais basculer allongé sur le lit et me met sur lui. Il m'enlace étroitement tandis que je commence à le lécher dans le cou. Très réceptif, il rejète la tête en arrière en haletant. Il gémit de sa voix grave délicieuse. Je malaxe ses tétons durcis par l'excitation, augmentant ses cris. Alors que je suis beaucoup plus habitué à donner qu'à recevoir, je sens ses mains se faufiler entre mes cuisses, que je m'empresse d'écarter. Il les flatte délicatement, puis se met à caresser mes fesses doucement. Je me cambre contre lui, agréablement surpris par son immense douceur. On se fait plaisir mutuellement et simultanément.
- Gellert~ Déshabille moi complétement.
- Ton pantalon serrait trop serré peut-être ? je m'amuse en regardant la grosse bosse qui le déforme.
- C'est de ta faute. Je ne suis aussi excité qu'en ta présence.
- Hoo~
- Tu n'es pas mal non plus, ricane-t-il. Et déjà humide qui plus est...
Je baisse les yeux et vois qu'une petite tâche est apparue sur mon bas.
- Tes mains sont les seules responsables.
- Je n'y suis pour rien si dès que je te touches, tu es en chaleur. Mais tu ne m'as toujours pas déshabillé, je m'impatiente.
Je souris et l'embrasse sur le bout du nez avant de le libérer de ses habits. J'en profite pour retirer mes propres vêtements et les laisser sur le tas. Je m'arrête un instant, contemplant le corps nu de mon amant.
- Qu'est-ce qu'il y a mon amour ? s'inquiète-t-il.
- Tu es magnifique. Vraiment magnifique.
- Ho, merci mon Gellert. Viens là.
Je me jette entre ses bras tendus. On s'embrasse longuement, prenant tout notre temps. J'ondule contre lui, frotte mon bassin au sien, nous faisant gémir tout deux. Sa main dérive au niveau de mes hanches qu'il vient caresser du bout des doigts avec une grande tendresse. C'est si bon... Son autre main suit ma colonne vertébrale délicatement, finissant se me convaincre que mon corps lui appartient.
- Ha~ Albus~ Haa~ Comment tu fais pour être aussi doux tout en me donnant autant de plaisir ?
- C'est parce que je sens que tu adores quand je suis tendre. Et puis je veux être doux avec l'homme que j'aime plus que tout au monde. HAA~ Je ne m'attendais pas à ce que tu bouges ha~ comme ça...
- Ha~ Tu aimes bien quand je bouge contre toi, à oui ? Mmh~
- Ho oui~ Gellert... Je t'aime tellement... Ha~
- Haa~ Moi aussi je t'aime mon Albus... Ha~
Je me tortille, mettant en contact nos érections. La sensation me coupe le souffle. Je sens les lèvres de mon amant déposer de doux baisers dans mon cou et je soupire de plaisir. Je me recule un peu pour pouvoir faire courir mes doigts sur sa poitrine, puis sur son ventre, descendant le long de sa ligne de poils. Je sens tout son corps vibrer lorsque je prend son membre tendu dans ma main. Il tend un bras légèrement tremblant et agrippe ma nuque.
- Qu'est-ce qu'il y a ?
- Je veux tes lèvres.
Je reviens sur lui et l'embrasse profondément, sans lâcher son intimité. Durant le baiser, je commence à le masturber et je peux sentir toutes ses réactions dans sa bouche. J'essaye d'être aussi doux que lui tout en lui donner un maximum de plaisir. Ça a l'air de marcher car son visage exprime clairement à quel point il prend son pied. Un petit filet de bave coule de sa bouche entrouverte. Je le lèche derrière l'oreille et il se tortille sous moi, en nage.
- Dis moi si tu veux que j'aille plus vite, plus lentement, plus fort ou plus doucement, d'accord mon beau ?
- Haaa~ Ho oui~ C'est parfait mon cœur... Han~ Encore~
Il agrippe l'arrière de mes cuisses et remonte sa main jusqu'à mes fesses. Je me perds dans mes mouvements un instant, trop pris par mon plaisir. Mais je m'empresse de continuer à caresser son entrejambe même quand ses doigts glissent lentement en moi. Mon esprit est rempli de ces sensations, c'est si bon... Il bouge en moi doucement, tout en me caressant l'arrière de la tête délicatement. Je me tortille, haletant. Son regard rempli de désir et de plaisir a encore une place pour un air bienveillant et aimant adorable. J'accélère grandement mes allers-retours autour de son sexe, lui faisant perdre le contrôle de ses gémissements excitants.
- Haa~ G-Gellert, je v-viens... Ho oui~ Ha~ Haannn~
J'arrête mes mouvements, ne voulant pas finir cette partie de jambes en l'air maintenant. Albus reprend ses esprits et en profite pour enfoncer lentement et profondément ses doigts dans mon postérieur. Tout mon corps se tend, prêt à exploser de plaisir. Il frappe ma prostate, me faisant vibrer tout entier dans des cris incontrolables. Je me sens totalement en sécurité dans ses bras et me lâche donc complétement. Il me caresse les cheveux doucement de sa main inoccupée.
- Ha~ Albus, je n'en peux plus... Ho oui~ Nh~ Haaa~ Je veux te ha~ te faire l'amour.
Il retire sa main, me faisant grogner. On s'observe dans les yeux en silence, heureux.
- Tu... Tu as un préservatif ? demande-t-il.
- Heu... Je ne pense pas, ça fait trop longtemps que je n'ai pas couché avec quelqu'un.
- Je ne veux pas prendre le risque de te transmettre une maladie, je propose qu'on ne fasse pas de pénétration. Je peux très bien te donner beaucoup de plaisir autrement.
- Je sais mais j'ai vraiment envie de le faire... Attend, je m'en souviens, j'en avais acheté un jour où j'avais prévu d'avoir du sexe avec quelqu'un. Si tu veux savoir, je ne l'ai pas fait, je refusais de voir quelqu'un d'autre que toi. Quoi qu'il en soit, je dois en avoir dans un coin de mon placard.
Je me lève et me dirige vers le placard en question. Je trouve la protection et m'apprête à l'enfiler.
- Je peux te le mettre ? demande Albus d'une petite voix trop chou.
- Si tu veux mon cœur.
Je m'approche d'Albus, rougissant malgré moi. Alors que je ne m'y attendais pas du tout, il donne un coup de langue le long de mon pénis avec lenteur, m'arrachant un gémissement bruyant. Mes jambes tremblent un peu et j'ai un instant de déséquilibre, enivré de plaisir. Mon amant le remarque et me prend par la taille pour m'asseoir. Il déroule la protection sur mon intimité, avant d'en embrasser le bout rapidement.
- Je sens que je vais avoir mal aux hanches demain, haha! s'exclaffe-t-il.
- Je le sens aussi ha ha ha!
- Je te confie mon cul.
- J'en prendrai grand soin.
Il s'allonge sur le ventre et secoue le bassin sensuellement.
- Sache que tu es incroyablement excitant, je soupire avec désir.
Je me positionne au dessus de lui et lui prend la main. Il a des très légers tics nerveux, m'alertant sur son inquiétude.
- N'ai pas peur Albus, je vais faire attention, d'accord ?
- D'accord. Je te fais entièrement confiance.
- Je peux y aller ?
- Vas-y, je suis prêt.
Je sers sa main dans la mienne et le pénétre lentement. Ses chairs sont tendues et serrées autour de mon entrejambe. Il est étroit, et j'espère ne pas être trop douloureux pour lui. Je bouge doucement, prêtant attention à chacune de ses petites réactions. Il se détend progressivement.
- Tout va bien mon Albus ? Je ne te ferai pas mal si j'accélère ?
- Ça va mon amour. Ha~ Tu peux accélérer sans problème.
Rassuré, j'entame des allers-retours plus francs. C'est si intense d'être en lui, nos deux parties les plus intimes qui s'emboîtent, c'est une sensation incroyable. Je répète son nom en gémissant, et il souffle le mien. Notre plaisir partagé nous connecte plus que jamais. Nous ne formons plus qu'un. Et c'est putain de bon. Je me force à ne pas y aller trop vite et à profiter un maximum. Nos peau se font poisseuses, recouverte d'une pellicule de sueur. On crit notre plaisir croissant. Je ne lâche pas sa main un seul instant. Je sens que je ne vais pas tarder à me lâcher. Je m'active encore plus vite, complétement étourdis. Albus jouit juste avant moi, en murmurant mon nom d'une manière qui me donne un délicieux frisson. Je me libère l'instant d'après. Je me retire, enlève le préservatif usé et le jette dans la poubelle, puis je reprend mon bien aimé dans mes bras. On est si bien...
- Tout s'est bien passé mon Albus adoré ?
- C'était la perfection. De ton côté aussi ?
- Oui, c'était un rêve éveillé.
- Je n'ai pas envie de me réveiller. Ni de retrouver mes responsabilités et ma solitude.
- Moi non plus. Restons là encore quelque instants.
Et on est resté là encore quelques instants.

J'espère que ça vous a plus ;) et joyeux Noël !

Recueil D'os Grindeldore (de Moi)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant