Parabellum Mafia - Tome 1

Chapitre 3 : Sport

                                                Chapitre 3 : Sport

Une fois debout, je pris le temps de téléphoner à ma grand-mère, elle s'inquiétait de ne pas avoir eu de coup de fil plutôt. Elle était celle qui m'avait élevé, elle était l'une des seules personnes en qui j'avais confiance.

C'est elle qui m'avait élevée, elle était bien loin des clichés de mamie gâteau... vraiment très loin ! Elle avait régné sur New-York pendant des décennies. Elle avait ses mauvaises manières, si quelqu'un lui refusait quelque chose, elle n'hésitera pas à menacer la personne et à lui expliquer devant tout un public qu'elle était une erreur de la nature. Je me souviens qu'un jour au collège je m'étais disputer avec d'autres élèves et j'avais fini par gifler une des filles. Quand le directeur avait convoqué ma grand-mère pour une confrontation avec ladite jeune fille et ses parents, elle avait tout simplement exigé le silence de tout le monde avant de dire à la jeune fille que dans ce monde il y a les faibles et les forts. Et que nous les Smith, nous étions les forts et qu'il valait mieux qu'elle l'apprenne vite avant de se pendre plus qu'une simple gifle.

Très spécial comme grand-mère mais je ne l'échangeais pour rien au monde, sans elle je ne serai pas ce que je suis actuellement. Comme à son habitude pendant notre conversation, elle se plaignait de ces amis tops vieux pour la suivre dans ces activités et que son agenda comprenant autant d'enterrement que de soirée de gala. Au bout de quelques minutes, elle raccrocha sous prétexte qu'elle devait se rendre à son sport, je savais pertinent que les conversations téléphoniques l'ennuyaient au plus haut point alors je n'allais pas insister.

J'avais passé quelques coups de fil pour m'assurer que mes affaires de travail arriveraient bien cette semaine et surtout pour que mon patron Bruce Hamilton me donne la date de mon arrivée. Je n'avais pas passé d'entretien à proprement parler, j'avais entendu via des collègues qu'une place se libérait et j'avais téléphoné pour proposer mes services. Bruce avait accepté avant même de m'avoir demandé quel salaire je voulais, il était enchanté de travailler avec moi. J'avais même eu une place d'associer junior ce qui était rare à mon âge. Je devais encore faire mes preuves dans cette nouvelle ville, mais mes recommandations à Los-Angeles étaient excellentes.

Le plus difficile quand on change de ville, c'est de se créer un nouveau réseau de personnes qui nous apprécieront assez pour nous aider ou des personne qui nous devrons une faveur et nous aideront à obligation. A Los Angeles je connaissais la plupart des inspecteurs de la criminelle, souvent ils me laissaient regarder la scène du crime et me donnaient quelques petites informations en contrepartie de café ou de gâteau. Même si je défendais « les méchants » à leurs yeux, je savais aussi renvoyer l'ascenseur quand ils étaient dans l'impasse et que bien sur mes intérêts n'étaient pas en jeux.

Dans l'après-midi, j'avais besoin de me maintenir en forme, un ami m'avait recommandé une salle de sport pas loin de chez moi, il paraitrait que les entraineurs étaient vraiment bons. J'avais pris rendez-vous pour un essai avec un d'entre eux.

De l'extérieur cela donnait vraiment envie d'enter, l'accueil fut haut de gamme et très professionnel. On m'indiqua les vestiaires pour femme, je me changeais rapidement dans le petit vestiaire femme. La salle de sport se décomposait en deux parties, la première était plutôt grande publique et au fond de cette grande salle se trouvait une salle plus petite, mais néanmoins de taille satisfaisante, une salle pour les sports de combat avec deux rings, des sacs de frappes et tout le matériel d'entrainement pour les spots de combats. Zack m'attendait prêt des nombreuses machines de musculation de la grande salle.

Comme me l'avait décrit Oliver de Los-Angeles, il était plutôt grand musclé les cheveux bruns et des yeux verts. Il me faisait, un peu, pensé à Ryan, je secouais la tête pour éviter d'y penser. Je ne voulais pas entre cette fille en manque d'un homme, je n'étais pas du genre sentimental.