Chapitre 5: Rooftop

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Chapitre 5:   Rooftop

Je me réveillais ankylosée, mes muscles pouvaient difficilement bouger sans douleur. Je sentis une présence à côté de moi, Ryan ... Le désordre de la pièce ne laissait aucun doute sur les événements d'hier soir. J'avais mal au crane, peut-être dû à tout l'alcool que j'avais ingurgité ou aux retombées des endorphines. Je me battis contre le vertige et les nausées pour me lever.

Une insupportable migraine pointait le bout de son nez, je tanguais un instant sur mes pieds, avant de reprendre l'équilibre à l'aide du mur. Mon regard scruta chaque recoin de la pièce pour trouver mes affaires, toutes n'étaient pas dans la chambre. Je dus me rhabiller au fur et à mesure de mes trouvailles. Je pris mes chaussures à la main pour ne pas faire de bruit.

Dans le miroir de l'entrée je vérifiais vite fait ma coiffure et mon maquillage, comme je m'y attendais, tous deux étaient un désastre. J'essayais tant bien que mal d'enlever le crayon et le mascara noir qui avaient coulés.

Je ne voulais pas partir sans un mot, j'avais passé une excellente soirée avec lui et surtout une excellente nuit. Je voulais qu'il le sache, sur la console de l'entrée trouvais un papier et écrivis

Merci pour hier soir ! Désolé je ne pouvais pas rester.
XOXO Ellie

Je ne voulais pas de moment gênant ou quoi que ce soit d'autres, je voulais juste rentrer chez moi, continuer à dormir et décuver en paix. Je ne faisais pas partie des femmes qui rêvent du prince charmant et du coup de foudre. Mon éducation était aux antipodes des mythes et contes de fées enseignés aux enfants.

Je sortis de l'appartement et remis mes chaussures, je me posais la question du comment j'avais pu tenir sur des chaussures aussi hautes sans me casser la figure.

Dans le hall, le concierge me salua et me demanda comment je me portais. Je lui tendis un billet de 100 $ avant de lui dire :

- J'ai besoin d'un taxi s'il vous plait. Demandais-je

- Bien sûr madame, je vous en appelle un tout de suite.

Il sorti pour en siffler un et m'ouvrit la porte quand la voiture s'arrêta, je le remerciais rapidement avant qu'il ferme la portière. Je donnais mon adresse et consultât rapidement mon téléphone mais cela me donna la nausée.

Le chauffeur me regarda dans le rétroviseur intérieur avant de dire :

- Dure soirée !?

- Plus que ça ! Répondis-je

Il vit que j'étais trop fatigué pour continuer la conversation, il n'insista pas à mon grand bonheur. Je descendis de la voiture et paya le conducteur grassement avant de rentrer dans mon immeuble.

L'assesseur s'ouvrit sur mon étage, je sortis et chercha les clés. La chance n'était pas avec moi, je dus renverser tout mon petit sac pour y arriver. Maintenant que j'avais les clés il me fallait encore la mettre dans le trou de la serrure. Je dus m'y reprendre à plusieurs fois avant d'y arriver. J'étais mal, c'était ignoble. Je ne m'étais pas pris de cuite comme ça depuis l'université. Le décalage horaire me tuait et l'alcool peut-être aussi.

Je fermais la porte et pris une grande bouteille d'eau et bus de longues gorgées. Oubliez le remède de grand-mère, ce qui marche c'est de l'eau, une douche, manger et de l'effort physique de faible intensité comme de la marche pour que le corps s'active et élimine les toxines.

Avec la plus grande difficulté du monde je mis des affaires de sports et parti marcher dans Central Park. J'étais mal, très mal, le premier kilomètre me fit presque vomir, mais je continuais avec de la musique qui jouait dans mes oreilles. Passé le deuxième kilomètre, mon esprit était parfaitement clair et se mit à divaguer à propos de la nuit dernière. J'accélérais doucement et essayais de me concentrer que sur ma respiration et mes foulées pour oublier son corps à damner les saints, son touché si spécial, ...

Parabellum Mafia - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant