Parabellum Mafia - Tome 1

Chapitre 10 : Le bal (suite)

Chapitre 10 : le bal suite 

Après mon duel visuel avec Colin Callaghan, je décidais qu'il valait mieux le laisser gagner et s'éloigner poliment. Comme ma malchance était toujours là, je fus arrêtée par une voix que je connaissais et que je n'avais pas entendue depuis des années.

- Ellie Smith ? Que fais-tu si loin de la côte ouest ? Tu t'es fait chasser ? Demanda une voix naïade

Cette fausse blonde peroxydée était vraiment un cliché à elle toute seule, une vague copie de Paris Hilton dans le début des années 2000. Elle n'avait pas évolué depuis l'université.

- Shelly Moore, dis donc tu n'as pas changé depuis l'université ! Quel déplaisir de te voir. A ce que je vois tout le monde t'es passé dessus sauf un bus.

Des ricanements se firent entendre dans mon dos. Je n'avais jamais aimé cette fille, elle était tellement bête et superficielle. Nous avions fait nos études ensemble, elle avait plusieurs années de plus que moi et avait essayé de me bizuter pendant les nos années de fac. Malheureusement pour elle, je ne suis pas de celles qui se font bizuter.

- Tu n'es qu'une sale garce. Cracha-t-elle

Je lui souris ravie de l'avoir fait entrer dans mon jeu. Elle était tellement pathétique une gosse de riche qui n'arriverait à rien dans la vie sans les relations de son père. Il en avait beaucoup mais Shelly était retord et très égocentrique. Elle ne savait pas se tenir en société et pensait que tout lui était dû, ce qui la rendait impopulaire auprès de la gente masculine qui cherchait plus qu'une nuit.

- Tout de suite les gros mots, c'est affligeant de voir que tu as eu ton diplôme ! Mais je suppose que si je commence à fouiller, je vais trouver quelques pots de vins versés par ton père pour les profs que tu n'as pas su convaincre, non ?

Il était de notoriété publique que Shelly avait couchée avec plusieurs de nos professeurs. Elle avait miraculeusement eu son diplôme quelques mois plus tard. Tous les étudiants étaient au courant de l'histoire et quelques journalistes avaient posé des questions à l'université après que des rumeurs furent émises lors de la remise des diplômes.

- Tu ne sais rien Smith. Me dit-elle avec une voix qui se voulait menaçante

- Oh si je sais, mais vois-tu je préfère t'humilier en public je serai plus... divertissant. Comment va ton mari ? Enfin ton ex-mari, j'oubliais qu'il s'est barré. Tu perdus une grande partie de vos biens en commun, honteux pour une avocate ! Dis-moi, lequel de vous a sorti en premier la faute pour adultère ?

- Ce petit con m'a pris beaucoup d'argent ! Je suis sûre que tu l'as aidé à gagner ! Fait gaffe à toi Smith on ne sait jamais ce qui peut se passer !

Elle croyait qu'elle me fait peur ? J'en rigolais intérieurement. Je lui avais déjà cassé la figure il y a quelques années pour m'avoir giflé après m'avoir insulté. Je l'avais à l'époque laissé me gifler pour avoir un cas de légitime défense avant de lui rentrer dedans. Je me souviens encore de ma satisfaction en entendant son nez se casser sous mes phalanges. Elle avait pissé tellement le sang tout en hurlant comme un cochon qu'on égorge que les sauveteurs durent la mettre sous calmants.

Shelly avait rencontré son mari à l'université, il était un tombeur né. Lui souhaitait se lier avec une famille reconnue et lancer sa carrière et elle souhaitait un mari qui la laisse faire ce qu'elle voulait et qui était quand même canon pour faire jalouser ses amies. Le couple n'avait pas tenu plus de quelques années de mariage, le père de Shelly ayant décidé de ne pas se mettre en affaire avec son gendre vu que celui-ci avait des dettes de jeux colossales.

- Crois-moi si j'avais été l'avocate de ton mari, tu serais une SDF et ton père t'aurait renié depuis belle lurette ! Dois-je te rappeler ce qui s'est passé la dernière fois que tu m'as menacé ? Les chirurgiens ont fait du bon boulot.