Parabellum Mafia - Tome 1

Chapitre 17 : Trio de choc

Chapitre 17 : Trio de choc 

Un puissant rire me réveilla en sursaut, je saisis l'arme que j'avais planquée sous mon oreiller et braqua sur d'où venait le rire. Certains événements de ma vie m'avaient poussé à toujours garder une arme à portée de main. Le rire se stoppa immédiatement, c'était Nathan qui avait rigolé je rengainai mon arme mais n'échappas pas à ses questions. Seul lui est Justin étaient dans la pièce, avec Ryan dormant toujours à côté de moi :

- Seules les personnes qui n'ont pas la conscience tranquille dorment armé, qu'as-tu sur la tienne ? Ricanât-il

- Tu n'as pas besoin de savoir ! Est-ce que tout le monde est levé ?

- Tout le monde sauf mon frère et toi, les filles rangent les chambres.

Je me tournai pour voir Ryan affalé sous ses couvertures, la tête dans son coussin. Je le secouai, mais il n'eut aucune réaction, je le secouai donc plus fort

- Ryan réveille-toi !

Il bougea et s'assit à mes côtés en regardant tout autour de lui comme s'il ne souvenait plus d'où on était. La situation était déjà assez bizarre je ne souhaitais pas être à côté de lui au milieu de nos deux familles. Je saisis mes affaires et partis prendre une douche et me changer dans la salle de bain. Je m'habillai d'un jean et de mes bottes préfères où je pouvais cacher un couteau en cas d'urgence, ainsi que d'un t-shirt et d'une veste en cuir pour cacher mon flingue et mon couteau qui se trouvait le long de ma colonne vertébrale.

Quand j'eu fini je retournais dans la salle de repos où une tasse de café m'attendait. Je m'assis sur la seule chaise libre, tout le monde était assis à table et me regardait. Même ma nièce était là, elle monta sur mes genoux.

- On m'a dit que tu étais sortie hier. Commença ma mère.

Je fusillais Ryan du regard qui me fit signe qu'il n'avait rien dit. Cela devait être un des gardes du corps, les capos avaient dû les avertir du changement de direction. Je pris plusieurs gorgées de café avant de répondre.

- J'ai dû m'occuper des affaires en cours, ne t'inquiète pas

Je vis bien qu'elle n'était pas contente, elle pinça ses lèvres et me regarda avec méfiance. Quelqu'un toqua à la porte, c'était Gordon, je me demandais quelle excuse il allait pouvoir sortir pour sa jambe cassée, je me réjouissais déjà de le mettre dans l'embarra.

- Bonjour Carmela, je voulais vous exprimer mon soutien, on veut tous qu'il revienne, le plus vite possible. Dit-il sans doute adresser à moi

- Oh Gordon merci ça fait plaisir, mais dit moi que t'ai tu fais ? Lui demandât-elle

- Pathétique ! Elle se comporte en mère poule avec une ordure. Elle n'avait vraiment aucune idée de ce que ce type était, elle n'avait aucun instinct de survie. Bon en même temps elle avait épousé William Smith, il faut avoir très peu d'instinct de conservation....

- Une chute dans l'escalier. Répondit-il en me regardant pour me défier

- Quand on ne fait pas attention ça fini toujours mal ! Lui répondis-je

Je l'avais toisé de haut en bas d'un air mesquin, j'avais gagné, il le savait. Sentant le temps s'assombrir dans la pièce, il préféra partir.

- Je vais y aller, au revoir

- Bonne journée Gordon !

Elle se retourna vers moi le visage fermer. Elle n'avait pas l'air content de mon attitude. Mais elle ne savait pas le dixième de ce que voulait Gordon.