L'écho

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Warning : Même si j'ai classé cette Fanfiction comme tout public, ce n'est pas tout à fait le cas. Je vais pas vous mentir : Marinette (notamment) va en prendre plein le museau ! On va parler traumatismes, dépression et autres joyeusetés de la même veine... Alors, si le sujet est sensible pour vous, je vous conseille de passer votre chemin !

Sachez également que cette fanfiction se situe pile après l'épisode Chat Blanc (saison 3) et ne prend pas en compte ce qui a pu se passer après.

OxOxOxOxO

« Un p'tit chat sur un toit,
S'languit sans sa lady.
La lady interdit,
P'tit chat ne sais pas... »

.

Perché sur un toit, Chat Noir observait l'akumatisé du soir.

Il s'agissait d'une sorte de robot à la Transfomers constitué de bus municipaux qui semblait avoir décidé de dévaster Paris à cause d'une simple histoire de tickets non-composté. Cette créature de métal se battait contre une Ladybug déterminée à lui régler son compte au plus vite et de manière aussi brutale que possible.

Ramassé de la plus féline des manières, les muscles tendus, notre héro se tenait prêt à bondir à chaque instant. Ses griffes effritaient les tuiles sur lesquelles il avait prit appuis, l'adrénaline faisait bouillir ses veines et l'envie d'intervenir se faisait à chaque instant un peu plus forte... Mais il savait qu'il ne devait pas bouger.

L'héroïne en rouge voltigeait dans tout les sens, une grimace hargneuse figeant son visage. Il la voyait bondir, courir, lancer son yoyo, courir encore, déraper sur la route, récupérer son arme et effectuer d'innombrable cascades qu'un humain n'aurait jamais pu réaliser sans le soutient d'un miraculous... La petite brune était furieuse, enragée et semblait capable de massacrer quiconque se mettrait sur son chemin.

Le héro en noir ne pouvait pas descendre, il ne devait se manifester qu'en cas d'extrême urgence... Et encore ! La dernière fois que le blondinet s'était permit d'intervenir sans l'aval de Ladybug, elle avait manqué de se faire couper en deux lorsqu'elle s'était jetée sur lui pour l'éloigner de l'ennemi. Elle lui avait alors hurlé dessus, le menaçant de dizaines de représailles, ne se calmant que lorsqu'il avait prudemment choisit la retraite.

En bas, l'adolescente avait fini par user de son Lucky Charm pour mettre une fin définitive aux agissement de cet akumatisé. Elle ne jeta qu'un très bref regard au produit de son pouvoir -un moulin à poivre- avant de laisser courir ses yeux dans la rue où se déroulait l'action. Plongée dans ses réflexions, elle esquivait presque nonchalamment les voitures que ce robot géant lançait sur elle.

La jeune fille en rouge devenait de plus en plus expéditive. Il émanait d'elle une aura de puissance glacé et une forme violence que l'on aurait jamais pu imaginer chez une héroïne, surtout aussi jeune. La coccinelle ne craignait plus d'y aller à fond, ne s'inquiétait plus des dégâts collatéraux qu'ils soit matériels ou humains, et n'avait pas peur de se mettre elle-même en danger pour régler son compte à l'akuma qui avait fait de sa victime le monstre auquel elle faisait face.

Un long frisson parcourut l'échine du blondinet lorsqu'il vit la trajectoire de l'héroïne s'inverser brutalement et eu toute les peines du monde à se retenir d'aller se joindre à l'action lorsqu'il réalisa qu'elle venait de se prendre un coup.

Elle avait vu qu'il était là, il le savait, mais même après avoir été jetée à l'autre bout de la rue par l'akumatisé, Ladybug ne lui fit pas le moindre signe l'invitant à se joindre au combat, au contraire... La petite brune lui avait jeté un regard menaçant qui l'avait cloué sur place.

La mélodie de Chat BlancOù les histoires vivent. Découvrez maintenant