La mélodie de Chat Blanc

Teaser

Ils sont mignons, c'est vrai.

Vous savez, je les aime beaucoup ces deux là...

Toujours à se tenir la main, à s'enlacer, à s'embrasser et à échanger des mots doux... Ça me rappelle le bon vieux temps, celui où tout était plus simple et tellement parfait.

Mais fini de jouer au fantôme ! Fini la tendresse, le romantisme et tout ces petites valses à deux balles ! Fini ces faux-semblants ! Fini ces mensonges ! Fini ces espoirs d'happy end sans vrais réponses !

Fini ! Fini ! Fini !

Il y a encore beaucoup trop de questions sans réponse... Et vous savez quoi ? Toute ces réponses mènent à MOI !

Tu m'as fait passer pour mort, tu m'as caché sous le tapis, tu as fait en sorte que je me fasse oublier... Mais tu m'as aussi nourrit de petits détails, de clins d'œil, de sourires complices...

Tu es sadique, tu sais ? Et malhonnête par dessus le marché ! Les bercer de réconfort, leur faire croire que l'avenir s'offre à eux de cette manière, qu'il se présente aussi bien, qu'ils n'auront plus à souffrir pour l'atteindre...

Mais le jour où il n'y aura pas besoin de poser de questions pour obtenir des réponses, je serais déjà là.

Vous pensez vraiment que je suis aussi faible ? Qu'un aveu et un peu de courage peuvent m'évincer ? Que vous n'entriez plus jamais parler de moi ? Que je me laisserait ranger dans la petite boîte « dommages collatéraux » sans chercher à la détruire ? Que le pouvoir de l'amour peut suffire à me faire disparaître ?

Je suis le personnage principal de cette histoire, et vous n'êtes pas en train de lire un roman à l'eau de rose.

Ce deuxième arc était nécessaire à la progression de ton histoire, c'est vrai... Mais, soit honnête avec toi, si il a duré aussi longtemps c'était avant tout pour le fan service.

Je le sais, tu le sais...

Et maintenant vous savez.

« Petit chat laisses la,
Ta lady va au lit.
Une lady endormit,
P'tit chat oublie la.

Un p'tit chat sur un toit,
Survit pour sa lady.
Ta lady t'offre une vie,
Petit chat ne pleure pas. »

Chantez, mes agneaux, chantez...

Parce que le jour où vous arrêterez, mon tour sera arrivé.