Surnaturels Tome 3 : Hécatombes. [Publié chez INCEPTIO EDITIONS]

Chapitre 23.5 : « Tout va bien grâce à toi. »

/!\ Cowcow les démoniaques ! 😈💚 J'espère que vous allez bien, ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vus ici ! 🥰 Pour mon petit retour, je vous propose ce qui devait être un bonus, à l'origine... mais il s'est transformé en chapitre parce qu'il traite de choses bien trop importantes à l'histoire pour n'être qu'un bonus.

Voici donc le chapitre 23.5 qui reprend juste après le chapitre 23, logique ! Mais d'un point de vue complètement inédit, celui de Matt ! Vous allez enfin rentrer dans sa tête et comprendre pas mal de choses... 🥰 Je vous souhaite une bonne lecture, n'oubliez pas la pitite étoile jaune si ce chapitre vous a plu ! 😍💚 /!\

~~~~~~~~~~~~~~~~~~

— Je pense que ça devrait être suffisant pour recharger ton énergie.

Je m'apprête à me lever, mais d'une forte pression sur mon épaule, Maximilien me recouche.

— Merci, Lucie, dit-il à ma place.

— Assure-toi qu'il se repose bien.

— Je me suis déjà assez repo...

— Ne t'en fais pas, je le garde à l'œil, me coupe-t-il.

Je ne cache pas le sourire qui se dessine sur mon visage lorsque je réplique :

— Il a raison, il ne peut pas se passer de moi. Tu peux partir tranquille, Lucie.

Maximilien se racle la gorge puis croise les bras sur son torse.

— Ce n'est pas ce que j'ai dit.

— Tu l'as pensé très fort.

— J'ignorais que tu détenais le pouvoir d'Angie.

— Que veux-tu, il y a encore beaucoup de choses sur moi que tu ignores, susurré-je en haussant les sourcils de haut en bas.

L'embarras de Maximilien me provoque une crise de rire. Lucie se frappe le front et s'avance jusqu'à moi, posant les mains sur le matelas pour tenter de capter mon attention.

— Matt, sérieusement ! Tu dois te reposer ! Tu étais dans un sale état lorsque nous t'avons récupéré des griffes d'Edden. Tu as épuisé toute ton énergie en soignant maintes et maintes fois la torture qu'il a pratiquée sur Kierân, ce n'est pas le moment de rire. Tu dois te repo...

— Je ne suis pas en sucre, la coupé-je brusquement. J'ai connu pire. C'est précisément dans ce genre de moments qu'il faut rire.

L'Aimante écarquille les yeux, surprise par mon expression sérieuse. Elle se recule et jette un regard à Maximilien. Celui-ci lui fait signe que tout va bien et qu'elle peut partir. Après un dernier coup d'œil dans ma direction, elle s'exécute et quitte la chambre sans un mot de plus. Lucie est très gentille, mais si j'ai bien horreur d'une chose, c'est qu'on me prenne pour quelqu'un de faible. Quelqu'un qui ne peut pas encaisser. Ce n'est pas moi qui ai le plus souffert ces derniers jours. Ce n'est pas moi qu'Edden a fait souffrir en testant sa toute nouvelle prothèse. Tout ça, c'est mon père qui en a fait les frais. Je me suis contenté de le guérir à chaque fois qu'Edden le blessait. Je ne suis pas le plus à plaindre.

— Tu es en train de minimiser la situation, soupire Maximilien en s'asseyant sur le matelas. Il faut vraiment que tu te débarrasses de cette mauvaise habitude.

Je me redresse et viens m'asseoir à ses côtés. Il ne m'ordonne pas de rester allongé, mais je peux très clairement voir qu'il retient les mots de sa bouche.

— Quelle mauvaise habitude ? Je suis parfait, tu es bien placé pour le savoir, ricané-je en attrapant son visage.

Maximilien m'arrête avant que je ne parvienne à l'embrasser. Je hausse les sourcils.