Surnaturels Tome 3 : Hécatombes. [Publié chez INCEPTIO EDITIONS]

Chapitre 29 : Pacte macabre.

/!\ Cowcow les démoniaques ! 😈💚 Bienvenue dans ce chapitre d'action, que l'on peut considérer comme la deuxième partie de l'arc Mortassima ! J'espère qu'il vous plaira, n'oubliez pas la pitite étoile jaune s'il vous a plu ! 😍 Je vous souhaite une bonne lectuuuure... Et puis, comme j'aime si bien le dire : tout va très bien se passer. 😇 /!\

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Ethan a surgi par derrière et vient d'abattre son sceptre lumineux dans le corps d'Evalina. Il reste plusieurs secondes ainsi, puis il le retire d'un coup sec. Elle tombe à genoux sur les ossements et se plie de douleur, pressant la blessure pour tenter de retenir l'hémorragie, mais c'est peine perdue. Il ne s'est pas contenté d'enfoncer son arme dans son dos. Il l'a littéralement transpercé. Le sceptre est ressorti par le ventre. La colère bouillonne dans mes organes. Les flammes que je contenais dans le creux de mes mains se propagent sur toute la longueur de mes bras. Elles sont puissantes et prêtes à frapper. Sans y réfléchir à deux fois, je les projette en direction d'Ethan. À l'aide de son sceptre, celui-ci dessine un arc de cercle devant lui et parvient à générer un bouclier d'énergie sur lequel se heurte mon attaque.

Je serre les poings et réitère le coup. Ethan le repousse de la même façon. Je ne peux pas me transformer sous terre, mon phénix est trop imposant. De plus, je risquerais d'ensevelir Evalina sous le sable. Alors je lance une troisième vague de feu, mais cette fois-ci, je plonge également la main dans ma veste pour en ressortir deux dagues. Ethan arrête les flammes, mais pas les armes que j'ai lancées à la suite. Il ne les a pas vues arriver. Elles se figent dans son épaule. J'ai espoir qu'il en lâche son sceptre, malheureusement, il reste de marbre et se contente de regarder mes dagues en réprimant un soupir amusé. Il n'a pas de corps. Je sais qu'il ne peut pas ressentir la moindre douleur, mais dans ce cas, pourquoi a-t-il bloqué mes assauts ?

- Tu cherches à protéger ce qu'il y a derrière toi, articulé-je.

Je lance une boule de feu en direction des cadavres. Je n'ai pas visé Ethan, pourtant, il se place en face de mon attaque et la rejette tout aussi facilement que les précédentes. J'avais raison. À défaut de pouvoir le battre, il faut que je gagne du temps. Evalina est dans un sale état et Anne a disparu. Nous ne pouvons pas rentrer chez nous. Il faut que j'occupe Ethan et les trois autres. Je rassemble le pouvoir que me confèrent mes gènes de métamorphe dans l'optique de créer plusieurs boules de feu, mais celui-ci s'éteint aussitôt. Je ne ressens plus mon énergie. Elle vient de disparaître comme si on l'avait absorbée. C'est exactement la même sensation qu'un peu plus tôt. Quelque chose est capable de pomper mon pouvoir et celui d'Anne. Je me retourne vers les trois autres. Lors de notre première visite, j'avais été séparé de Mélodie. Nous avions atterri dans des galeries opposées, mais je pouvais encore apercevoir où elle était et qui la retenait captive. J'avais trouvé étrange qu'elle n'ait pas usé de ses pouvoirs pour se sortir de sa situation. Mais peut-être qu'elle ne pouvait pas.

Je plonge les mains dans mes poches pour en ressortir quatre dagues. Mes gestes sont bien plus rapides que leur temps de réaction. Les armes viennent transpercer la chair du garçon aux cheveux gris, Rys. C'est lui qui retenait Mélodie. Et contrairement à Ethan, il possède un corps. Du sang s'écoule de ses plaies fraîchement ouvertes. Le visage de Sol et Maxyne s'assombrissent. L'atmosphère s'alourdit. Je me recule, les muscles crispés, l'instinct défensif. Leur masque vient de tomber. Elles n'ont plus rien d'enjoué. Elles ne sourient plus. Cette lueur que je lis dans leurs yeux, ce n'est pas n'importe laquelle. Ces deux femmes sont des tueuses. Elles se jettent sur moi tandis que je me baisse pour attraper le grand poignard rangé dans le holster à ma cuisse. J'ai bien fait de venir armé. L'une passe ses bras autour de mon cou dans le but de m'étouffer, mais je lui assène un violent coup de coude dans les côtes et me dégage de son emprise pour parer le sabre que l'autre s'apprêtait à m'enfoncer dans le ventre.