Surnaturels Tome 3 : Hécatombes. [Publié chez INCEPTIO EDITIONS]

Chapitre 19 : Faiblesses pernicieuses.

/!\ Cowcow les démoniaques ! On se retrouve aujourd'hui (et oui, rien qu'une semaine après le chapitre 18 😏) avec un point de vue Angie ! 👌

Pour ceux qui n'auraient pas Instagram, je vous informe que vous pouvez exceptionnellement vous procurer en papier Surnaturels Partie 1 et Surnaturels Partie 2 du tome 1 dédicacés ! Cette offre n'est valable que jusqu'au 26 septembre ! Donc si vous avez manqué les commandes dédicacés, là, c'est le moment ou jamais ! 😍 Et c'est uniquement accessible via le site de ma maison d'édition, donc Inceptio Editions ! 👌

Voilou, je vous laisse avec ce chap chap ! Comme annoncé sur Insta, j'espère que vous êtes prêts à faire la rencontre de « deux » nouveaux personnages 😏 Bonne lecture, et n'oublie pas la pitite étoile jaune si ça t'a plu ! 😍💚 /!\

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Quelque chose me brûle le torse. Mon corps est toujours retenu par des chaînes. Ma gorge me fait mal. Mes poignets ne font pas non plus exception. Je me sens faible. Je déteste ça. Je ne supporte pas cette impuissance et ce corps qui refuse de bouger. J'entends une voix. J'ouvre difficilement les yeux sur ce qui m'entoure. Quelqu'un me relève le visage. Je mets plusieurs secondes avant de distinguer la personne en face de moi.

— Toujours vivant ?

Je tente d'entrouvrir les lèvres pour lui répondre, sans résultat concluant. Je n'arrive pas à rassembler suffisamment de force pour parler.

— Edden est parti. Mélodie m'a dit qu'il ne reviendrait pas avant un bout de temps. C'est la raison pour laquelle je suis libre de mes mouvements, au cas où tu te poserais la question.

J'observe June avec plus d'attention. Il est vrai qu'elle n'est plus enchaînée à la salle de torture. J'ai du mal à penser correctement. Je sens que je peux perdre connaissance d'un instant à l'autre. Je ne me raccroche qu'à la rage toujours présente au fond de moi.

— Je n'aurais jamais cru te voir dans cet état un jour. T'es tellement mal en point que tu ne parviens même plus à me cracher ton caractère de merde à la figure ? ricane-t-elle.

— Je n'ai pas... un caractère... de merde, articulé-je d'une voix rauque.

June hausse un sourcil et me pointe du doigt d'une mine moqueuse.

— Tu viens de te faire violence pour pouvoir contester ma remarque. Ce simple fait prouve que t'as un sale caractère.

Faute de pouvoir articuler autre chose, je me contente d'un grognement à son égard.

— Ceci devrait t'aider à te sentir mieux, dit-elle, avant de me planter une seringue dans le bras.

La violence avec laquelle elle s'est attelée à la tâche a le don de réveiller mes sens jusqu'ici endormis. Le liquide qui parcourt mes veines atténue la douleur et me redonne de l'énergie. Les plaies ouvertes de mes poignets se referment proprement. Je jette un regard consterné à la métamorphe.

— Comment t'es-tu procurée ce truc ?

— Mélodie me l'a donné. Ravie de t'entendre parler à nouveau sans effort.

Je fronce les sourcils.

— Où est-elle ?

— Je te manque ? s'exclame une voix au fond de la pièce.

Mélodie s'extirpe de la pénombre et contourne le corps de Lacnas, toujours en état d'entre-deux. Il ne semble pas s'être réveillé depuis que nous sommes arrivés.

— Je n'ai pas besoin de cet antidote. Tu devrais plutôt l'administrer à Lacnas.

June retire la seringue. Mélodie réduit la distance entre nous. Elle ne porte pas les mêmes habits que ceux qu'elle avait avant qu'Edden ne supprime mon Deuxième Souffle. Son apparence est un peu plus soignée. Elle se positionne aux côtés de la métamorphe, juste en face de moi.