Surnaturels Tome 3 : Hécatombes. [Publié chez INCEPTIO EDITIONS]

Bonus 2 : Couleur étrange. [Ombéléana]

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/!\ Cowcow les démoniaques ! 😈 Pour vous faire patienter en attendant les prochains chapitres (celui du mois de juillet en retard et celui du mois d'août), je vous offre ce petit bonus ! 🥰

Je l'ai écrit il y a trois ans, alors si le style d'écriture diffère un peu de mon style actuel, c'est donc normal ! 😂 J'ai tout de même essayé de le réécrire de façon à ce que ça ne se voit pas trop... enfin bref, oui, ce bonus date d'il y a trois ans. INTERDICTION DE LE LIRE SI VOUS N'AVEZ PAS LU LES DEUX CHAPITRES 17 DU TOME 3 ! Je vous souhaite une bonne lecture ! 😘 ...dans la tête de notre Ombelline 😏 /!\

PS : Le titre parle pour lui-même... « Ombéléana », ça veut dire ce que ça veut dire. Donc si tu n'es pas à l'aise avec, passe ton chemin 🙄 (Mais si ça t'a plu, n'oublie pas la pitite étoile jaune 😍)

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Elle va arriver d'une minute à l'autre. Il ne faut surtout pas qu'elle voit ça. Dans le cas contraire, elle s'en prendra à sa sœur. Et cette fois-ci, c'est elle qui en payera le prix. Je fais couler l'eau du lavabo, tentant de faire partir cette maudite tache de sang de mon tee-shirt blanc. Mais en vain. Je coupe le robinet et quitte la salle de bain pour me rendre devant l'armoire. Je n'ai plus que des tee-shirts noirs. Tous les blancs sont au sale, et elle sait à quel point je n'apprécie pas les couleurs sombres. Je ne porte que du blanc. Elle se posera certainement des questions si elle me voit porter du noir, mais je préfère encore ça plutôt qu'elle voit cette tache de sang. Je retire donc mon tee-shirt et le balance au fond de l'armoire pour en prendre un nouveau, bien plus sombre. Je l'enfile à la hâte, la porte s'ouvrant presque en même temps que je ramène mes cheveux blonds par-dessus le tissu.

— Du noir ? Tu ne portes jamais de noir, déclare-t-elle.

Il ne lui a même pas fallu une seule seconde pour le relever. Je coulisse la porte de l'armoire afin de la refermer et m'en éloigne le plus possible.

— Je n'avais plus de couleur claire en réserve, me contenté-je de lui répondre.

Je ne peux pas lui mentir les yeux dans les yeux. Alors je lui tourne le dos, le regard rivé sur le lit en face de moi.

— Tu portais pourtant du blanc, aujourd'hui. Pourquoi changer subitement ?

Elle se rapproche. Je peux presque entendre le son de ses respirations régulières. J'ignore comment elle fait pour parvenir à respirer correctement. Les battements de mon cœur sont totalement irréguliers quand elle est près de moi.

— Je me suis salie à l'entraînement, c'est tout.

Le contact soudain de sa main agrippant mon bras arrête mon cœur l'espace d'un instant.

— Salie ? Je n'en crois pas un mot.

Je déglutis. Pourquoi est-elle toujours aussi difficile à convaincre ? Je ne dispose pas d'une infinité de mensonges. Je suis déjà à court. Elle me connaît trop bien pour savoir que je lui mens déjà.

— Dis-moi la vérité, continue-t-elle.

Son autre main vient se poser pile à l'endroit où elle n'aurait jamais dû se poser. Derrière mon épaule. Le léger soupir de douleur que je viens de lâcher et ma rapidité à me tourner afin de lui faire face ont eu raison de mon mensonge. Ses yeux virent au vert sombre.

— Qu'est-ce que tu as à l'épaule ? me demande-t-elle, une pointe de colère dans la voix.

Je ne peux pas lui répondre un simple « rien », elle verrait d'emblée que je lui mens. Alors je ne réponds tout simplement pas. Ce qui est peut-être encore pire.