Chapitre 46

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Je resserai ma combinaison et saisissa mon Tokiwalki, je me fit un chou, enfila mes lunettes noires et mis des gants noirs aussi.

Je rangea dans mes poches mes armes à feu et plaça dans le manche de ma chemise noire une lame rasoir attachée à un simple petit bout de bois.

Je fis un signe à Nil que j'étais prête et nous partîmes rejoindre sa Range Rover noire, décidément aujourd'hui tout est noir..

Nil démarra la voiture, durant le trajet, Nil m'expliqua en gros le plan et ensuite à ma grande sueprise il me fixa avec un regard..de.. Comment en appelle ça ? .. AH OUI ! De Compassion.

Il me colla un bisou sur mon front et ouvra sa porte pour sortir de la voiture. Je fis de même.

En face de moi, une forêt dense avec une petite cabane blanche posée juste à l'entrée avec deux gros bonhnomes armés de mitraillettes.

Notre voiture était cachée derrière un grand chêne et plusieurs arbutes de forêt et Nil se donnait de la peine à le recouvrir d'un tissus camouflage pour passer inaperçu.

Une fois fini, Nil saisissa son silencieux et me fit un signe de faire de même, et là j'ai tout de suite compris que l'on allait tirer sur les deux gars en même temps.

J'appuyais sur la gachette et on lacha ensemble deux belles balles bien ronde qui s'encrèrent dans la tête de ses deux Bonhommes.

Je monta sur la branche d'un arbre et m'agrippa au bord du toit de la cabane, j'étira ma jambe pour atteindre celle-ci et grimpa, enfin, sur le toit.

-"Un vrai singe." Ricana t-il.

-"Je t'ai pas demandé toi."
Je lui fit un énorme doigt.

Il continua à ricaner.

Je lui fis un sourire forcé et m'attacha solidement à un crochet du toit et ouvris une petite fenêtre qui était positionnée juste devant moi, ce n'était pas un grenier, non.

C'était plutôt.. Un entrepôt.. Ouais.. Un entrepôt.

Je descendais doucement dans cet entrepôt, une fois que j'atterrissais sur le sol, je me détacha et commença à farfouiller un peu partout pour trouver les Plans.

Je tomba sur un bureau rempli à Ras-Bord de feuilles et chercha dans tous les recoins possible.

-"Si j'étais un Plan Secret Defense et que je devais me planquer, où me planquerais-je?"
Pensais-je.

Je parcourais la pièce du regard quand je tomba sur un tableau.

Je le déplaça et y découvrit, caché derrière un tiroir, par ma grande surprise non-cadenassée.

Je l'ouvrit et y découvrit des papiers, j'introduis ma main dedans sans réfléchir, et avant même de saisir les Documents, une Alarme ce déclencha.

Mon coeur fit un bond en voyant la porte s'ouvrir violemment.

Un homme habillé en costard, entouré d'un troupeau d'hommes habillés comme lui mais armés, l'entourait.

Je dégaina mon arme et on s'échangera plusieurs coups de feu, je me protégeait tout en courant et appelait Nil tant que je pouvait quand je lâcha une balle sans viser et elle tomba dans la tête de l'homme en costard qui fumait son cigare en regardant ses hommes de mains me fusiller.

-"Merde !"
Hurla un homme en se repliant vers le cadavre.

Pendant le moment d'inattention, je saisissa les plans mais un énorme main m'attrapa le bras.

-"Où vas-tu toi ?!"

Je me débatta, et de ma main libre je lui colla un coup de poing dans la tête.

Pendant que cet affreux homme gémissait de douleur en reculant, j'en profitais pour m'accrocher à la corde et grimper en même temps que Nil hissait la corde.

Une fois sortie, Nil me prit par la taille et nous sautâmes du toit de la cabane, je manqua de trébucher mais Nil me prit en sac à Patate et coura à toute vitesse dans la forêt dense, parmi les branches, la boue, les brindilles, les feuilles.

Les hommes nous couraient après depuis un bon moment, Ils fusillaient les bois sans regarder ni viser, ils lançaient des balles au hasard espérant nous toucher.

Nil s'éjecta avec moi dans une sorte de fossé et il nous recouvra de feuilles mortes, il me fit un signe pour me dire de ne faire aucuns bruit.

Point de vue Omniscient_

Ils étaient tout près, tout près, mais leurs intuitions leurs disait de ne pas vérifier le sol.. Non, dans les arbres, devant eux, dans les buissons, mais pas à terre.

Le pied de l'homme n'était plus qu'à 1 centimètre de la main du Grand Brun, qui serrait de toutes ses forces la taille de sa protégée, camouflés tout deux dans les feuillages.

Encore un pas, et ils auraient étés découverts.. Mais, la chance à fait que les ravisseurs rebroussèrent chemin ne sachant plus, n'entendant plus, de voyant plus aucun bruit, aucun mouvement, aucun lieu où ils auraient pu aller.

Last yearOù les histoires vivent. Découvrez maintenant