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SHINGEKI NO KYOJIN
ᴊᴀʀᴄᴏ
#jeanmarcoweek2021

     Lorsque Marco aperçut enfin l'imposant portail noir du domaine, il ne retint pas un soupir de soulagement

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     Lorsque Marco aperçut enfin l'imposant portail noir du domaine, il ne retint pas un soupir de soulagement. C'était la première fois qu'il voyageait à cheval, et si l'expérience lui avait semblé attrayante, il avait bien vite déchanté. Le trajet avait été fort long, les routes sinueuses et le bas de son corps était par conséquent terriblement douloureux. Malgré ses courbatures, le garçon avait regardé avec des yeux curieux les paysages inconnus qu'il découvrait. Il ne s'était jamais aventuré aussi loin de la maison qui constituait jusqu'à peu son chez-lui et, même si les circonstances de ce départ n'étaient pas des plus réjouissantes, il ne voulait pas perdre une miette du voyage. Son père, qui était assis derrière lui et tenait les rênes, avait eu des larmes au coin des yeux et un sourire au bord des lèvres à chaque fois que Marco prenait la parole. Il avait perdu un être cher aujourd'hui, mais il avait décidé qu'il ne voulait plus être absent de la vie de son fils.

     Bien qu'ayant pénétrés dans le domaine, leur cheval dû encore parcourir plusieurs centaines de mètres avant d'apercevoir le manoir qui s'y cachait. La bâtisse était encore plus grande que ce qu'avait pu imaginer le garçon. Ouvrant des yeux chocolats émerveillés, il admira la taille de ce petit château, les escaliers en pierre blanche qui menaient à la porte principale et la dizaine de fenêtres qui couvraient la façade. Au lieu de s'arrêter en face du manoir, son père les conduit jusqu'à l'écurie qui se trouvait en retrait. Ils y laissèrent leur monture à un palefrenier avant de remonter en direction du quartier des domestiques, situé dans une dépendance du bâtiment principal.

     Son père lui montra sa nouvelle chambre dans laquelle il déposa les quelques affaires en sa possession. La pièce n'était pas très grande, mais il y avait un lit avec des draps propres, un coffre pour ranger ses vêtements et même une petite lucarne qui donnait sur l'extérieur. Marco se retrouva bientôt dans la cuisine où s'affairaient déjà le personnel. On le présenta à tout le monde et il eut rapidement droit à des sourires bienveillants. Le garçon songea tout d'abord que son paternel, le majordome du manoir, devait être fortement apprécié, ce qui expliquait cet accueil chaleureux. Avant la fin de la journée, il comprit que les domestiques de la maisonnée étaient tout simplement les gens les plus aimables qu'il avait jamais rencontré.

     Molly, l'une des cuisinières, semblait l'avoir immédiatement pris sous son aile. Elle voulu connaître ses mets favoris et lui donna même des cookies tout chauds en guise de cadeau de bienvenue.

     — Ils sont pour le jeune maître, lui avoua-t-elle avec un clin d'œil, mais il n'y touche presque jamais. Prends-en donc quelque uns, il ne le remarquera pas.
     — Le jeune maître ?

     Sur le chemin, le père de Marco lui avait expliqué qu'il travaillait pour les Kirschtein, une famille issue de la petite noblesse. Le maître du manoir était souvent absent, ce qui faisait du domaine un endroit bien calme. Cependant, il n'avait évoqué aucun jeune maître devant lui.

𝐖𝐄'𝐋𝐋 𝐌𝐄𝐄𝐓 𝐀𝐆𝐀𝐈𝐍 𝐈𝐍 𝐏𝐀𝐑𝐀𝐃𝐈𝐒𝐄Où les histoires vivent. Découvrez maintenant