Une jeune femme se prénommant Daenys se bat pour vivre dans un monde où trône différentes espèces et pouvoirs. Les enfers ainsi que d'autres royaumes environnants l'amèneront à poursuivre son destin. Cependant, sera t'il mouvementé par des tragédies...
Bonjour chers lecteurs et chères lectrices! J'espère que vous vous portez bien !
Je vous souhaite une agréable lecture avec ce nouveau chapitre, toujours accompagné de sa mélodie de fond ( à mettre en boucle de préférence) ;) !
Bonne lecture à vous tous!
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Durant la nuit Daenys tournait dans son lit, ne trouvant point le sommeil à cause des événements de la veille ainsi que de l'orage surchargé.
Elle revoyait constamment ce regard doré encré dans ses orbites. Depuis ce face à face, une chaleur divine imprégnait l'entièreté de son corps, telle une fièvre incandescente. Pourquoi avait-elle la sensation de connaître cet homme? L'impression qu'elle se sentait presque intouchable à ses côtés la perturbait, comme couvée par un bouclier conciliateur. Dans un râle de désespoir, la brunette se redressa dans son lit afin d'extraire sa montre à gousset personnelle de sa table de chevet. Bien que la nuit plombait l'environnement de sa chambre, elle plissa ses paupières tout en s'efforçant de décrypter l'heure affichée sur ce bijou. Grâce aux rayons lunaires, elle eut la faculté de réaliser cette tâche. C'est avec désolation qu'elle s'aperçut qu'elle devait se lever dans à peine deux heures, pour son entraînement quotidien. Daenys sauta de son matelas en se dirigeant jusqu'à sa petite armoire, décrochant sa cape d'un des cintres. Elle apporta ce vêtement sur ses frêles épaules afin de cacher sa chemise de nuit. La brunette prit point le temps de se recoiffer avant de sortir de sa chambre, ses chaussures aux pieds. Longeant les couloirs muets, surveillés par quelques gardes, elle se faufila dans l'ombre pour ne point attirer l'attention. Une fois dans les cuisines, Daenys décida de passer par la porte arrière.
Lorsqu'elle fut à l'extérieure, une légère brise vint lécher son visage et le sol inondé d'humidité fit du bien à la jeune femme. Profitant de cet instant présent, la brunette ferma ses yeux quelques instants tout en humant le doux air. Elle vérifia que la cour arrière n'était point habitée et elle se laissa guider jusqu'aux jardins grâce à cette lune majestueuse, ornant le ciel funèbre. La jeune femme épia sa main droite, celle que Nathanaël avait entrelacé. Comment pouvait-elle ressentir encore la chaleur de cet ange, comme si il avait adhéré son emprunte contre sa paume moite.
La démarche de Daenys devint inconsciemment plus lente en arpentant toute une allée de rosiers fleuris et parfumés à point. Elle décida de camoufler sa présence afin de ne pas être prise au dépourvu dans sa marche matinale. L'irrésistible odeur de ces fleurs vint chatouiller son odorat impérissable, la sortant de ses pensées obsessionnelles. Ses iris se posèrent sur quelques roses qui s'avérèrent, fanées et humidifiées, au milieu de couleurs écarlates. La chaleur estivale a surement dû avoir un désastreux impact sur ces merveilles, songea-t-elle intérieurement.
