Une jeune femme se prénommant Daenys se bat pour vivre dans un monde où trône différentes espèces et pouvoirs. Les enfers ainsi que d'autres royaumes environnants l'amèneront à poursuivre son destin. Cependant, sera t'il mouvementé par des tragédies...
J'espère que vous allez bien et que ce chapitre 19 vous plaira!
Je vous souhaite une agréable lecture, accompagnée de cette petite mélodie de fond.
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Shurgal scrutait le plafond de sa chambre tout en se plongeant dans ses songes, n'arrivant point à trouver le sommeil. Il détourna son dévolu vers la jeune femme dénudée, partageant son lit à ses côtés. Le comte couvrit le corps de cette blonde endormie avec le drap, en toute délicatesse, afin de ne pas la réveiller. Il restait un homme après tout et donc ses désirs devaient être assouvis mais plus particulièrement par des femmes aux chevelures dorées. Le regard dans le vague, il se redressa avant de passer ses doigts dans cette longue tignasse. Il ressentait la vive envie de fumer du tabac qui était le seul moyen de calmer ses nerfs. Shurgal eut besoin de calme et de ce moment de détente enivrant. Il enfila sa longue chemise avant de joindre sa fenêtre et de l'ouvrir. Ensuite, il apporta sa cigarette à sa bouche en aspirant un peu d'air et comme par magie, celle-ci s'embrasa. Il observa le ciel obscur en fumant et une présence s'approchant activement de ses appartements, alerta ses sens. Shurgal écrasa la cigarette contre le rebord de sa fenêtre, en se concentrant sur la détresse qu'il ressentait tout près. Il entendit au loin des cris de délivrance à l'aide de son ouïe fine. Après quelques secondes, une main s'abattit contre la porte de sa chambre et il enfila tout aussitôt un pantalon.
« Monsieur le compte, une amie à besoin de votre aide! Je sais que vous êtes médecin.. » Perça une voix féminine à l'arrière de cette porte.
Il grommela en finissant de s'habiller tout en observant la belle blonde entre ses draps.
« J'arrive, un instant je vous pris. » Dit-il d'une voix sèche avant de se munir d'une mallette en cuir marroné.
Shurgal ouvrit sa porte avec finesse afin de se faufiler dans le couloir en épiant la jeune femme d'un air mauvais.
« Pardonnez mon impertinence monsieur le comte mais on m'a demandé de trouver un médecin pour superviser mademoiselle. » Balbutia-t-elle en ressentant un frisson de peur se faufiler au niveau de sa nuque.
« Allons-y sans plus tarder servante. Il me semble qu'un enfant va naître dans très peu de temps. » Articula-t-il tel un automate, avec une lueur sévère dans le regard.
« Oui bien sûr suivez moi donc! » largua Eleanor d'une voix empressée avant de l'emmener où reposait Kalice.
