Eté 2033
Le garçon frappa à la vitre, pour signaler que la voie était libre avant de partir.
- C'est bon, fit Hanji en ouvrant la porte. Allez...
Ils arrivèrent dans une sorte de repère donc les abris étaient construits avec des palais et des draps sales. Les barils, qui brulaient, servaient à réchauffer les habitants.
- Hé, Hanji! Hanji! Hanji! Ça va ma belle? L'interpelle un homme adossé à un mur. Parait que t'as de la marchandise!
- Pas maintenant Terrence, dit-elle en l'esquivant.
- Non, non, non, c'est bon! J'ai la carte!
- Pas... maintenant! T'as compris?!
- Ok.
Livai regarda d'un air méfiant l'homme.
- Te prend pas la tête avec ça, murmure la jeune femme en l'éloignant.
La plupart des gens, vivant dans la pauvreté, font du commerce de rue. Certains vendent des babioles trouvées, d'autres des rats à manger tellement ils sont dans une famine extrême.
Des hommes louent des chiens pour faire des combats et des paris, et il y a même des trafics de prostitutions.
Le luxe est bien sûr de posséder des cartes de rationnement, c'est pour ça que Livai et Hanji sont devenus des contrebandiers, ayant un lien à l'extérieur de la ville qui fait des passages de marchandises telles que de la nourriture, des munitions ou des médicaments.
Livai avança dans un petit couloir remplies d'hommes qui le toisaient. Il faut dire que le noiraud n'a pas l'air des plus amical non plus.
Il entra dans un bus qui avait été restitué comme une sorte tunnel. Il tourna la tête et vit un combat dans une petite arène. Il soupira et voulut sortir du bus mais un homme lui bloqua la route en se levant.
- Où est-ce que tu crois aller comme ça? Dit-il en lui faisant face.
- Malick. Rassieds-toi, fit Hanji en arrivant derrière lui.
- Oh désolé Hanji. J'avais pas vu que vous étiez ensemble. Allez-y.
Livai grommela intérieurement en descendant du bus:
- C'est qui?
- Une vieille prise de tête. Cherche pas.
Sur les murs partout, trainaient des affiches de Lucioles recherchés par la FEDRA. Livai reconnaissait quelques têtes familières.
Hanji se dirigea vers un homme dans un angle d'un rue. Il avait une belle balafre à l'oeil gauche et semblait jouer avec son couteau. La jeune femme sortit des cartes de rationnement de son sac.
- Je cherche Kenny. Vous ne l'auriez pas vu?
- Il y a une demi heure... Il est retourné au quai, il y est encore, dit-il en prenant les tickets.
Les deux compagnons se regardèrent avant d'avancer dans les rues insalubres, où des lit étaie,t posés à même le sol avec de vieux matelas, et des tentes qui ressemblaient juste à de vieux tissus empilés.
Ils arrivèrent dans une sorte de place où trois hommes étaient postés. Ils semblaient les attendre.
- C'est parti... murmure Livai.
Les trois hommes les regardèrent d'un mauvais oeil, armes en main.
- Il faut qu'on passe, dit sèchement Hanji.
VOUS LISEZ
The last of Us [Riren]
FanfictionQuand le monde s'écroule, quand la frontière entre le bien et le mal disparaît, quand la vie et la mort deviennent des enjeux quotidiens... La civilisation a disparu et l'humanité s'efforce de survivre à un autre jour. Comment survivre ? Livai, qui...