Hate Me

35- Agréable matinée

Esther

- Esther, parle moi. Dit-il en coupant le moteur.

- Je ne sais pas ce qu'il viens de se passer.

- Souviens toi. Dit-il en se tournant vers moi.

- Je... Après ton départ je me suis pris la tête avec Dylan et je ne sais pas se que je ressent. Dis-je en regardant la ville grise.

- Je n'aime pas te voir dans cette état. Qu'est ce que je peux faire ?

- Rien, je ne veux rien, fait rien de plus.

Il a l'air perdu et inquiet.

Une larme coule le long de ma joue et elle tombe sur mes cuisses. Une deuxième larme se laisse couler et touche ma main. Une troisième se forme, je la sent, mais elle ne tombe pas. Cette larme ne se laisse pas tomber, elle résiste, elle est forte et courageuse mais un clignement d'œil peut tout faire basculer.  Elle deviens vraiment compliqué à retenir, elle deviens plus grosse et prête à se laisser guider. Elle se forme et gonfle d'eau puis viens l'explosion de cette goûte, elle se casse et fond en une fraction de seconde le long de ma joue.
Et la pluie s'abat sur la ville assombri.
Des cordes d'eaux noie notre ville si jolie.
Mon esprit est si vide et détruit, je me sens si anéanti. C'est comme si j'avais un énorme poids depuis longtemps qui c'était formé en moi, un poids suffisamment lourd pour s'écrouler aujourd'hui et laisser tomber ce poids si dominant de mon être.
Une sorte de bombe qui explose au moment critique.

Joris prend ma main et viens l'envelopper de ses deux grandes mains en soufflant doucement dessus comme pour me réchauffer de se temps si triste.

- On dirait que la météo est accordé à toi. Me sourit-il.

Je me surprend a rire face à sa remarque.
Pourquoi est-ce que je pleure ? Je devrais pas pleurer. Pour ça.

Il m'a si mal parlé, oui peut-être, mais ce n'est pas la première fois qu'on me parle mal. Alors pourquoi je pleure ? Je n'est jamais pleurée pour si peu.

J'essuie mais larmes humide et sort de la voiture prendre l'air. Je m'avance et je respire un grand coup, la pluie se dépose sur moi et je deviens trempé en deux secondes chrono.
Si la météo est accordé à moi, je devrais sourire et rigoler, être moi et tailler les gens comme j'aime pour que le soleil reviens.
Joris me rejoins à mes côtés.
On s'assoit par terre et nous observons la vue.

Il me rapproche de lui et pose son bras sur mes épaules. Je pose ma tête contre lui et je souris.

- On pue le chien mouillé. Dis-je.

- T'as raison. Rigole t-il. Aller viens je ramène.

- Non j'ai pas envie de retourner la bas.

- Tu veux aller où alors?

- Chez toi. Je pourrais dormir là bas ?

- Oui biensur.

Nous reprenons la route et nous arrivons chez lui. En entrant Kiara nous accueille.