La YouTubeuse Masquée

Chapitre 49

J'ouvrais les yeux doucement. Une lumière trop forte me fit cligner plusieurs fois des yeux. Tout était flou. Je voyais une présence à mes côtés. Dès que tout fut plus nette, je pus apercevoir une femme assez jeune, ses cheveux bruns attachés en un chignons d'où quelques mèches s'échappaient. Elle avait un air fatigué, mais elle me souriait quand même. Un sourire réconfortant. Son uniforme d'infirmière vert était froissé, des bouts de stylos se faisaient voir dans sa poche au niveau de sa poitrine et son nom était inscrit sur une étiquette collé sur cette poche. Anna.

Anna : Tu vas bien ?

Je fronçais les sourcils. Maintenant qu'elle le disait j'avais une douleur au bas de mon dos. Que c'était-il passé ? Je commençais à paniquer et elle me prit ma main.

Anna : Ne t'inquiète pas. Tout va bien. Tu vas bien. Tout est finis, ma belle. Tu es guéris. Plus rien ne t'arrivera. On t'a fait une greffe, on devait t'en faire une le plus vite possible, ça se dégradé plus vite que ce que l'on pensait. Mais maintenant tout va bien. Tout le monde attend que tu te réveilles.

Elle prit une chaise et s'assit à mes côtés.

Anna : Ils tiennent tous beaucoup à toi. Ça se voit dans leurs regards. Surtout un. Un jeune brun. Il avait un bandana sur la tête. Dès que je t'ai pris de ses bras, c'est comme s'il était perdu. Ses yeux étaient vide, inquiet. C'est ton petit-ami ?

Je hochais la tête, en lui serrant la main un peu plus fort. Elle me sourit.

Anna : Ça se voit. Il avait un regard tellement protecteur envers toi. Les autres aussi. Ils ont tous une signification pour toi, je me trompe ?

Je secouais la tête.

Anna : Je me doutais. Mais tu as une signification pour eux aussi. Tu es leur petit ange et ça se voit.

Moi : Comment vous pouvez savoir tous ça ?

Ma voix était faible, mais assez forte pour qu'elle puisse m'entendre. J'appréciais qu'elle me dise tout ça, mais tout cela était bizarre. Comment pouvait-elle savoir tout cela ? Elle ne me connaissait pas pour dire ça. Mais pourtant ça me réchauffait le coeur, comme si j'avais besoin d'entendre ces mots. Oui, j'en avais besoin.