𝘖𝘯 𝘺 𝘢𝘳𝘳𝘪𝘷𝘦𝘳𝘢 - 𝔎𝔲𝔯𝔬𝔨𝔬 𝔑𝔬 𝔅𝔞𝔰𝔲𝔨𝔢

Chapitre 34

                                                                          Point de vue : Externe 

Un rayon de soleil traversa la fenêtre et vint caresser avec douceur le visage de la brune. Elle émergea de son sommeil profond avec beaucoup de difficulté. La soirée n'avait pas été de tout repos pour elle, ainsi que pour les deux autres personnes qui partageaient la pièce. Celle-ci était encore dans la pénombre, le soleil étant encore trop peu présent. La jeune adolescente observait néanmoins les lieux, s'affirmant qu'elle se trouvait bien dans le salon. 

A l'origine, les deux joueurs de basket avaient pour but de rentrer le soir-même, mais la pluie, ainsi que la fatigue les avaient rattrapé. Heureusement pour eux, la bonté de la jeune femme était toujours au rendez-vous. Sans chercher solutions ou problèmes éventuelles, elle les invita à passer la nuit chez elle, bien qu'ils avaient tous cours le lendemain. 

Après quelques minutes à regarder le vide, assise sur son fauteuil une place, elle pris l'initiative de se lever, d'ouvrir les volets complètement, faisant par la même occasion entrer le soleil dans son appartement. Cette action a eu pour effet de faire grogner le grand de Tôô et soupirer le plus petit de Seirin. 

Elya: Debout les mecs, je vous rappelle qu'on a cours là.

Point de vue : Elya Kinoui

Pour réponse, deux grognements parfaitement synchronisés. Mes yeux se levèrent sans réelle conviction, tellement blasée de leur comportement enfantin. je me dirigeais tranquillement dans la cuisine pour préparer un petit-déjeuner. Ne voulant pas cuisiner mille et une chose pour ces deux gros dormeurs, je fis simplement chauffer du lait dans une casserole. Mes mains posées sur l'ilot de ma cuisine, je baillais à m'en décrocher la mâchoire. J'entendis quelques pas derrière moi avant de sentir de grands bras enserrer ma taille ainsi qu'une tête se poser sur mon épaule. 

Aomine: Tu fais quoi ? 

Moi: A manger, tu vois pas ?

Aomine: Non mais, quoi spécialement, triple buse. 

Moi: Je te taquine ! Juste du lait, j'avais vraiment la flemme de faire quelque chose d'autre. 

Aomine: Tant que tu le fais pas cramer. 

Moi: Je sais faire à manger, je te rappelle. 

Aomine: Si tu veux, oui. Dit-il en s'écartant et riant. 

Mon cousin arriva également et s'installa autour de la table, suivi de Daiki, essayant de lui faire misère sur misère. Je leur apportai une tasse avec du pain et du beurre. Le petit-déjeuner se passa dans un calme apaisant, bien que la conversation était active. 

Après une vaisselle de courte durée, qui a bien faillit finir en bataille de mousse, et un passage réfléchit dans la salle de bain, qui a duré plus longtemps que je l'espérais, nous nous dirigions enfin vers nos lycées. Daiki fit une partie du trajet avec nous, avant de dévier pour rejoindre le sien. 

Avec énormément de chance, Tetsu et moi arrivions à l'heure dans notre classe. Sans plus de réflexion, il s'installa à mes côtés, au fond de la classe. Prêts à dormir toute la matinée, nous avions posé nos sacs sur les tables afin de s'en servir d'oreiller. Malheureusement, le directeur décida de faire son entrée.