Esteban & Max. - La Lettre

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Avant toute chose, merci à MissTolisso24 et chro_coco pour l'inspiration. J'espère que cela vous plaira.

Esteban Ocon :

Cher Max,

Je commence déjà par ces deux mots, mais je pose de suite mon stylo. Je ne sais pas comment lui dire, comment l'écrire. Cela me blesse autant qu'il a pu me blesser. J'écris encore d'autre mots, mais je chiffonne la première feuille, la deuxième et ainsi de suite. Au final, seul les deux premier mots restent sur la feuille.

Je tourne la tête et tombe sur une photo de nous deux posé sur son buffet, mes valises juste à côté. Il fallait bien que quelqu'un y mette un terme. C'était trop destructeur. Trop de peine, trop de mots fort ont été dis. Et le pire, s'est qu'on le pensait. Max plus que moi.

Il a toujours été plus colérique que moi, toujours plus sincère et honnête. Et c'était tout a son honneur. Mais cette fois, je suis le plus honnête de nous deux, je sais qu'il n'osera jamais faire ce que je m'apprête à faire. Il le faut. Je ne peux plus entendre ses reproches, ses innombrables discours de supériorité.

Ça n'a jamais été un secret pour qui que se soit, il s'est toujours cru supérieur a tout le monde. Toujours envie d'être le premier, presque à écraser tout le monde pour arriver a son but. Il m'a écraser. Plusieurs fois. Sa détermination à vouloir être le meilleur, à vouloir gagner.

Je pense que si tu lis cette lettre, c'est que je suis parti. Nous le savions, tu le savais, c'était inévitable.

Je parviens à écrire ses deux petites lignes qui viennent s'ajouter en dessous de son prénom. J'ai réussis a tombé amoureux d'un type qui n'est qu'obsédé par son image, par son propre intérêt.

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Sakhir 2020 - Mercredi.

Comme très souvent, je fais le voyage a part. Avec la Renault Team. Je préférais faire le voyage avec Max. J'ai mis une bonne partie de mes affaires chez lui. Il en a eu l'idée. Mais elles ont souvent finis dehors, avec moi par la même occasion.

Mais voyager ensemble, jamais. Ce n'est un secret pour personne, entre pilotes, membre du Paddock. Tout le monde que notre relation est complexe.

J'avoue que quelques fois j'ai eu du mal a suivre. A le suivre dans ses crises de nerfs. Dans ses euphories. Parce-que oui, il pouvait passer des rires aux larmes. Je l'ai appris, appris a le suivre, comprendre ses humeurs. Mais il n'a jamais essayé de me le faire comprendre. Si Max Verstappen était énervé, il fallait le laisser. Il était capable de piquer une crise de nerf au près de moi et quelques heures après revenir comme une fleur.

Je tiens encore, mais ça ne tient qu'a un fil. Je commence a fatigué. A saturé. Je peux supporté beaucoup de chose, j'ai supporté bien des choses. Et je continuerais, parce que je veux que ça marche, malgré son caractère.

Et même si le voyage se fait a part, il veut toujours qu'on ai la même chambre. Et avec le temps j'ai appris a avoir une chambre de secours.

L'ambiguïté.

Alors, aujourd'hui, je pose mes valises dans notre chambre. Il arrive toujours après moi, c'est devenu une habitude. En fait, le moindre fait et geste et une habitude. Je ne m'attend plus a rien de nouveau puisque je sais que rien ne changera.

J'entend enfin le lecteur de carte émettre un petit bip. Je suis allonger sur le lit, mon téléphone à la main avec la télévision qui tourne en anglais. Je ne cherche même pas à comprendre, je suis concentrer sur mon téléphone.

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