Lewis & Toto - « Un jour, je reviendrais... »

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Toto Wolff :

Il a toujours été imprévisible. Et sa décision a été rapidement prise. Il y avait eu la course automobile. Il y avait consacré une bonne partie de sa vie. Mais il stagnait. Rien ne lui était arrivé.

Alors sa solution de replis avait été l'un de ses deuxième rêve d'enfant, servir son pays.

J'ai rencontré Lewis sur les pistes. Son envie d'espérer de rendre fier son père en vain. J'ai tout fais de mon côté pour l'aidé mais les gens ne voyaient que ma relation intime avec lui.

——

Je suis sur le quai de la gare. Il y a tellement d'autres Hommes et Femmes autour de nous. Chacun doit quitté sa moitié. Il y a aussi des enfants autour de nous.

- Je t'écrirais une lettre tout les jours. Je ne te promets pas de toutes te les envoyés, mais je penserais à toi tout les jours.

Lewis porte le costume parfaitement, son sac est sur ses deux épaules. Ses cheveux sont rasé. Il n'y a plus rien. Il est droit, fort, fier.

- Ne soit pas triste.
- Je ne suis pas triste.

Je ne suis pas triste, je veux qu'il me revienne.

- Ce n'est qu'un an.
- Un an et tu reviens.

Lewis attrape ma main et glisse ses doigts dans les miens.

- Promet moi de faire attention à toi.
- Je te le promet.

Le haut parleur fait une annonce, le train va partir.

- Non...

Ma main serre plus fort celle de Lewis. Je ne veux pas qu'il parte.

- Je reviendrais.

Il me prend dans ses bras. Sa dernière odeur. Le dernier baiser sur nos lèvres. Je le regarde monté dans le train.

——

« 1ère lettre,

Toto, mon amour. Déballer mes affaires et voir une enveloppe ma directement rappeler ma vie. Notre vie. J'ai souris, je l'ai ouverte et j'ai souris comme un imbecile. Déjà 1 mois que je suis parti. J'écris absolument tout. Le plus possible.
Je t'aime.
[...] »

Les larmes coulent malgré moi.

« 7ème lettre,

Lettres du front. C'est comme sa que nous avons appeler nos correspondances avec les autres. Je t'ai promis que je reviendrais. Mais les batailles se fond de plus en plus dur. De moins en moins de nous reviennent. J'ai promis de revenir. Je reviendrais.
[...] »

Je prends un stylo et une feuille, blanche, rose, bleu, je m'en fiche. J'écris une 3ème lettre, alors que les siennes sont devant moi.

« 3ème lettre,

Lewis, je ne t'écris pas aussi souvent que j'aimerais. J'ai si peur, peur pour toi. Je n'ai aucune nouvelle. Quelques nuits restent éprouvantes. Je te soutiendrais. Ton absence est comme le froid, il est toujours là.
[...] »

Je me précipite à la boîte au lettre. J'ai encore une lettre.

« 14ème lettre,

J'avais dis une lettre par mois. Plus si j'avais l'occasion. J'ai fais un maximum. Déjà un an que je suis parti. J'étais sensé partir un an. Mais je me dois de rester. C'est une obligation, une fierté.
Les mots sont rapidement gribouillés alors que je suis caché dans des arbres.
[...] »

« 17ème lettre,

Je suis fatigué. Je n'ai pas le droit de me plaindre. J'ai perdu mon compagnon de bataillon. Je rêve souvent de lui, je rêve tout le temps de toi. Je sais que tu me soutiens, je t'aime.
Les balles me frôlent de plus en plus. Je ne sais plus si ce que je fais ici me parait raisonnable. J'obéis.
[...] »

« 26ème lettre,

2 ans. J'avais promis que je reviendrais au bout d'un an. Mais la guerre est impitoyable. Elle m'a prise tout les amis, mes compagnons.
J'ai été entraîner pour ça. Pour survivre. Pour tué. Mais je n'ai pas été entraîné a été aussi loin de toi. Les hivers sont froid. Le deuxième hier passé loin de toi est glaciale.
Les lettres du front seront de plus en plus triste. J'écris ses quelques mots juste avant de partir, juste avant de ranger mon carnet. T'es yeux et ton sourire me hante jour et nuit. Je reste fort et en vie, pour toi.
Je t'aime.
[...] »

La dernière lettre était longue a arrivé. Son visage est resté. Son odeur est partie. Rien dans la maison n'est comme il y a deux ans.

« 27ème lettre,

Je suis allongé, une énorme compresse et un bandage sont autour de mon ventre, une balle à atterri dans mon ventre. J'ai tout juste la force de t'écrire.
J'écris avec la lumière du moniteur, je souffre. Je me sent partir à chaque fois que je ferme les yeux.
Il fait un soleil éclatant, mais il fait froid. Mais j'ai froid. Les médecins ne me donne plus beaucoup de médicaments. Les poches de sang ne sont pas assez nombreuses pour que j'en ai en continu.
Toto, je vais partir. Je suis au sol. L'hôpital de fortune a été attaqué. Je me suis caché comme je pouvais. J'espère que tu recevras cette lettre. Ne m'oublie pas, ne m'oublie jamais. Je t'aime. Soit fière de ce que j'ai fais, de ce que j'ai accompli. Ne m'en veut pas de ne pas être revenu. J'ai fais sa pour le pays.
Un jour je reviendrais. Dans ton coeur, dans ta tête, dans l'au-delà.
Je t'aime. »

Quelqu'un frappe à la porte. Je cours l'ouvrir. Lewis peut être derrière celle-ci. Des types en costume de militaire m'ouvre. Un homme et une femme. Non.

- Vous êtes Monsieur Wolff.
- Oui.

Mon cœur ralenti, mon cerveau comprend. Je me tiens à la porte pour ne pas tombé.

- Monsieur...
- Il est parti ? C'est ça ? Il est mort ?

La femme prend la parole.

- Une balle s'est logé dans son abdomen. Le corps militaire médicale avait absolument tout fait. Mais l'hôpital a été attaqué. Ceci a été retrouvé sur lui.

La femme me tend un papier. Une lettre du front.

- Au nom du Pays, nous vous présentons toutes nos sincères condoléances.

L'homme me remet un autre papier. La cérémonie pour la remise du drapeau est dans deux jours. Les deux soldats s'en vont. Je suis comme un abrutit devant la porte.

« 25ème lettre,

Loin de tes yeux, je ne vois plus rien. Tout est flou. Tu n'est plus là. Tu es mort à cause d'une balle. Une balle qui était sûrement destiné à quelqu'un d'autre. Mais tu l'as prise. Mon cœur ne bat plus aussi fort que si tu étais là.
Je veux que tu reviennes, putain revient ! Les souvenirs s'effacent.
Tu ne liras jamais cette lettre. Mais je préfère la glissé juste à côté du marbre ou ton nom y est écrit.
A mon amour, qui a donné sa vie.
Je t'aime. »

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Bonsoir !

Encore une fois, on remercie les fabuleuses musiques de mon enfance qui me donnent beaucoup d'idée.
Une idée de ce morceau ?
J'espère que vous avez aimé.
La bise. 😘

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