One Shot - Formula One. 🏎

Esteban & Max. Partie 2. - Une enième chance.

Max Verstappen :

Je l'aime putain. Je l'aimerais toujours.

Je tourne en rond pendant des heures entières. Je ne sais pas où est-ce qu'il est. Je ne veux pas me remettre en question, je ne peux pas. J'essaie de récoler les morceaux de sa lettre. Mais elle est comme notre relation, détruite.

Je récupère mon téléphone à côté du cadre photo casser, il n'a rien. Mais il y a des bouts de verre partout. Cette photo...

de Max :
c'est de ta faute non ?

de Daniel :
ma faute ?

de Max :
arrête de faire l'innocent. il s'est barré. tu le savais, tu l'as poussé.

de Daniel :
détend toi, j'ai rien fais moi. réfléchis plutôt à ce que toi tu as fais, abrutit.

J'ai envie de balancé mon téléphone contre un mur. J'ai envie de casser chaque objet que je peux détruire.

Depuis que la saison 2021 a commencé, rien n'a de grande saveur. Les victoires sont cool, les points au classement aussi. Les podiums restent un immense moment de joie. Et même si mes excès de colère sont séparés les uns des autres, ils sont encore là.

La seule personne qui aurait pu me calmé est parti. Je le vois tout le temps, il est partout. Je le vois partout dans le Paddock, partout.

J'ai essayé sans relâche, à chaque week-end d'aller lui parler. Mais rien à faire, il ne veut pas me voir. A chaque fois que j'arrive à capté son regard, son attention, il détourne la tête.

Ça fait des mois que ça dur.

Esteban Ocon :

Dire que je ne le vois pas partout, à chaque seconde de chaque week-end, serait mentir. Il me manque chaque jour, tout le temps. A chaque fois que je rentre, je me force à me rappeler que je ne vais pas dans le sud, mais que je retourne en Normandie.

Je recherche son regard à chaque fois. J'aimerais tellement être enfermé dans une pièce avec lui. Touché ses lèvres, son corps. Lui dire qu'il me manque et que je l'aime encore. Oh je l'aime. Tellement.

J'ai eu tellement peur pour lui aussi. Silverstone m'a rappeler encore une fois à quel point je l'aimais. Mais il m'a fait revenir à la raison. Ses excès de colère sont revenus aussi rapidement que mon amour. Qu'importe à qui la faute, sa colère est remonte bien plus qu'une photo sur les réseaux et le reste.

Hongrie 2021 - Vendredi.

Le week-end avait plutôt bien commencé. J'ai essayer d'éviter Max un maximum. Mais je ne sais comment, il a réussit à s'invité dans ma chambre à côté du MotorHome.

Je ne sais pas comment il est rentré, comment a-t-il réussit. Mais il est devant moi. Sa combinaison tombant sur ses hanches. Sa casquette parfaitement ajustée, comme toujours.

- Qu'est-ce que tu fais ici ? Comment t'es entré ?
- Par la porte.
- Qu'est-ce que tu fais ici ?
- Tu me manquais.
- Sort d'ici.

Je voudrais le prendre dans mes bras. Lui dire que lui aussi me manque. Mais je suis sans lui depuis déjà des mois. Alors il faut que je continu.

- Esteban s'il te plaît !

Max bouge de l'entrée pour s'approcher de moi mais je m'écarte vite de lui. Si nos corps se touchent, tout ses mois de torture n'auront servis a rien.