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Les douces notes de l'orchestre nous parviennent aux oreilles quand nous entrons dans le salon où chacun vaque à son occupation. (Thank u, next - Vitamin String Quartet). De petits rires en petits ragots le Duc et Chevalier prennent place sur la table de jeux où une partie à déjà commencer. Ils vont encore dépenser leurs fortunes et parfois même l'argent qu'ils n'ont pas. L'ancêtre du poker avec de vieilles cartes comme je les aimes me redonne peu à peu le sourire et je me concentre sur le jeux. Jusqu'à ce qu'une parole derrière moi attire mon attention.

— Il paraîtrait que la Comtesse de Beaubois s'est fait dérobé une paire de boucles d'oreilles en or. Chuchote une femme avec un ton choquée.

— Comment cela se fait il ? Répond une autre surprise.

— Elle m'a dit pas plus tard qu'hier qu'elle ne peut soupçonner sa femme de chambre. Reprend la première.

— Bien pourquoi cela ? Elle doit vouloir de l'argent comme toutes les autres. Crache une troisième.

— Son seul argument était son esprit pure et sa relation de confiance. Ricane la première.

— La pauvre femme. Fini la seconde avant de s'en aller avec ses amies.

C'est tout à fait étrange. En vouloir à l'argent oui mais si cette femme croit en sa femme de chambre alors pourquoi pas ? Elle doit la connaître mieux que personne. Cependant nous sommes à Versailles alors il faut se méfier de tout le monde y comprit des ragots. Mais je suis étonné qu'un vol ait pu avoir lieux dans l'enceinte du palais. Il faudrait que j'en touche quelques mots à Philippe qui sera, j'en suis certaine, aussi intrigué que moi. La Reynie doit sûrement déjà être au courant et je suis étonnée de ne pas encore l'avoir croiser ici bas.

Derrière Philippe je tente de rester de marbre face à la main qu'il a. Avec un carré de roi il ne peut que gagner et il le sait très bien. Cependant à ce jeux il faut être futé et ne pas faire peur à ses adversaires. A la fin de la partie le Duc ramasse tout l'argent qui se trouve sur le table et un bel homme vient à moi pour dit il simplement faire ma connaissance. Sous le regard de Philippe nous nous plaçons en retrait et commençons à discuter de petites choses banales. Son regard vert et ses cheveux mi long blond lui donnent un charme et je me laisse volontiers tenter par ceux ci. Il sait parler cela se ressent et il sait aussi charmer.

— La couleur rose vous va à ravir madame de Vissac. Aurais-je le plaisir de danser avec vous demain soir ? Demande-t-il avec un ton soigné.

— Évidemment Monsieur le Duc de Fresnel. Souris-je avec la tête pencher sur le côté.

— Je vous en prie ma chère appelez moi Henri. Fini-t-il avant de se retirer pour une raison qui m'ai inconnu.

Le regard de Philippe se pose sur moi plus qu'enjoué. Je ne sais quel raison le pousse à sourire ainsi puis je le vois me faire discrètement signe et je me rend compte que le roi est dans la pièce et n'a pas louper une miette de ce qu'il vient de se passer sous ses yeux. Je ressens d'ici ses bouffées de colères et ses yeux ne quitte pas un instant le Duc de Fresnel jusqu'à ce qu'il quitte la pièce. Tandis que je retourne près de mon frère et mon nouvel ami j'entends une femme lancer avec un ton surpris :

— La mystérieuse fait de nouveau du remue ménage.

La fierté aurait pu passer à travers mon cœur à cet instant mais au lieu de cela je me sens gêner. Est-ce que je parais femme facile en faisant cela ? Il est vrai que pour mon âge je devrais déjà être marier et ne pas l'être me rend vulnérable. Mais voilà le Duc d'Orléans est tout à fait contre bien qu'il était ivre hier soir il m'a dit mot pour mot : Je te ferais construire un château si cela peut te sécuriser. Et je vivrais avec toi que ma femme soit d'accord ou pas !

Versailles, mon amour, ma lune... [T.3]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant