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Je n'ai pas revu le roi depuis notre petite altercation de la veille et je ne souhaite pas le revoir pour tout dire. En tout cas pas dans cet état d'esprit ! Je veux profiter d'une autre journée avec ma meilleure amie et c'est en chemise de nuit blanche que je saute sur son lit et récolte un râle de sa part. Son haleine donne la sensation qu'elle a manger un mort et je me recule légèrement. Ses cheveux en batailles laissent penser que son sommeil a été profond et elle peine à ouvrir les yeux.

— Putin Elo il est quel heure là ? Lâche-t-elle en étirant tout ses membres.

— Il est bientôt dix heures. J'ai envie de faire des gâteaux avec toi. Aller vient lève toi !!! Dis-je avec une voix plus haute en poussant mon amie. 

— Bon d'accord mais tu me prends par les sentiments la aussi. Sourit-elle en posant les pieds à terre.

Tandis que chacune part se vêtir après un brin de toilette je décide de mettre une robe aux couleur un peu vertes et attaché mes cheveux comme à mon habitude ici. Après avoir congédié nos femmes de chambres puisque nous avons tenue à faire nos lits avant qu'elles ne posent un pieds dans nos chambre nous tenons à ce que Philippe nous aide à pénétré dans les cuisines sans problème. Oui on va sûrement  oui regardé étrangement. Mais après tout si cela reste secret aucun noble ne pourra nous dire quoique ce soit. Avec l'argent on obtient le silence de n'importe qui. Et qui est la personne qui a le plus d'argent ici bas à part sa Majesté ? Notre chère et tendre Philippe qui se fera une joie de nous aider. Le soudoyer sera simple, une promesse de jeux et de fête suffiront.

D'un pas décider nous débarquons sans frapper dans les appartements du Duc qui est en pleine crise conjugale. La Palatine nous observe alors avec la colère dans le regard et part la tête haute de la pièce.

— Bon Dieu qu'ai-je fais pour mérité une telle femme ? Soupire Philippe avant de s'affaler dans son canapé.

— Tu as un roi pour frère. Voilà ce que tu as fais. Sourit Elyzabeth avant de s'asseoir près de lui.

— Toi tu as quelque chose à me demander. Lâche-t-il avec une voix douce et chaude avant d'afficher un petit sourire.

— On aimerait accéder aux cuisines de Versailles. Lance-t-elle quand il finit sa propre phrase.

— Vous êtes tout à fait étrange vous deux. Vous êtes censé être des nobles je vous rappel mes colombes. Pas des cuisinières ! Que vont penser les nobles de la cours ? Demande-t-il avec un air surpris.

— C'est là que tu interviens Philippe. Ton rang te permet certaines choses et j'aimerais que tu demandes à chacun de tenir sa langue. Souris-je avec des petits yeux de chats.

— Et que tu leurs glisse à chacun un peu... d'argent... histoire de leurs donner une bonne raison de garder leurs langue dans leurs poches. Ajoute Elyzabeth avec une petite hésitation.

Ils nous observent chacune à notre tour avant de rire nerveusement et se pincer l'arrête du nez. On doit le désespéré et pour cause. Ce n'est pas très habituel d'avoir un tel comportement pour une dame de la cours mais Elyzabeth et moi n'oublions pas nos origines modestes et bien plus futuriste. On veut cuisiner alors c'est bien ce que l'on compte faire peu importe que ce que le reste du monde peut bien en penser. Après un soupire et un accord en y posant les conditions que nous attendions il nous conduit à travers les couloirs cacher de Versailles dans les cuisines. Quand nous arrivons dans les premiers couloirs entouré de gardes le petit personnel ne cessent de faire les gros yeux et s'arrêtent en cours de route pour bien nous observer. Mais à vrai dire ce n'est pas notre présence qui prime mais celle de Philippe. Voir le second homme le plus puissant de la France dans les cuisine du palais n'est pas quelque chose de courant. Voir une possibilité inexistante !

Versailles, mon amour, ma lune... [T.3]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant