Caressant l'encolure de ma monture je le laisse au bons soins des palefreniers et me dirige vers le palais. Ayant besoin de me défouler et de changer d'air je suis partie seule galoper à travers la forêt. Les moments intimes que j'ai passer hier avec sa Majesté m'ont redonner du poils de la bête. Pendant ma marche ma fausse jupe cache le legging noir que je porte en dessous. Les talons de mes bottes résonne sur les pavés de l'aller et par la suite sur la sol en damiers noir et blanc. Dans le grand hall je croise plusieurs nobles qui me font de larges sourires et me salue avec gentillesse.
— Madame de Vissac. Lance un homme au cheveux mi long et gris avec un sourire et une petite révérence.
— Monsieur. Répond-je en lui rendant son sourire et un petit signe de tête.
— Madame de Vissac comment vous portez vous ? Me demande une Duchesse dont le nom m'est inconnu.
— Très bien et vous même ? Dis-je avant d'avoir une réponse positive de sa part.
Je ne sais pourquoi tout le monde me dit bonjour à présent mais cela me va curieusement. La politesse, les sourires et la bonne humeur sont parfois présente à Versailles est ça fait un bien fou. J'emprunte ensuite le grand escalier tout en retirant mes gants. Un petit sourire satisfait s'affiche sur mon visage mais il dis partie bien vite à la vue d'un homme que je crois reconnaître. Une longue cape noir, un masque noir et un air anxieux au niveau de la mâchoire. C'est le fameux voleur et je crois qu'il détient des bijoux entre ses gants. Après l'avoir interpeller il est saisit par la peur et se met à courir. A travers tout les salons je lui cours après sans aucune retenue et je suis rapidement rejoint par Philippe qui se trouvait à une table que j'ai bousculé sur mon passage.
— Il court vite ce vaux rien !!! Crie Philippe près de moi.
— Il faut absolument l'attraper Philippe ! Répond-je avec le même ton qu'il a employé auparavant.
J'évite plusieurs personnes en faisant des zig zag dans les couloirs et je suis parfois dans l'obligation de sauter par dessus des meubles qu'il fait valser sur son passage. Un point de côté se forme et me fait souffrir. Ma respiration m'a brûle mais je ne veux pas lâcher mon objectif et surtout je le veux pour le ramener au roi. Et La Reynie s'occupera ensuite du reste. Dans un nouveau hall il tente de nous distancé et met deux mousquetaires à terre. Il entre ensuite dans les appartements de sa Majesté. Il ne faudrait pas qu'il s'en prenne à lui !!! Je suis prise de panique et cours comme si ma vie en dépendait. Je le rattrape au moment où il ouvre brusquement la porte de la salle du conseil où tout les ministres ainsi que le roi s'y trouve.
Après une grande surprise et un mouvement de recule je les vois examiner rapidement la situation alors alors je saute dans le dos du voleur présumer. Il se retourne vivement et nous nous bagarrons sauvagement. Je lui assène un coup de poing qui me fait plus mal qu'autre chose et il arrive à me soulever. Dans un geste brusque il me lance sur la grande table au tissu bleu roi. Toutes les feuilles volent et mon épaule me fait mal. Les ministres se reculent alors contre les murs et le roi me regarde avec un œil inquiet. Philippe arrive à ce moment là ayant pris du retard avec les meubles sur notre passages. Il me lance alors une épée au moment où je me redresse pour faire face à celle du voleur qui a des gestes violent et pleins de argne.
Les bases que monsieur de La Reynie m'a apprit me reviennent rapidement en mémoire. Nous échangeons vivement quelques coups d'épée avant que je donne un coup de pied dans la sienne avec un roue arrière. Je profite de son moment d'incompréhension pour lui faire un croche pattes circulaire et donne un vif coup de talon dans ses parties intimes. Il hurle de douleur et tout les hommes présent dans la pièce grimaçant y compris sa Majesté.
Mon épée pointer vers son cou et mon pied poser sur son torse alors qu'il gigote j'attends les mousquetaires qui arrivent à point nommé.
— Faites appeler La Reynie. Tout de suite ! Ordonne le roi dans un hurlement.
Tandis qu'ils emmènent le voleur je me laisse tomber à genou sur la table et masse mon épaule douloureuse. Mon souffle fort fait voler les quelques mèches qui entourent mon visage et les ministres m'observent avec étonnement.
— Eh bien que se passe-t-il ? Vous n'avez jamais vu une femme se battre ? Dis-je avec un ton agacée.
— Éléonore vient la. Lâche Philippe qui m'aide à descendre de la table.
— Sire il serait peut-être temps que monsieur de La Reynie trouve le voleur avant que vous ne soyez toucher. Intervient le ministre Louvois.
— Merci pour votre pertinence monsieur Louvois ! Répond le roi agacé par cette intervention inutile.
Louis ordonne ensuite à chacun de sortir. Philippe reste néanmoins ainsi que Bontemps qui s'approche de moi et s'improvise médecin. Assise sur un fauteuil de ministres il vérifie que mon épaule tourne bien malgré la petite douleur qui se trouve dans celle-ci. Le roi vient alors s'accroupir devant moi et place une de mes mèches de cheveux derrière mon oreille. Alors que monsieur de La Reynie entre dans la pièce le Duc D'Orléans lui saute dessus pour savoir ce qu'il en est. Le voleur a déjà été conduit dans une salle de torture pour lui soutirer des informations. Celui-ci pense que le petit voleur en question n'est pas le cerveau de tout cela mais surtout qu'il n'est pas le vrai voleur présume mais un petit larbin qui a été dépêché pour passer à l'acte de jour. Autrement dit s'en débarrassé car il faut être fou pour intervenir de jour ici.
— Vous ne devriez pas prendre de tels risques madame. Lance le roi en prenant place sur le fauteuil face à moi.
— C'était une occasion rêver pour l'attraper Sire. Répond-je avec un petit sourire.
A cette appellation un petit agacement apparaît sur son visage puis il me sourit instantanément. Il se lève rapidement pour se diriger vers son frère et le commandant des mousquetaires. Dans un coin ils discutent en toute discrétion et j'ai parfois du mal et savoir ce qu'il en est. Bontemps debout à mes côtés me sourit avec un petit regard protecteur et fière. Nos trois amis quittent la pièce et nous nous retrouvons à deux dans une salle du conseil sans dessus dessous. Bien décidé à ne pas laisser cette pièce dans un tel état après mon passage je commence à ramassé toutes les feuilles et à les placer sur la longue table.
Bontemps à mes côtés imite mes gestes en nous arrivons rapidement à tout récolté. Je replace ensuite chacun des fauteuils et la longue nappe en tissu bleu roi. Le roi revient en compagnie de plusieurs valets censé remettre la salle en ordre et il est surpris par le travail que nous avons effectué avec Bontemps. La petite équipe de valets rebrousser alors chemin et les ministres reprennent peu à peu leurs place. Louis saisit alors ma main et me raccompagne jusqu'à ma chambre non loin de ses appartements. Après avoir fermer la porte derrière lui il prend un petit temps pour moi et fait attendre ses ministres.
Dans ses bras je ferme les yeux et malheureusement il vient toucher mon épaule douloureuse. Un petit grognement m'échappe et il m'observe avec sérieux.
— Reposez vous Éléonore. Prenez soin de vous. Je viendrais vous voir dès que possible. Lâche-t-il avant de déposer un baiser sur mon front et laisser entrer mon amie qui paraît inquiète.
— Elo ! Tu vas bien !? J'ai eu si peur quand Philippe m'a exposé la situation ! S'exclame mon amie en observant tout mon corps pour voir si d'autres blessures n'ont pas été cacher.
— Ely je vais bien ! C'est juste mon épaule qui a prit un petit coup mais ça va ne t'inquiète pas ! Ris-je face à sa panique.
Tandis que nous nous dirigeons derrière le paravent pour qu'elle m'aide à me défaire de toute ma tenue pour ensuite enfiler une belle robe rose pâle je pense. Il est vrai que mon action est un peu folle et j'aurais pu être bien plus blessé que cela. Un hématome à l'épaule ce n'est rien comparé à une possible épée dans le ventre. Je peux comprendre la panique de mes amis mais j'ai agis simplement sur l'instant et commencer par attraper un petit larbin c'est un début. Si il n'est pas très résistant il lâchera sûrement des informations crucial pour la suite de l'enquête de Monsieur La Reynie.
Ma robe enfiler avec Ely nous décidons de rejoindre celui-ci pour en savoir plus. Après avoir difficilement passer la barrière des mousquetaires plutôt tenaces nous arrivons à la salle de torture ou des cri ou plutôt des hurlements de douleur résonnent en permanence. J'en ai des maux de ventre tant ils sont expressifs. La Reynie nous rejoint alors pour nous avouer que le petit larbin ne va pas tarder à rendre l'âme. Il n'est pas tenace et ne veut absolument rien dire. Triste fin que d'être programmer pour la mort et tout faire pour y arriver. Quitte à mourir et souffrir autant balancer la cause de cette souffrance. Autrement dit le cerveau.
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Versailles, mon amour, ma lune... [T.3]
Romance1 an... Cela fait 1 an qu'elles sont revenue et leurs vies est des plus morose. Éléonore à quitter son travail et Elyzabeth reste cloîtré dans sa chambre. Prise par un élan de folie nos deux héroïnes décident de retourner à Versailles. Leurs surpri...