Versailles, mon amour, ma lune... [T.3]

1

Allongé dans mon lit, le regard dans le vide observant le soleil se lever une nouvelle fois. Les insomnies des nuits qui suivent notre retour en 2020 me torture l'esprit. Ce palais de lumière et le personnes qui ont fait sa splendeur me manquent terriblement. Dans ma chambre chez Elyzabeth je laisse de nouveau les larmes couler le long de mes joues et dans un élan de désespoir j'envoie un message à mon amie.

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Ely...

Envoyé à 6h44

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Oui ?

Reçu à 6h45

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Je veux  y retourné

Envoyé à 6h45

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Tu sais que ce n'est pas raisonnable ?

Reçu à 6h46

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On perd notre temps ici...

Envoyé à 6h47

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Tu le penses vraiment ?

Reçu à 6h47

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Oui. Fait la valise. Laisse une lettre à ta mère. On s'en va !

Envoyé à 6h48

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Tu es prête à tout laisser pour lui ?

Reçu à 6h49

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Terriblement oui ! Une vie excitante nous attends !

Envoyé à 6h50

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Les pieds à présent sur le sol prenant la direction de mon armoire je touche de souvenu le tissue soyeux de mon beau corset rouge. La porte de ma chambre grince et laisse apparaître le doux visage de mon amie. Les yeux rougit par les larmes comme chaque matin. On tente de se persuader de notre nouveau voyage et quelques minutes plus tard on revient à la dure réalité. Risqué de changer définitivement l'histoire et quitter notre famille est trop dure... La voix de sa mère parvient à mes oreilles. Elle est au téléphone et tente de persuader sa fille de rester ici. Un soupire m'échappe... je désire ce retour depuis si longtemps. Un an, qu'est-ce que c'est dans une vie ? Pratiquement rien à vrai dire. Mais j'ai cette étrange sensation de ne plus être chez moi en ces lieux. Tout me semble terriblement amère et dépourvu d'intérêt. Ses douces caresses et son sourire lumineux me manque. Même ses instants de colères soudain et ses impulsivité m'appellent. Je deviens aussi nerveuse qu'un cocainoman qui n'a pas sa dose quotidienne et prise d'une colère soudaine je craque et balance à Karine tout ce que j'ai sur le cœur.

— Pourquoi nous obligé à rester ici si nous sommes malheureuse ? Tu n'aimerais pas savoir ta fille joyeuse ailleurs ? Je te trouve égoïste et je ne mâche pas mes mots Karine cela devient terriblement dur de se lever chaque matin avec les larmes aux yeux ! Crie-je la douleur dans la voix.