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Dans les appartements privé de Philippe une fête se déroule. L'euphorie est le premier mot qui me vient à l'esprit en observant tout le monde qui se trémousse, boit, rit ou encore mange des petites pâtisseries à gogo. Certaines personnes s'embrassent sans aucune gêne, d'autres encore consomme des poudres en toute discrétion. Philippe et Le Chevalier sont simplement avec un verre de vin à discuter de tout et rien. Elyzabeth est même dans la pièce et danse sur une table. Elle rit à perdre haleine même si elle doit avoir un petit coup dans le nez cela me fait plaisir de la voir ainsi.

La Palatine n'est pas présente à cette petite soirée et pour cause. J'ai eu ouïe dire qu'elle s'était prise le choux avec mon frère au sujet de ces petits soirées trop arrosé. Ils ne sont pas encore marié qu'elle fait des siennes et cela ne va pas lui plaire je le sais déjà.

— Oh ma chère on vous attendait avec impatience avec Philippe. Sourit largement le chevalier portant ses bras vers moi.

— Ma sœur sait se faire désire mon chevalier. Lâche Philippe avec un petit sourire malicieux.

— C'est tout un art. Répond-je en lui rendant son sourire.

Le Chevalier me tend alors un verre de vin tandis que d'autres se mettent à danser dans les convenances au milieux de la pièce. L'orchestre dans un coin de la pièce peine à trouver sa véritable place avec le monde qui se trouve présent. Je cherche du regard une personne qui m'ai inconnu mais qui a un signe particulier. Étant donner que personne ne porte de masque ici bas il me sera difficile de mettre un visage sur la personne que je cherche.

— Tu sembles chercher quelqu'un ma colombe. Chuchote Philippe a mon oreille alors que le chevalier nous a quitter pour danser avec Elyzabeth à présent au sol.

— Eh bien lors du bal masque j'ai croiser un homme qui a ete très courtois malgré ma bousculade et j'aimerais connaître son nom. Avoue-je avec une petite timidité.

— Comment était-il ? Demande-t-il avant de boire une gorgée.

— Grand, cheveux mi long et blond ondulé. Avec une carrure un peu comme la tienne. Répond-je avec quelques difficultés pour décrire une personne que je n'ai vu que quelques minutes.

— Ça laisse un trop large choix de personnes. Lâche Philippe en se frottant le menton.

J'observe la foule et tente de les imaginer chacun avec un masque sur la moitier du visage. Les trois quart des personnes présentes sont plutôt châtain ainsi cela restreint quand même le champs des possible. Je tente de me souvenir de sa tenue mais ne me souvient ni de sa couleur ni de sa forme. Voyons je l'ai bousculé, puis nous nous sommes excuser mutuellement. Ensuite nous avons simplement discuter et je lui ai dis vouloir un verre. Il m'en a servit un et ...

— Sa main !!!

— Quoi sa main ? S'exclame Philippe avec un air surpris.

— Sa main gauche. Le dos de son pouce comportait une cicatrice. Répond-je à Philippe qui semble soudain éclairé d'une certaine lueur.

— Très peu d'homme ont cette cicatrice. Je n'en connais qu'un seul. Il se prénomme Christopher Comte de Beaumont. A-t-il les yeux bleu ? Reprend Philippe en se plaçant face à moi.

— C'est difficile à dire mais il me semble que oui.

Sans un mot il me quitte que parcours toutes les pièces de son appartement. Je le vois chercher et retourner chaque homme qui se trouve être un peu trop blond pour Philippe. Certains un peu trop ivre sont mis à la porte et il en profite pour faire du ménage dans les invités. Ainsi peu à peu il fait de la place et je peux le voir chercher dans les autres pièces à travers les grandes portes ouvertes de ses appartements. D'ici je peux l'entendre râler et pester de ne pas trouver l'homme qu'il souhaite. Serait-il un de ses amis proches ? Un petit mignon de Philippe peut-être ? Peu à peu nous nous retrouvons dans une soirée des plus normales. Les nobles dansent avec convenances, certains parlent ou rient de sujets banales.

Versailles, mon amour, ma lune... [T.3]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant