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Mon sixième sens me dit que je vais craquer, je le sais, je le ressens. Vêtue de ma robe bleu roi j'observe le coucher du soleil dans ma chambre. Je suis comme une enfant toute excitée à l'idée d'avoir son cadeau d'anniversaire. Pourtant on ne parle que d'un seul homme mais il devient peu à peu le centre de mon cœur. Le coucher du soleil est magnifique vu d'ici et le calme règne en maître à cet heure de la journée. Les feuilles crée un bruit apaisant grâce au vent et je ne vois personne hormis les gardes de nuit dans les jardins. La personne qui vient à ma rencontré n'est pas le roi mais Bontemps. En chemin il m'explique que Louis est légèrement sur les nerfs avec cette histoire de vol et de menace. Étant dans les couloirs secrets personne ne nous entend et fort heureusement pour nous les femmes de chambres sont presque déjà déjà lit à cette heure. 

En passant dans sa chambre Bontemps m'arrête dans le salon où se trouve déjà Louis. Puis le valet se retire ayant pour ordre de nous laisser seuls toute la nuit. Debout face à sa fenêtre, verre de vin en main, Louis scrute l'horizon malgré ma présence dans la pièce. Avec délicatesse je viens poser ma main sur son bras et il vient prendre mon poignet avec tendresse pour me placer dos à lui.  Ses bras viennent m'enlacer et il place son menton sur mon épaule.

— Votre présence ma manquer. Chuchote-t-il avec un petit sourire dans la voix.

— Voyons on ne s'est quitter que quelques heures. Répond-je avec le même sourire.

— J'aimerai tant vous avoir à chaque instant à mes cotés. Éléonore restez avec moi cette nuit. Lance-t-il en entremêlant nos doigts.

Pour toute réponse je me retourne et lui retire son verre pour le poser sur une table. Mes mains glisse sur le haut de son torse pour venir se loger sur sa nuque et mes lèvres chatouillent alors les siennes. Une attraction n'ait soudainement entre nous et son regard emplit de désir ne quitte pas le mien. Curieuse de voir jusqu'où il va me laisser mener la danse je continue de le faire mariner. Le bout de mon nez touche le sien au moment où mes lèvres frôlent de nouveau les siennes. Il râle légèrement et sa main vient se plaquer dans le creux de mon dos pour me coller à lui. Ma respiration devient alors plus fortes et j'aimerai qu'il m'embrasse dans l'instant. Le revers de ses doigts caressent mon bras et me donnent la chair de poule. Peu à peu il nous déplace jusqu'à sa chambre puis son lit tandis que je commence à le défaire de sa veste puis des boutons de son veston.

Arrivant trop rapidement sur le lit je manque de valser en arrière et lâche un petit cri de surprise avant qu'il ne me rattrape. Une sueur froide m'envahit soudainement puis repart aussi vite qu'elle est arriver. Mon palpitant remet à faire des siennes et une chaleur n'ait au creux de mes reins.

— Vous tremblez... Remarque alors le roi avec la voix la plus douce du monde.

— Ce n'est rien Si...

— Louis. Appeler moi Louis. Me reprent-il avant que je n'ai le temps de terminer ma phrase.

Je n'avais pas remarqué mon corps trembler et cela doit être un mélange entre l'appréhension d'une année d'abstinence et l'excitation de n'attendre que cela. Mes lèvres viennent s'emparer des siennes pour penser à tout autre chose que le malaise qui pourrait se crée entre nous. Mes mains glisse peu à peu dans sa douce chevelure que j'envie tant. D'une main experte il vient défaire mon corsage et tout tombe avec facilité. Il tire ensuite du bout des doigts sans lâcher mes lèvres le cordon de ma longue chemise blanche et elle m'abandonne à son tour pour retrouver le sol. Le bout dur de mes seins viennent se frotter contre son torse à présent dévêtue. Un soupire de désire m'échappe et il vient m'allonger sur le lit. Tandis que je l'observe se défaire du reste de ses vêtements je remonte dans la lit. Il me rejoint rapidement et se couche sur moi, toute sa chaleur  m'englobe et le contact avec sa peau si douce me fait frémir.

Sa virilité appuyer tout contre mon ventre donne du plaisir entre mes jambes et il caresse à l'aide de sa main ma joue.

— Danser avec vous dans ce lit sera ma priorité cette nuit Éléonore... Chuchote-t-il au bord de mes lèvres.

— Alors menée le danse Louis... Répond-je avec une voix aussi basse et désireuse que la sienne.

Ses lèvres humide cherchent alors les miennes et il vient rapidement approfondir notre doux baiser. Sa langue danse autour de la mienne et ses mains parcourent le reste de mon corps avec volupté. Je perd la tête sous ses gestes méticuleux et c'est lorsque sa main vient chercher ma féminité que mon premier gémissement retentit dans la pièce. Ses caresses douces et lentes font augmenter le désir au creux de mon ventre. Il vient mordiller la chair fragile de mon cou tandis que je caresse sans cesse son dos.

Le bout de sa virilité vient titillé mon entrejambe à plusieurs reprise et je roule dans hanches pour ne demander que lui. Je ne veut plus faire qu'un avec cet homme. Je le désire depuis si longtemps que je deviens impatiente. Lorsqu'il entre soudainement en moi je me redresse légèrement pour venir chercher ses bras et son bras vient me soutenir avec force. Un gémissement s'étouffe dans notre baiser et ses va et vient sont d'abord très lent pour profiter de ce moment de retrouvailles. Ayant décidé de bien montrer à sa Majesté que je ne le suis pas acquise et qu'il n'est pas le seul à mener notre amour je nous fais rouler et me retrouve au dessus de lui. Il froncé des sourcils et avec un air étonné puis se met à sourire quand je commence à rouler des hanches et faire les mouvements qu'il exécutait auparavant.

Assis au milieu du lit il fait glisser ses mains le long de ma colonne vertébrale me procurant un frisson intense. Plus le temps passe plus nos mouvements deviennent plus sec et rapide. Je n'attends qu'une chose c'est atteindre le sommet et je sais qu'il va m'y mener. La pluie vient soudainement s'abattre contre les carreaux et un orage retentit au loin. La chaleur de nos deux corps nous fait transpirer et il a prit le relais pour nous donner le coup de grâce. Je m'agrippe à sa nuque et ses cheveux de toutes mes forces quand l'extase arrive à son paroxysme et nous n'avons pas cesser de gémir tout les deux durant cette cavale érotique.

Nos souffles fort s'entremêlent quand je viens caler mon front contre le sien. Il sourit doucement avant de déposer un dernier baiser sur mes lèvres et nous allonger. Je ne quitte pas son torse et cherche a garder toute la chaleur qu'il m'a donner. Ses douces caresses dans mes cheveux me repose et je sais sans le voir qu'il observe le plafond en tentant de ne penser à rien d'autre que l'instant présent.

— Si tu savais comme j'ai attendu ce moment. Avoue-t-il alors que je redresse la tête pour l'observer.

— Je dois avouer que je pensais que nos retrouvailles ce serait passer comme cela. Répond-je avec un petit sourire timide.

Un soupire d'exasperation lui échappe comme si il ne voulait pas entendre ma douleur. Je tente de passer au dessus pour que nous passions un bon moment et tente un nouveau sujet.

— Ton frère n'est plus en guerre avec Elyzabeth ? Demandé-je par simple curiosité.

— Philippe et moi parlons peu mais je le connais. Il doit vraiment ressentir quelque chose pour elle. Il a avouer avoir fauté et elle la alors pardonner. Explique Louis tandis que l'orage fait toujours rage dehors.

— Hum... Je connais Ely elle l'a peut-être pardonner mais elle n'oubliera pas. Ris-je doucement.

— Vous les femmes êtes très rancunière. Vous n'oubliez rien. Lâche-t-il comme un petit reproche.

Un violent éclair s'abat alors très près du château et provoque une lumière intense avant que le bruit de l'orage vienne à nous. Je me réfugié dans les bras du roi jusqu'à présent je faisais comme si il ne se passait rien mais j'ai extrêmement peur de l'orage. C'est une phobie chez moi et quand il a commencer à retentit nous étions bien trop occuper pour que je me soucis. De plus il était bien plus loin que ce qu'il n'est maintenant. Le roi paraît d'abord surprit puis me prend tout contre lui.

— Je ne vous pensais pas trouillarde à ce point. Rit alors Louis sous le couette.

— Arrête de te moquer de moi. J'arrive pas à être calme quand l'orage est là. Dis-je avec une certaine anxiété.

— Pourtant quand tu étais entre mes bras tout à l'heure rien aurait pu te perturber Éléonore... Souffle-t-il au creux de mon cou.

Ses doux baisers se déposent petit à petit le long de celui-ci et me provoque un nouveau frisson. Son appétit sexuel est insatiable mais je dois avouer que ce soir ce n'est pas pour me déplaire.

Versailles, mon amour, ma lune... [T.3]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant