Versailles, mon amour, ma lune... [T.3]

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Lendemain après-midi...

La Reynie débarque dans ma chambre en compagnie du roi qui paraît perdu. Assise sur mon divan j'observe les réactions de chacun et tout le monde attend avec impatience ce qu'il s'est dit pendant vingt quatre heures dans la salle de torture. Étrangement Bontemps reste en retrait et la tête baisser. Monsieur De La Reynie commence alors à nous expliquer que l'homme a l'origine des vols et qu'ils ont attraper n'est autre que le premier valet de sa Majesté la reine. Tout le monde est sous le choqué mais surtout la cours va penser que madame est derrière tout ceci et pour cause. Le valet de Marie Thérèse d'Autriche à fait tout cela pour elle, en effet il considère le comportement du roi scandaleux et aurait été capable de me tuer pour que Louis retourne dans la couche de la reine. Un personnage vicieux et étrange puisqu'il disait aussi être amoureux de celle-ci et que de voir heureuse madame aurait suffit à donner un sens à sa vie. Est-ce la possible tromperie de sa femme qui rend le roi ainsi ? Ou la réalité qui vient de lui claquer en pleine figure ?

Mais pourquoi voler des bijoux alors ? Eh bien la réponse est simple : les nobles tiennent à leurs argent. Et le valet en questions connaissait très bien les personnes qu'il a attaquer. C'est aussi pour cette raison que nous n'avons jamais pu lui mettre la main dessus. Il connaissait le moindre des petits couloirs dérobés de ce palace. Quelque chose me revient soudainement en mémoire.

— Monsieur La Reynie cet homme possédait il une plaie sur le bras gauche ?

— Non Madame. Pourquoi cette question ? Demande La Reynie intrigué par celle-ci.

— Alors ce n'est pas l'homme qui a attaquer le Duc, Arthur Joubert. Conclut-je avec sérieux.

— J'y viens... Répond-t-il doucement.

Le chef nous mentionné ensuite les complices de cet homme qui n'est en vérité pas la tête de tout ceci. Mais un homme qui se trouve à la cours et dont personne ne connaît l'identité. Le valet a succomber sous la torture et le roi est bien plus tracasser. J'ai la sensation d'être revenu à zéro. J'ai mis ma vie en danger pour rien et l'homme de la reine était près à me tuer pour le bonheur de celle-ci. Je me demande sérieusement si elle n'est pas un peu pour quelque chose derrière tout cela. On ne connaît pas l'identité de cet homme en revanche on sait pour quel roi il travail. Et ce n'est autre que Guillaume III D'orange. Le futur Stathouder de Hollande et ennemi de Louis. Ainsi les puzzle de l'histoire se reforment subitement dans mon esprit et évidemment qu'une guerre ce prépare et elle va durer sept ans. Opposant ainsi la France, l'Angleterre, la Suède et les anciennes principautés de l'Allemagne contre les provinces Unies plus connu comme le pays Hollandais et le Saint Empire Romain Germanique, le Danemark et la Norvège ainsi que la monarchie espagnole.

Ce Guillaume est un des plus grand ennemi de Louis dans l'histoire mais surtout un adversaire de taille. Il n'est pas encore roi mais va le devenir sous peu. Nous sommes à la mi Août 1671. Et en Juillet prochain Guillaume dirigera le pays et le peuple sera entièrement derrière lui ainsi que l'Espagne. Elyzabeth semble réaliser au même moment que moi ce qui s'apprête à avoir lieux et Guillaume a déjà réussi à s'introduire dans le palais. Elle n'était pas forte en histoire mais ça elle la retenu au même titre que moi puisque nous avons passer un an au lit à ne regarder que des documentaires sur tout le règne du roi qui se trouve face à nous. Nous savons et nous ne pouvons rien dire et si ils s'en aperçoivent nous aurons le droit à un interrogatoire tant le roi est ronger par les questions.

On sait que Louis veut se débarrasser de la triple alliance de la Haye, capitale de la Hollande, et conquérir les territoires espagnols qui de ses dire lui reviennent alors de droit. Louvois prépare déjà cette guerre depuis un bon moment mais l'ennemi qui se trouve face à nous n'est pas dupe il sait que quelque chose se prépare et à prit les devant. C'est un homme intelligent et il sait comment mettre la pression à Louis qui reprend peu à peu son calme.