Ayant un lendemain de soirée plutôt difficile et me rappelant que le roi a du me ramener dans ma chambre j'ai décidé de rester dans ma chambre la journée. Alors que le soleil se couche je commence à me défaire de toutes c'est pinces qui tiennent ma coiffure en place. Les couleurs rose orangé du ciel le rende magnifique et je n'arrive pas à détacher mon regard de ce spectacle de pure bonheur. Un coup retentit à ma porte, fort heureusement pour moi je n'ai pas encore retirer ma robe et j'en profite pour aller ouvrir de mon propre chef. Le peu de lumière qui illuminé la pièce se pose alors sur Bontemps. Le visage doux et souriant il semble heureux de me voir en cet instant.
— Madame. Lâche-t-il en inclinant la tête.
— Bontemps que puis-je faire pour vous ? Répond-je simplement en continuant de défaire ma coiffure.
— Pour moi rien madame. Mais le roi souhaite votre présence. Sourit-il avant de m'inviter à sortir.
Dans ma robe pourpre je suis le premier valet de sa Majesté le long de notre couloir avant qu'il emprunté le couloir secret dont la porte se trouve au milieu d'un mur. Arpenter ses couloirs de nouveaux rappel certains souvenirs comme ceux des soirs où nous prenions un bain commun avec le roi. Ces longs moments devant le feu dans nos fauteuils à n'écouter que le silence et nos respirations calme. Deux minutes plus tard nous voilà devant la porte qui mène au salon du roi. Le fauteuil dos a la porte laisse seulement apparaître la main du roi. Remplit de bague et tenant le pied de son verre de vin il soupire légèrement. Avant de poser un pied dans la pièce je retire mes chaussures pour ne faire aucun bruit et fait signe à Bontemps de ne plus bouger.
En quelques pas je suis derrière le fauteuil n'ayant pas fait craquer le parquet sous mes pieds je me félicite et cherche où se trouve la tête du roi. Sur la pointe des pieds je l'observe et place mes mains sur ses yeux. Malheureusement je n'ai pas la réaction escompté. Prit par surprise il saisit un de mes poignets et me ramène dos à lui. Mon palpitant ne fait qu'un tour dans ma poitrine et un violent pic de stress se pointe dans ma boîte crânienne. Dans l'action je lâche un crie de stupeur et entend Bontemps courir vers le roi qui s'aperçoit assez rapidement qu'il ne s'agit que de moi.
— Éléonore ! Pardonnez moi. Comment vous portez vous ? Demande-t-il inquiet par son agissement trop brusque.
— Assez bien. Surprise par votre réaction, j'ai un petit mal de tête mais cela devrait passer. Avoue-je avant qu'il ne m'invite à m'asseoir sur le fauteuil à ses côtés.
— Bontemps servez lui un verre de vin et ouvrez la fenêtre. Ordonne le roi avec une voix plus douce qu'à son habitude.
— Bien Sire. Répond simplement le premier valet.
Ce serait-il calmer avec Bontemps ? Mes conseils et remarques auraient ils porter leurs fruits ? Je commence à me demander si cet homme n'a finalement pas le même attachement pour moi que celui que je peux avoir pour lui. Après quelques minutes mon mal de tête passe et je décide de me placer aux fenêtres pour observer la fin du coucher du soleil. Le ciel se teint peu à peu en mauve et laisse apparaître les premières étoiles de cette longue nuit. Mes mains appuyer sur le rebord de la fenêtre je rester mué dans le silence. Sa Majesté vient prendre place à mes côtés et tourne son regard vers moi.
— Je croyais qu'un roi ne s'excusant pas Sire ? Demandé-je pour le taquiner avec un léger sourire.
— Un roi peut-être prit au dépourvu madame. Lâche-t-il après un petit rire.
— Je tenais à m'excuser pour la gêne que j'ai pu vous causer hier soir. Dis-je en baissant légèrement la tête pour observer le liquide rouge dans ma coupe.
— Vous n'avez pas à le faire cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas amuser ainsi. Depuis votre départ pour dire vrai. Avoue-t-il en s'appuyant sur le côté pour pouvoir mobserver.
VOUS LISEZ
Versailles, mon amour, ma lune... [T.3]
Romance1 an... Cela fait 1 an qu'elles sont revenue et leurs vies est des plus morose. Éléonore à quitter son travail et Elyzabeth reste cloîtré dans sa chambre. Prise par un élan de folie nos deux héroïnes décident de retourner à Versailles. Leurs surpri...