Versailles, mon amour, ma lune... [T.3]

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《 Madame, vos conseils et vos doux regards me manquent. Un bal se déroulera demain soir dans la grande salle qui donne sur les jardin.
Accordez moi une danse, une discussion ou encore né serait ce qu'un sourire.

Au plaisir de vous revoir.

Votre Soleil》

Mon regard glisse sur les fines lettres du roi. Bontemps ma déposer ceci il y a quelque instants et je suis profondément toucher par le geste de sa Majesté. Je ne peux lui tomber dans les bras comme cela et j'aimerai lui faire comprendre à ma manière que l'on ne peut jouer impunément avec mon cœur. Mais comment ? Lui faire des scènes n'arrangera pas le problème. Tenter de discuter de la situation est déjà peine perdu ce n'est pas un homme qui a le temps pour ce genre de manière. Le faire mariner et attendre assez longtemps sera sûrement la meilleure des solutions.

Bien décidé à ne pas me morfondre sur mes sentiments je sors de ma chambre après avoir laisser la lettre dans ma coiffeuse. Au détour d'un couloir je croise mon amie a qui j'annonce la nouvelle du bal et elle s'empresse alors de me donner plus de détails.

— C'est un bal plus exotiques. Il y aura des danseuses orientales et des invités d'autres pays. Je crois bien que le roi veut établir de nouvelles alliances. Explique Elyzabeth avec une petite voix.

— Je crois qu'on a toujours nos tenues de l'année dernière non ? Restons discrètes, les murs ont des oreilles ici. Répond-je en observant autour de nous.

— Oui nous les avons toujours je déposerai la tienne dans ta chambre elle est dans ma malle. Écoute je te laisse j'ai un " rencard ". Lâche-t-elle amuser en imitant les guillemets.

Après un petit échange rapide de sourires malicieux je me dirige vers les jardins pour rejoindre mon duo infernal qui lézarde sous une tente avec des mignardises toutes aussi colorés les unes que les autres. Le soleil d'été tape durement et la chaleur autour de nous donne rapidement soif. Des verres de vins à la main mes deux acolytes sont allongés appuyer sur un coude à observer mes moindres gestes.

— Eh bien je me demandais quand est-ce que tu allais nous rejoindre ! S'exclame Philippe avec un large sourire aux lèvres.

— J'ai été retenue par Ely. Répond-je avant de m'asseoir face à eux.

— Je crois qu'elle tente de se trouver un nouvel amant. Sourit malicieusement le Chevalier.

Philippe soupire bruyamment et tourne son regard agacé vers l'horizon. Je sais à quel point il est attacher à Ely, bien plus qu'il ne veut le laisser croire. Cependant Ely à toujours été une âme vagabonde, elle n'écoute qu'elle même et surtout en amour. Alors si cela ne lui plaît pas elle ne reviendra jamais aux pieds du Duc. Malheur à lui si il essaie de se rapprocher en jouant le petit canard. Je connais assez Philippe pour savoir qu'il peut-être sentimentale mais pas niait.

Le Chevalier vient doucement glisser un macaron a la framboise dans ma bouche. La saveur du sucre et du fruit se déverse dans ma bouche et je savoure chaque instant de cette dégustation. Contrairement à Philippe et au Chevalier je choisis de me servir un petit thé chaud. Malgré la chaleur environnante et je regrette déjà mon bon jus de fruit frais, je préfère mon bon thé à de l'alcool à cette heure là. La tente blanche ouverte sur tout les côtés nous protège des rayons directe du soleil. Je pense malgré à un autre astre qui occupe mes pensées. Notre petit campement est placé non loin des fenêtres des appartements du roi et je me fais violence pour ne pas relever le regard par simple curiosité.

— Mon frère ne t'a pas encore rendu visite ? Demande Philippe par curiosité.

— Non, je le lui ai défendu. Et cela me va très bien. Souris-je un peu amusé.