Chap 18: Un baiser sous un ciel étoilé

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(Chap d'avant): On repart travailler, dans nos pensées.
Pendant tout le temps où je dessine il a l'air complètement absorbé par ses pensées et il me regarde beaucoup.

Quelques heures plus tard, j'ai fini de dessiner HW. Les couleurs et les ombres sont plutôt bien faites et je suis bien contente d'avoir enfin terminé, j'ai mal au dos tellement je suis restée trop longtemps assise sans bouger ! Je montre mon dessin à Young jae qui s'empresse de me féliciter.

Young jae: C'est super beau ! Je suis sûr que le big boss va l'adorer !

Julie: Merci ! J'espère aussi ! Est ce que tu sais ce qu'on doit faire maintenant ?

Young jae: Non je ne sais pas, je vais appeler le manager pour lui demander, tu peux prendre l'air quelques minutes si tu veux.

Julie: Ok merci.

Je repars donc sur la balcon tenter d'appeler Axel pour avoir des nouvelles. Bon il est 18h en Corée donc 11h en France, je pense pas qu'il soit réveillé de sa folle soirée.

Tentative vaine, effectivement je pense qu'il dort toujours. J'appelle donc mes parents pour avoir des nouvelles d'eux et leur dire que je vais bien.

Ma pause terminée nous partons rejoindre les 5 stars pour un shoot photo.
Je prends du plaisir à faire mon boulot et passer du temps avec ces beaux garçons sous mes ordres. Je leur dis comment se placer, quel pose faire etc. Mais le plus gros du travail reste fait par eux, c'est eux qui dégagent une aura incroyable. Le thème de ce photo shoot ? Ils sont déguisés en roi, déguisement très bien porté par ces garçons. C'est drôle de voir à quel point Kang n'est plus le même quand il est devant la caméra, il déclenche son aura d'homme intéressant. Pour autant l'ère des agences qui imposent leur personnalité aux idols est bien passé, et elle n'existait que dans les plus grandes agences d'ailleurs, affamés de faire toujours plus de chiffres d'affaires. Ce temps est passé, ils ont bien sur une bonne image à garder, mais dans cette agence en tout cas, pourtant l'une qui domine l'industrie de nos jours, de ce que je peux désormais constater, ils ne sont pas forcés d'agir d'une manière ou d'une autre.
Je me souviens que plus jeune je me disais aussi que les fans internationaux avaient trop souvent une vision trop néfaste de la kpop, oui c'est dur, oui ils souffrent, oui il faut travailler jusqu'à l'épuisement, mais quand on aime ce qu'on fait je ne pense pas que ce soit aussi horrible qu'on le perçoit nous. Il ne faut pas oublier que c'est dans la culture de la Corée du sud le culte du travail.
Enfin bref, ces 5 hommes en tout cas, on l'air honnête autant avec moi en coulisse que devant les caméras. Je commence à m'attacher beaucoup à eux.

Je me mets à sourire derrière mon appareil photo, capturant la beauté du moment présent. Viens le tour de Sun-ho, je l'admire derrière mon appareil, devenant jalouse de cet objet qu'il regarde intensément. C'est comme si j'étais invisible à ses yeux, caché derrière ce qui capture l'instant présent.
Absorbé dans mon monde, à prendre le meilleur point de vue de ces idols, je n'entends même pas le manager dire que c'est la pause.

PDV Sun-ho:

C'est la pause, on part se changer et on discute pendant ce temps avec les garçons avant d'aller dans les salles d'enregistrements pour enregistrer une de nos nouvelles chansons.

Jun: Les gars le manager a dit que ce soir on finit nos activités à 19h00, on a le temps pour aller au resto après pour une fois. Ça vous dit ?

Kang: Ho ouai grave bonne idée !

HW: J'ai rien prévu, je suis pour.

Un idol et une française Où les histoires vivent. Découvrez maintenant