Chapitre 4 : Un trio d'imbécile

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Le beau temps était revenu, mais les crépuscules commençaient doucement à s'annoncer. Pour la nuit, la compagnie s'arrêta près d'une vieille grange abandonner depuis des lustres aux premiers apparences. Elle était à moitié démolie et détruite, étant recouverte de plante grimpante.

- On va passer la nuit ici, déclara Thorin. Kili, Fili, occupez-vous des poneys et surtout, restez près d'eux.

Alors que les chevaux commençaient à être dessellés, Gandalf entra dans la demeure abandonnée. Une mauvaise impression l'envahi en ces lieux.

- Un fermier et sa famille vivaient ici. Je crois qu'il serait plus sage de se remettre en route, conseilla-t-il. Nous pourrions aller jusqu'à la vallée cachée.

- Je vous l'ai déjà dit, je ne m'approcherais pas de cet endroit, refusa le chef de la compagnie.

- Pourquoi ? Les elfes nous aideraient, nous aurions à manger, un lit, des conseils.

- Je n'ai que faire de leurs conseils.

- Nous avons une carte que nous ne pouvons pas lire. Le seigneur Elrond peut nous aider.

- Vraiment ? Un dragon attaque Erebor. Quels aide avons-nous reçu des elfes ? Des orques pilent la Moria, profane nos salles sacrées. Les elfes regardent et ne font rien. Et je devrais aller voir cela même qui ont trahit mon grand-père, qui ont trahit mon père.

- Vous n'êtes ni l'un, ni l'autre. Je ne vous ai pas donner cette carte et cette clé pour que vous ressassiez le passé.

- J'ignorais qu'elle vous appartenait.

Ne trouvant rien à répliquer, le magicien tourna les talons, furax et s'éloigna le plus possible du Nain.

- Tout va bien ? questionna Bilbon voyant l'air furieux de l'Istari. Gandalf, où allez-vous ?

- Rechercher la compagnie de la seule personne ici qui ai la tête sur les épaules.

- Et qui est-ce ?

- Moi ! Monsieur Sacquet ! J'ai eu assez à faire aux Nains pour aujourd'hui.

Sur ce, il se hissa sur son cheval et s'éloigna de la compagnie ne pouvant supporter la trop grande fierté de Thorin encore une seule minute. Il ne s'arrêta que lorsqu'il fut sûr de ne plus être dans le champ de vision des Nains, là où Alix aiguisait sa lame d'épée, adossé à un arbre.

- Je reviendrais à l'aube, surveillait les.

- Comme d'habitude, soupira-t-elle en se redressant.

Puis elle partit à la course vers le campement des Nains sous sa forme de canidé.

*********

La nuit était tombée depuis quelques heures, le petit camp avait été monté. Un feu avait été allumer et ainsi la compagnie pouvait se nourrir. Comme demandé, la Wolferin gardait un œil sur eux du haut d'un arbre dans la lisière près de laquelle ils étaient installés. Elle voyait bien que Bilbon semblait préoccuper par le départ de Gandalf. Mais Bofur le rassura et lui demanda par la suite d'aller porter de quoi manger à Fili et Kili qui était charger de surveiller les poneys.

Sachant que les Hobbits de bonne famille ne savait ni se battre, ni se défendre, Alix le suivit des yeux jusqu'à également s'enfoncer dans les bois. Les deux Nains observaient le groupe d'équidé comme étant... perplexe, voir surpris. Le Hobbit les dévisagea à tour de rôle avant de poser une question :

- Que se passe-t-il ?

- Nous devons surveiller les poneys, répondit le plus jeune sans même regarder le semi homme.

𝘓𝘦 𝘓𝘰𝘶𝘱 𝘋𝘦 𝘍𝘦𝘶 ••• 𝐹𝑖𝑙𝑖Où les histoires vivent. Découvrez maintenant