Chapitre 6 : La vallée

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- Vert-Bois est malade, Gandalf. Une ombre est venue l'envahir.

Alix écoutait attentivement la conversation entre les deux magiciens. Elle avait bien entendu parler de Vert-Bois, autrement dit depuis un certain moment, la Forêt Noire. A l'exception des Elfes Sylvestres, personne ne semble réellement savoir ce qui se tramait dans ces bois.

- Plus rien ne pousse, continua Radagast. Rien de bon en tout cas. Mes officiers fétides, mais le pire se sont les toiles.

- Les toiles ? répéta Gandalf, étonné. De quoi parlez-vous ?

- Des araignées, Gandalf, géante. Ce sont des descendantes de Ungoliant ou je ne suis pas magicien. J'ai suivi leur piste. Elles sont venues de... Dol Guldur.

Le magicien Gris se retourna lentement comme pour être sûr d'avoir bien entendu.

- Dol Guldur ? Mais la vieille forteresse est abandonnée.

- Non, Gandalf, elle ne l'est pas. Une puissance maléfique hante ces lieux. Telle que je n'en ai jamais connu. C'est le spectre d'une abomination du passer. Il peut invoquer les morts et les utiliser. Je l'ai vu, Gandalf. Du plus profond des ténèbres. Un nécromancien a surgi.

Comme s'il revenait à la réalité après un horrible cauchemar, il sursauta.

- Pardon.

- Prenez dons un peu de vieux Toby, cela vous aidera à vous détendre.

Aix ne put empêcher une moue de désaccord sur son visage. Elle ne comptait plus le nombre de fois où il s'était étouffer avec cette fichu pipe.

Le magicien Brun prit alors une grande bouffée d'air.

- Soufflez.

Il laissa alors la fumée sortir par ses oreilles et ses narines, que naturellement par la bouche. Il était vrai qu'il venait de se détendre davantage comparer à quelques minutes précédemment.

- Donc, un nécromancien ? En êtes-vous sûr ?

Le regard de Radagast devint alors sombre et il sortit un objet camoufler par un tissu en lin, dissimuler sous son manteau, qu'il tendit au magicien Gris. Une ombre s'installa alors autour d'eux, cela ne présageait rien de bon. Ce dernier le déballa avec hésitation sentant ce mauvais présage et découvrit une lame noire. Cela n'était en rien une arme comme l'on en voyait tous les jours.

- Ceci ne vient pas du monde des vivants.

Gandalf remballa la relique, quand soudain, un hurlement résonna. Cela ressemblait beaucoup à celui d'un loup sauvage, mais ce n'était en rien Alix. Il en était persuadé.

- C'était un loup ? questionna alors Bilbon au bord de la panique. Y-a-t-il des loups dans le coin ?

- Des loups ? répéta Bofur. Non, il ne s'agissait pas d'un loup.

Les narines de la Wolferin, toujours percher sur sa branche, furent envahit par une odeur immonde qu'elle connaissait bien. Ils n'étaient pas loin. C'est alors qu'un grognement suivit d'un craquement de branche retentit derrière la troupe.

Ils se retournèrent en sursaut pour découvrir un énorme chien a la gueule ensanglanter, ainsi qu'avec des canines aussi tranchantes que des rasoirs. Dans ses yeux ne se lisait que mort et massacre. Des Warg, comme on les nommait, les montures des orques.

Il se jeta alors sur Bifur, le renversant, mais dans un coup d'épée, Thorin le tua et sauva son ami. C'est alors qu'un deuxième se précipita vers lui, mais succomba à une flèche de la part de Kili. Il fut achevé alors par le chef de la compagnie.

𝘓𝘦 𝘓𝘰𝘶𝘱 𝘋𝘦 𝘍𝘦𝘶 ••• 𝐹𝑖𝑙𝑖Où les histoires vivent. Découvrez maintenant